27.3.09

LA LOGIQUE DES DOMINOS

par DIEGO

L'Espagne vient de proclamer le retrait unilatéral des 620 hommes de troupe qu'elle avait déployés, sous la pression des Etats Unis et de l'U.E., au Kosovo. On est d'abord surpris du tollé général que cette décision, souveraine, entraîne. Après tout, si l'Espagne a décidé de ne plus appuyer l'impérialisme américain, libre à elle. L'indépendance du Kosovo, non reconnue par l'Espagne, a été planifiée, organisée, imposée à la Serbie, qui n'a rien eu à dire, sinon se plier, sous les bombes, aux projets interventionnistes des Yankees et des Européens à leur bottes. Mais il y a bien une double logique à toutes ces gesticulations et à la volte-face des Espagnols. En reconnaissant le Kosovo, implicitement, par sa présence, l'Espagne craint que lui soit retourné l'argument de l'indépendance du Pays Basque. Les dominos, pour l'Espagne, s'accumulent : ils finiront bien par tomber. Après le Pays Basque, qui mérite, ô combien, une intervention des E.U. et de l'U.E. pour imposer, par le fer s'il le faut, une identité qui vaut bien, largement, celle du Kosovo, le domino suivant sera de reconnaître l'illégalité des Accords de Madrid, imposés par les E.U. et l'U.E. pour brader le territoire du Sahara Occidental et l'offrir sur un plateau au Maroc et à la Mauritanie. Le dernier domino, après l'indépendance du Sahara Occidental, inéluctable quant à elle, sera celui des Presides et l'Espagne devra rétrocéder au Maroc les confettis d'îlots et de peñons qu'elle détient encore sur les côtes de ce pays. Et cela, l'Espagne, figée dans un conservatisme et un impérialisme qui conviennent si bien aux traîneurs de sabres US, ne le veut pas. Mais l'Histoire est là pour nous le rappeler : le premier domino qui tombre entraîne tous les autres.
Vive le Sahara libre!
L'an prochain à Smara!
DIEGO
27.03.09
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8.3.09

EL CAMBIO

por Anneo Séneca

Llama hondamente la atención que cuando giremos la vista, a cualquier lado del mundo, podemos ver que hasta en los lugares mas inhóspitos de democracia florece el cambio y la remodelación de la clase política. Nadie es imprescindible ni nadie es referencia absoluta, para seguir atribuyéndose ser la luz y la guía del destino de un pueblo, y más, el nuestro que lleva décadas reivindicando su independencia y el retorno a su tierra libre y soberano. Han pasado más de tres largos y arduos decenios, sin que hasta la fecha, haya vislumbrado alguna sustitución de nombres en la alta nomenclatura político-militar del POLISARIO. Se turnan por las diferentes carteras y se cambian los nombres, y hasta disiden al otro bando, pero las estructuras siguen siendo las mismas y erguidas sobre un sistema de leyes que no ha cambiado, todo sigue y seguirá igual".
Profesar la política del relativismo, se ha convertido en el eje central de gestionar y despachar cualquier asunto, de la índole que sea para seguir a flote. La miel del poder al que se han aferrado, sigue siendo y sin escrúpulos la más ansia inmodestia. Los temas de calado importante y de suprema relevancia han sido relegados a la papelera. Quizás les resulte a algunos ínter nautas de este espacio, que soy repetitivo y pueda que sea estático en tocar siempre el mismo tema; mis respetos a todas las interpretaciones que puedan derivar al respecto, pero no hay que olvidar que solo el CAMBIO, es el que genera CAMBIO, nadie puede ser esclavo de su identidad: cuando surge una posibilidad de cambio, hay que cambiar y el momento es ahora. Las masas humanas más peligrosas son aquellas en cuyas venas ha sido inyectado el veneno del miedo……. Del miedo al cambio; La falta de visión, y de pronósticos altruistas, han amedrentado la cadena interna de una dirección obsoleta y exhausta. El que quiera lograr grandes cambios sin tener fuertes convicciones no será más que un simulador, un oportunista; pero también el otro caso es peligroso, no es posible lograr cambios significativos sin tomar en cuenta la responsabilidad que ellos conllevan. De vez en cuando se ha tenido que parar en el camino a medir las consecuencias de las convicciones, y, por decir de algún modo, la forma más adecuada de plantear las ideas.
En este tipo de asuntos siempre hay un dilema moral: conseguir los cambios anhelados (aunque se sacrifiquen temporalmente algunas convicciones) o radicalizarse eternamente en el mismo punto de siempre aunque nos salgamos de este planeta sin cambios. Tristemente, al final del camino, muchos hombres mueren sin cambios y hasta sin ideas, pues cuando no pueden convertir sus convicciones en realidades se frustran y terminan aborreciéndolas. Creo que una salida honorable sería mirar a largo plazo, plantearse una meta anhelada y tratar de llegar a ella haciendo sacrificios sin renunciar a las convicciones.
Hacer de las convicciones una meta debe ser el objetivo primordial, no de los vaivenes banales e insípidos que transitan temporalmente por la vida como la materia y la falta de escrúpulos. Para conseguir grandes cambios con responsabilidad se necesita un gran sacrificio, y una gran convicción precisamente. La paciencia es el motor que permite que las ideas se concreten, solo el tiempo fija en la mente de un pueblo un ideal de libertad. Es más conveniente (y mucho más lento) invertir nuestro tiempo en cambiar la forma de pensar de nuestra actual dirección que tiene intrínsecos los celos, que no admiten la rivalidad; tarde o temprano llegará el cambio, aunque sea tarde, pero que llegue.
Por todos aquellos que han sacrificado dignamente sus vidas, por un SAHARA LIBRE, el eco de sus voces martiriza nuestras conciencias de que es hora del cambio.

¿Por qué se ha de temer a los cambios? Toda la vida es un cambio. ¿Por qué hemos de temerle? George Herbert (1593-1633) Poeta religioso inglés.

Saludos.
VIVA EL SAHARA LIBRE E INDEPENDIENTE.
ABAJO MARRUECOS
Anneo Séneca - Hayat303@gmail.com
08.03.09

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Réformes

par par Alif Daoud

Je ne crois pas que la nouveauté des méthodes suffira à dissiper la crispation dépressive de la société Sahraouie. Il suffit de mesurer l´irréalisme du processus référendaire pour voir que le modèle politique Sahraoui ne vaut pas mieux que « le modèle social ». C´est le même climat mental qui les inspire et les condamne. Ils sont fils de la même dérive collective : celle de la peur, celle de l’ambiance coupée du réel que l´on conjure souvent par l´utopie.

L´attente de l´avènement d´une paix de ce processus a engendré des institutions impotentes, un appareil colossal, autogéré par « les ambitions et les rêves » et qui oppose sa masse compacte à toute réforme. Il asphyxie les compétences que l’organisation dépose comme des éphémères sur son incurable marais.

Pendant cette attente, qui est transformée en une tâche sombre dans le processus de la décolonisation de notre pays, notre jeunesse saigne, les écoles paupérisées déclinent : Nos élèves désertent l´enseignement aussi rapidement que prévu et embarquent dans la galère de la précarité. La majorité écrasante de nos élèves sortent sans diplôme du secondaire, des naufragés qui ne maîtrisent ni la langue orale ni l´écrite, c’est toute une génération sacrifiée qui exige qu´on en finisse, là aussi, avec cette « chose » appelée la « paix avec le Maroc ».

Les dégâts, bien sûr, ne se limitent pas à la débâcle éducative et sociale. En amont, si on observe le paysage du plus haut, c´est en vérité tout le processus référendaire, depuis 1991 jusqu´au 2008, qui est atteint par l´effondrement de l´autorité souveraine des Sahraouis sur la scène de cet enjeu. De l´autorité fonctionnelle de celui qui dispense une décision sur celui qui l´acquiert, une autorité saccagée par un certain « vieillissement moral » ambiant. La sacralisation de l´homme politique Sahraoui, immunisé contre la sanction, écouté, toléré, dans ses désirs et caprices, bercé par le mirage de carrières séduisantes mais bouchées, décervelé par un pédagogisme délirant, ce vieillissement a fomenté des foules de dirigeants « politiques » qui abordent les duretés de la vie avec un carapace en carton et a approfondi la fracture entre eux et le peuple. Cet état, est en fait, le résultat d’un piège politique savamment et malignement préparé.

Dans ce champ de ruines, comment voudrait-on que ce peuple jeté sans défense dans les précarités de la vie tourbillonnante ne soit pas ahuri et révolté par les obstacles qu’ il découvre ? La complicité de « l´ONU », des Américains, des français et des « inconnus » avec le régime marocain assassin. Un « terrorisme silencieux ». De De Cuellar a Walsun, le Maroc est devenu le bastion de tous les nouveaux « pauvres impérialistes ».

La crise révèle cette spécificité Sahraouie dont la dérive peut aboutir à la désespérance. Il faut ouvrir nos fenêtres sur le monde. Depuis de nombreuses années, c’est vrai, nous souffrons d’un tropisme hexagonal excessif. Nous sommes allés trop loin dans le repli Euro-Américain. En coulisses, Paris « en trait d’union » avec Washington, officiellement alliés du Maroc, se découvrent des intérêts divergents dans le champ clos de notre région. Paris y entretient des liens historiques et, pour la France, le Maroc est une base indiscutablement stratégique ou mieux dire : un territoire outre-mer. Les Américains exploitent le pétrole et la vente de mondât de la lutte anti-terroriste tentent d´étendre leur influence politico-militaire. Ils ne veulent pas quitter cette région qui leur permet de rayonner dans la zone où les Euros ne dédaigneraient pas d´être politiquement plus présents. Ces derniers avancent leurs pions en douceur. Cette crise leur permet de jouer un grand coup. Washington s´est proposé comme médiateur dans le litige référendaire qui nous oppose avec le régime de Rabat. Les convoitises des États-Unis et de la France dans la région ne sont ni hasard ni nouveauté. À l’égard de l’accord de pêche, dans l’avenir, il y aura certainement, dans notre zone, du business et des « mariages économiques arrangés ». Aujourd’hui, est c’est ici, encore une fois de plus, que pour surmonter la crise, le Polisario a besoin de comprendre mieux le monde pour s´engager dans l’enjeu. Se débrouiller du « terrible virus » référendaire et s’émanciper de la tutelle de l’appareil Euro-Américain est donc une priorité.

La mondialisation de la question Sahraouie, à la Palestinienne, n’est pas une valeur ou une antivaleur, c’est un espace de compétition, notre avenir se joue là. Il nous faut tenir à la fois un discours de fermeté et de volonté sur le rôle que peut jouer le F.Polisario comme mouvement armé de libération et la république Sahraouie sur la scène mondiale. Il ne faut pas attendre que les Yankees nous jugent avec bienveillance pour que les choses s’arrangent. Voyons, Les Américains et les Européens ménagent les conflits du moyen orient, ce dernier est devenu la région la plus conflictuelle de la planète. Pas de différence, les sentiments d´avarie des néo-conservateurs et des convoitises françaises emportent notre cause sur la raison.

Nous avons mille fois annoncé le reprend des armes, comme si cela va être demain et au même temps nous nous lançons dans les bras des Occidentaux comme si notre souveraineté résidait entièrement à Bruxelles ou à Washington. Certes, seuls les imbéciles ne changes pas d’avis, mais cette « polygamie politique » nous a involontairement, je crois, poussé à « prostituer » notre destin.

Par bonheur, il se lève, dirait-on, ces temps-ci toute une volée de Sahraouis, du Daïra au Secrétariat National, qui devant la ruine manifeste, se rebellent et le font savoir. Ils leur reste à conquérir démocratiquement, chez leurs pairs, la place qu’ils méritent. C’est dans la tête et cœur d’hommes libres que la réforme peut oser s’affirmer contre la peur défaisante de la détérioration. Ceux qui veulent « tuer » le peuple Sahraoui en sont pour leurs frais.

Au delà de tout cela, les faits pervers de l´état Marocain, seize ans de massacre et trente trois ans de souffrances, ce sont des deuils encore impossibles à faire et des blessures toujours à vif pour toutes les victimes de ses atrocités. Il n’ y aura jamais de trou de mémoire parce que la barbarie du régime Marocain contre les Sahraouis continue de sourdre de vieilles et nouvelles haines intactes. Ce régime pour qui l´histoire mythifiée du « Sahara » est le dernier artifice de salvation et d´existence.

Décidément il ne faut pas attendre que ce système barbare qu’est l´attente d´une offerte de Rabat se reforme de lui-même comme « charité » sous le Vichy CORCAS (Vichy, dont Sarkozy et Bush partagent le bagage idéologique !). Un mécanisme d´une nouvelle stratégie révolutionnaire, en rupture avec le passé, est donc nécessaire. Il faut reconstruire un large front populaire, patriote et progressiste donnant corps aux vrais principes du 10 Mai 1973 capable de restaurer la souveraineté nationale, de tisser des traits nationaux luttant et de renouer avec notre histoire de résistance.

Des temps difficiles s’annoncent et le chemin qui mène à l’indépendance reste long et semé d’embûches. il faudra faire preuve de sang-froid et d’abnégation. Plus que jamais, la lutte armée est le stade suprême du régime expansionniste marocain. Plus que jamais, Sahraouis de tous coins, unissez-vous et attaquez.
08.03.09
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