27.1.10

Une crise d’icône médiatique ou d’un leadership

par Salah Khatri

Deuxième partie

Faire que Aminatou Haidar soit une icône médiatique, c’est l’empêcher de tomber dans l’oubli, dans l’anonymat, c’est lutter contre la manipulation pure dont elle est l’objet, comme une forme de lutte symbolique contre la manipulation diffuse et anonyme dont nous nous sentons l’objet en permanence.

Donc, récupération, certes. Mais manipulation politique ? Là, clairement : non. Si tentative de manipulation politique il y eut, elle a échoué. Peu importe, dira-t-on, puisqu’Aminatou Haidar est rentre a Layooun . Il ne reste aujourd’hui qu’à tirer les marrons du feu…

Le retour d’Aminetou Haidar, c’était une victoire symbolique partagée collectivement contre cet ordre des choses terrifiant et invisible, qui nous est imposé.
Voilà pourquoi chacun sait que la grève de faim est un acte courageux parmi d’autres actes que les enfants du peuple Sahraouis sont prêts à les faire pour leur patrie.

il ne faut pas le voir comme l’acte ou le seul acte ou la dernière acte , ou celui qu’est retourné la cause nationale sur la scène politique mondiale, ou avec cet acte la cause national est plus présente que avant, parce que après 40ans de lutte, sans les campements refuges, sans les martyres, sans les pressionnés politiques Sahraouis d’hier et d’aujourd’hui, sans l’intifada dans la zone occupée, et sans le F. Polisario, ni cette acte, ni autre acte aura le moyen d’avoir la lumière.

La cause Sahraouie n’est jamais été morte, elle ne pourra pas mourir autant qu’il y a un Sahraoui vivant. A ce qu’il faut chaque fois qu’il y a un sahraoui qui prendre acte pour sa cause nationale lui donne une récompense ? A ce que nous actes pour notre cause nationale sont pour la lutte national et son chemin da la liberté, ou des enchères pour de profit personnelle ? A ce que il faut comparer entre la lutte aujourd’hui de la zone occupe et celui des campements ? Ou il faut que les deux cote soient complémentaires sans oublie le centre et l’origine de notre lutte ?

Le sacrifice est un champ de démonstration idéal pour les militants qui peuvent y remporter des victoires, Le sacrifice c’est volonté de rendre service à leur peuple, c’est ainsi que le peuple Sahraoui a défini sa route, Depuis quelques années, Nous assistions une dégradation continuelle des rapports entre la cause nationale et les intérêts personnels, aussi mystérieuse en apparence dans ses causes profondes qu’inexorable dans son développement, l’intifada avait été le révélateur de la recherche d’un leadership, l’évolution de cette pense est stupéfiante.

Nous ne savons pas encore si cette démarche est un processus historique inévitable, nous savons déjà qu’un tel démarche serait une menace pour notre lutte. Une crise de transition ou un processus d’apaisement automatique ?

Aujourd’hui, On ne peut constater la comparaison entre la direction politique du
F. Polisario dans les campements et les leaders de l’intifada avec d’une part les conséquences négatives que le processus de la paix attribue ; la perte d’espoir, la méfiance, les nouveaux riches de la guerre, avec d’autre part le potentiel positif que l’intifada concède à notre lutte : la capacité de crée un dynamique capable de nous conduire encore plus loin dans cette période de la lutte pacifique.

La tentative brutale de la recherche d’un leadership va conduire la lutte au désastre, Nous devons adopter une perspective plus large, et envisager une vision collective nationale.
Les données historiques ne nous permettent d’analyser avec précision ni les bénéfices économiques individuelles, ni l’effet de ces bénéfices sur la structure sociale de la société Sahraouie, Sans entrer dans le détail des mécanismes économiques, et en restant à un certain niveau de généralité, force est de constater que la mutation de l’économie à transformer les strates supérieurs de la lutte en strates personnel dépassant le cadre de la révolution. Si nous rentrons dans un modèle abstrait utilisant les mots de capitalisme, de profit, de riches, etc, et réinsérons ces notions dans notre réalité sociale, nous devons dire, tout simplement, que notre lutte courte droite vers le mur.

Le chemin de la liberté est long, et sur ce chemin il y a toujours des sacrifices,
le sacrifice le peuple sahraoui a donné et il donnera encore pour sa liberté et son indépendance, l’exil dans les campements, les martyres, et si la mémoire est courte, il faut bien rappelé que le peuple sahraoui dans les campements refugies est la source et la vie de cette lutte et sans cette présence rien ne peut existé.

Son sacrifice d’être dans le désert et sa volonté de construire les institutions de la révolution et rendre la vie possible dans l’hamada c’est une démarche sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

La victoire militaire ou politique du peuple Sahraoui fait aujourd’hui qu’il y a une intifada dans le zone occupé, il faut aussi bien rappeler que les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines ont toujours existe depuis 1975, et ils sont encore, il ne faut pas oublie aussi que nous avons encore des défenseurs des droits de l’homme dans les prisons marocains.

Comme notre militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar a bénéfice d’une couverture médiatique pendants son grève de la faim, il faut qu’elle s’engage aujourd’hui pour la libration de ses compatriotes, les pressions politique et surtout les 7defenseur des droits de l’homme, et mettre la lumière sur leur conditions inhumain dans les prisons marocains sans jugement. Notre bataille c’est toujours la liberté pour tout les sahraouis ? et la liberté des tout les sahraouis c’est la liberté du Sahara occidental.

La lutte exige après tout des efforts, de concertation et d’organisation, une option collective et nationale est plus sûre à long terme pour la lutte qu’une option individuelle.
pour mieux comprendre le chemin lumineux de la révolution, et pour être prêt à tout lui sacrifier, il faut savoir que, Le seul mythe pour le peuple Sahraoui c’est les martyres et le fondateur du F. Polisario EL Wali Mostapha Saïd, et nous combattant de l’armée de la libration, La seule icône médiatique c’est la couse nationale, et Le seul leadership c’est le F. Polisario et sa direction la comite nationale, malgré qu’il y a certain entre eux qu’ils ne méritent pas être la, je dis ça, si n’est pas pour des raisons personnel, loin de la, ils savaient très bien pourquoi, mais ils sont la par défaut, malgré nous, ou malgré eux.

Il faut juste respecte notre congrée et ses décisions. Parce que c’est notre façon démocratique, et cette façon démocratique tout le monde doit la respecte et en première notre comité nationale.

Sur la route de la libération la question ne doit pas être personnelle. Il n’y a pas du plan comptabilité, Nous devons donc maintenant nous attacher à suivre plus le destin collectif de la lutte, qui va nous entraîner, au-delà d’un profit personnel qui court vers un horizon du goût de la soie. Il y a quelque chose d’inquiétant à voir une telle dimension devenir un facteur structurant des relations internes.

Le problème fondamental sur lequel bute la lutte nationale est qu’elle ne dispose aujourd’hui d’aucune explication convaincante de la divergence. La transformation des mentalités est profonde. Il n’est pas nécessaire pour avancer d’arriver à une conclusion définitive sur la question, il nous suffit de constater qu’après 40ans de la lutte, que nous sommes toujours la. Le sacrifice c’est une volonté personnelle et collective sans une récompense ou remerciement.

Il nous faut faire une distinction claire entre la mission d'une organisation et ses objectifs. Ceci est essentiel, car il s'agit ici de marquer la différence entre l'expérience (ce que l'on fait) et la finalité (ce à quoi l'on veut arriver). La distance séparant ces deux dimensions s'est considérablement restreinte, notamment dans les organisations.

La mission d'une organisation définit sa raison d'être. Elle définit les raisons de l'existence de l'organisation, sa finalité et son identité. Elle est la source d'inspiration de l'organisation, son encre, son repère. La mission de l'organisation va au-delà des personnes qui la dirige ou qui en font partie, car elle n'est pas une fin d'action. Les objectifs quant à eux, constituent des étapes, des moyens de permettre à l'organisation d'œuvrer à l'accomplissement du but ou de la mission.

Les objectifs sont une fin d'action, le fait qu'ils aient été atteints ou non est évaluable. Ils ont une limite dans le temps, ils constituent le choix de l'organisation pour remplir sa mission dans un laps de temps défini, en tenant compte de son environnement et de ses ressources.

La réponse sur les questions est, sans mauvaise jeu de mot, capital, notre société vit un double angoisse : la peur de perdre et la peur d’être divise dans la hamada a vie.

Essayons ici d’atteindre à la véritable impartialité pour une analyse plus profonde de cette bataille médiatique qui cache une bataille sociale et politique.

Toute démarche politique considérant comme acquis une hypothèse faisait perdre,
Tout cela n’est pas bon pour la cause nationale, toutes ces tentatives entretiennent l’illusion d’une société instable, dangereuse. Il va vraisemblablement provoquer à moyen terme un affaiblissement radical de notre position dans le processus de la paix.

Si nous volons comprendre ce qui se passe, nous devons absolument refuser cette démarche individuelle agissant, pensé rationnellement et appliqué méthodiquement, il existe un cours de la lutte du peuple Sahraoui, qui mène vers l’indépendance, mais à la manière du cours d’un fleuve. Partout la ligne conduit à la réunion des ruisseaux, des rivières, et enfin le fleuve se jette dans la mer ou l’océan. L’ensemble va donc quelque part. Mais le processus se passe de toute pensée et de toute maîtrise.

La question du processus de la paix n’est pas la seule qui pèse sur l’avenir du peuple Sahraoui. L’autre inconnue fondamentale est le destin du système économique dont personne ne peut affirmer qu’il est juste, cette situation doit tout aux choix des hommes du pouvoir, elle pèse cependant sur la définition du système social, aucune spéculation intellectuelle de haut niveau n’est nécessaire pour comprendre que notre pouvoir politique est en panne, quelle que soit le gouvernement.

Aucune comparaison ne saurait être poussée trop loin : aujourd’hui notre société est trop complexe et sensible, mais prêt a rentrée dans un polémique comme cela, tout simplement parce que le pouvoir n’a plus les moyens idéologiques ou morales d’empêcher les sahraouis de reprendre leur liberté idéologique s’ils désirent.

Des forces contradictoires poussant à l’ouverture totale de notre système politique sont apparues dans les dix dernières années, l’option d’une opposition est réaliste à très court terme, cette idée ne doit pas conduire à imaginer des cercles dirigeants intensément calculateurs.

Ce qui a conduit au choix de l’option de la divergence est, tout au contraire, l’abandon des valeurs révolutionnaire, du projet social, une préférence constante pour la facilité, la classe dirigeante Sahraouie est encore plus dépourvue de volonté et de projet positif que des nouvelles options.

Un pouvoir souvent critiqué pour sa faiblesse national et international sur deux critères : la crédibilité et la représentation, comme nous aides et nous soutiens viennent du monde démocratique, les plus parts d’entre eux nous rapprochent la présence de certains dans le pouvoir depuis plus de 30 ans, une chose que peut être tolérée dans un parti politique, malgré qu’il n’est pas politiquement correcte, mais dans un pouvoir d’une état ne peut être que négative, qui s'est déjà vu un homme ou femme politique dans un poste ministériel depuis plus de 20ans, sauf dans les pays dictature ou les pays république-royaliste, le pouvoir n’est pas eternel, ni un héritage familial.

National, un corps sans âme ; un pouvoir incapable de diriger véritablement les campements a cause de ces hommes et leurs comportements matériels et sociaux. (Celui qui veut diriger doit d'abord savoir se diriger lui-même).

Quand les choses commencent avoir des conséquences négatives sur la cause nationale ou sur la nation ou sur le pays il faut a voir le courage de les change,
il faut mieux avoir des oppositions visible que de suivre la politique de garde tout le monde et faire un cercle des hommes et des femmes qui sont incapables de travailler ensemble unis, il faut mieux prendre la route avec deux qu’ils sont Sur la même longueur d'ondes, que prendre la même route avec 100 qu’ils n’arrivent pas a s’entendre. Nous avions Assez du suicide politique, arrêtons de jouer avec le feu, car nous venons par déguster le génocide de notre histoire et notre révolution.

nous dirigeants n’avaient cependant jamais envisage que l’ignorance conduise à la naissance d’une entité stratégique concurrente, la gueule de bois de la période de la guerre passée, ils ne peuvent qu’être repris par le doute et la nostalgie, notre projet politique exige après tout des efforts de concertation et d’organisation dont la classe dirigeante Sahraouie serait, au stade actuel, tout à fait incapable.

C’est ainsi va notre lutte aujourd’hui, chacune des gouvernements choisies pour avancer conduit à des difficultés aggravées dans tout les domaines où il aurait vraiment fallu agir, ce n’est pas aller contre la volonté du peuple, n’est pas refuser le changement, et d’accepte de rester dans le pouvoir sans aucune capacité, ni administrative, ni intellectuelle, on doit payé le prix des la politique des sourds.

L’analyse est compliquée par un aspect important du processus en cours, il faut surtout évoquer ce qu’il y de plus profond dans la divergence : la conviction du pouvoir, et nous avons bien oublies que nous ne sommes pas des fonctionnaires, ni des actionnaires, nous sommes juste des militantes pour une cause juste, conséquence, une société qui n’avance plus, une société de plus en plus inégalitaire, c’est pour quoi chaque mouvement destiné à raffermir sa prise sur une société engendre des rétroactions négatives qui affaiblissent un peu plus sa posture stratégique, enfin, l’opposition est un processus compréhensible, c’est l’objectif est toujours l’indépendance et un Etat Sahraoui libre.

Avoir d’opposition, c’est suggérer la possibilité d’un choix. C’est imaginer des classes dirigeantes transformées en acteurs conscients, décidant en fonction des intérêts général, des valeurs communs, d’une direction à suivre. Aujourd’hui, la grande difficulté de la visibilité de l’opposition ou des courants politiques c’est l’émergence d’un leadership.

D’un point de vue stratégique ou démagogique, une évolution vers l’opposition pourrait être perçue comme l’amorce d’un processus révolutionnaire. Elle rend en fait surtout vraisemblable l’émergence d’un processus simplifié de leadership.

L’analyse critique des tendances présentes ne doit jamais faire oublier les qualités du F. Polisario comme un mouvement révolutionnaire et sa légitimité comme représentant du peuple Sahraoui. Mais, Il faut nettoyer notre classe politique des nouveaux et enceins parasites.

On ne peut expliquer cette évolution par les événements d’une seul année, qui ne constituent que le surface des choses, décrire les mésententes politiques récentes, c’est étudier les mécanismes d’une prise de conscience plutôt que la substance de l’antagonisme. Des forces profondes sont à l’ouvre. Certaines réformistes et d’autres conservatrices.

Tout engagement dans cette voix comporte un risque, les gens ne peuvent pas tirer aucune fierté de leur état actuel, et en retour méditatif sur leur propre histoire devrait les conduire a beaucoup de modestie.il y a aucune justificatifs dans l’examen de cette réalité, absurde du point de vue de notre histoire. Dont ce point de vue, ne peut être que l’affirmation de l’individu dans la sphère politique.

Au delà d’une perception de la réalité de la société Sahraouie, que nous pouvons-nous faire ? Agir pour faciliter une transition qui s’opère d’elle-même.
Aucune politique ne peut, dans l’état actuel influé sur le cours de l’histoire. On peut tenter de faciliter l’émergence d’une superstructure politique raisonnable en évitant au maximum les affrontements violents.

Oser affronter avec une force réale avec des choix politiques et sociales claires, le véritable adversaire le Maroc plutôt que de ce contenter de l’asticoter, ou cherche une paix équitable qui n’est existe pas.

Salah Khatri
26.01.10
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