LECTURE D'UNE DEMISSION FORCEE - LECTURA DE UNA DIMISION FORZADA

par Mohamed Mahamud Embarec

[trad. al espanol]

Van Walsum est parti, il a jeté l'éponge. Une démission forcée qui constitue une sacrée claque reçue par le Maroc en pleine figure et une victoire diplomatique d'une grande importance remportée par le Front Polisario dans sa lutte inlassable pour imposer les droits sacrés du peuple sahraoui. Son départ était une éxigence du Front pour renouveller toute négociation avec l'occupant marocain. Exigence qui a été accomplie par le SG des NU sans la moindre hésitation ni le moindre commentaire, si ce n'est que pour affirmer qu'il croit fermement "qu'il est nécessaire de revitaliser le processus des négociations afin de parvenir à une solution pacifique au Sahara Occidental" et sa détermination à "offrir ses bons offices aux parties au moment où celles-ci préparent le 5e cycle de négociations cet automne".
Oui, Van Walsum est parti parce que le Front Polisario le voulait, tout comme James Baker a dû démissioner en 2004 dans les mêmes conditions : Les marocains ne voulaient plus de lui.
Leçon retenue : Ni le Maroc ni ses puissants alliés, à savoir les E.U. et la France, ne peuvent imposer une solution, quelle que soit sa "pragmacité" et sa "réalité" sans compter avec le soutien du mouvement indépendentiste sahraoui. Dans la balance onusienne, le Front Polisario et le Maroc sont deux adversaires du même poids, sauf que le Front Polisario, comme l'a certifié Van Walsum au journal espagnol "El Pais", a la légalité international de son côté. Le Maroc de son côté peut se réjouir du manque de crédit des instances internationales contrôlées par le véto de ses protecteurs.
Nos concitoyens peuvent s'imaginer l'amertume et le désarroi qui touche le Makhzen qui croyait il y a quelques jours que Ban Ki-Moon n'oserait jamais remplacer Peter Van Walsum.
Oui, Van Walsum est parti à la demande de nos autorités, mais aussi parce que son approche n'était pas réaliste, lui qui prônait le réalisme. Parce qu'il a échoué à nous imposer le point de vue marocain. Parce que seule une solution acceptée par le Front Polisario sera viable.
Avec son départ, le projet d'autonomie a été enterré pour toujours et la nécessité d'une autre approche s'avère indiscutable. Une approche qui tient en compte les droits légitimes du peuple sahraoui à vivre dans la paix, la dignité et l'indépendance.
Non obstant, Van Walsum aura laissé à la mémoire des grandes vérités avouées dans son post-scriptum publié par "El Pais", le 28/08/2008.
La première : Le Conseil de sécurité s'est prononcé clairement pour une solution consentie par les deux parties. S'il ne pourra pas l'imposer au Maroc, il ne l'imposera pas non plus aux sahraouis.
La deuxième : Il a reconnu, haut et fort, que la légalité internationale est avec le peuple sahraoui.
La troisième et dernière : Sa calification du conflit sahraoui comme une injustice commise contre notre peuple et qui dure depuis 33 ans.
Félicitations au peuple sahraoui et son âme, le Front Polisario, pour cette nouvelle victoire diplomatique.
29.08.08
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LECTURA DE UNA DIMISION FORZADA

por Mohamed Mahamud Embarec

Van Walsum se ha ido, ha tirado la toalla. Una dimisión forzada que constituye una gran bofetada recibida por Marruecos en plena cara y una victoria diplomática de gran importancia lograda por el Frente Polisario en su incansable lucha por imponer los sagrados derechos del pueblo sahraoui. Su ida era una exigencia del Frente Polisario para renovar cualquier negociación con el ocupante marroquí. Exigencia que ha sido cumplida por le Secretario General de las Naciones Unidas sin la menor vacilación ni comentario, si no es para afirmar su compromiso de brindar sus buenos oficios a las partes implicadas en el contencioso territorial del Sahara Occidental y destacar la necesidad de revitalizar el proceso en el momento en que las partes se preparan para iniciar la quinta ronda de conversaciones.
Si, Van Walsum se fué porque el Frente Polisario lo deseaba así, al igual que James Baker tuvo que dimitir, en 2004, porque los marroquíes no lo querían.
Lección retenida : Ni Marruecos ni sus potentes aliados, es decir Los estados Unidos y Francia, pueden imponer una solución, sea cual sea su "pragmacidad" y su "realismo" sin contar con el apoyo del movimiento independista saharaui. En la balanza onusiense, el Frente Polisario y Marruecos son dos adversarios que tienen el mismo peso, salvo que el Frente Polisario, como lo ha asegurado Van Walsum al diario español "El Pais", tiene la legalidad internacional de su lado. Marruecos, por su lado, puede contar con la falta de crédito de las instancias internacionales controladas por el veto de sus protectores.
Nuestros conciudadanos pueden imaginarse la amargura y el desasosiego que vive el Makhzen que, hasta hace algunos días, creía que Ban Ki-Moon nunca osaría reemplazar a Peter Van Walsum.
Si, Van Walsum se ha ido por petición de nuestras autoridades, pero también se ha ido porque su enfoque no era realista, él que tanto defendía el realismo. Porque ha fracasado en su intento de imponernos el punto de vista marroquí. Porque solo una solución aceptada por el Frente Polisario sera viable.
Con su partida, el proyecto de autonomía ha sido enterrado para siempre y la necesidad de un nuevo enfoque es indiscutible. Un enfoque que tenga en cuenta los derechos legítimos del pueblo saharaui a vivir en la paz, la dignidad y la independencia.
No obstante, Van Walsum habrá dejado para la historia grandes verdades confesadas en su post-scriptum publicado por "El Pais" el 28/08/2008.
La primera : el Consejo de Seguridad se ha pronunciado claramente por una solución consentida por los dos partes. Si no puede imponerla a Marruecos, tampoco la impondrá a los saharauis.
La segunda : Reconoció, alto y claro, que la legalidad internacional está con el pueblo saharaui.
La tercera y última : calificó el conflicto saharaui como une injusticia cometida contra nuestro pueblo hace 33 años.
Enhorabuena al pueblo saharaui y a su alma, el Frente Polisario, por esta nueva victoria diplomática.
29.08.08
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