Je veux signaler tout d’abord que des centains de sahraouis; écrivains, poètes, critiques…etc, nous privent de le leurs opinions dans plusieurs questions posées laissant parfois le terrain vide à des plumes qui je ne sais pas comment les classifier.
Je parle ici de celles qui essaient de faire sortir nos entrailles et parler publiquement de nos problèmes internes.
Je ne suis ni écrivain, ni poète, ni critique mais je me trouve obligé de répondre à ces plumes car « le silence est un signe de consentement ».
Il y certainement un pacte non déclaré mais que respèctent tous les sahraouis qui aiment leur patrie : ne pas donner un service à l’ennemi en parlant publiquement de nos points faibles surtout avant la libération du Sahara.
On sait bien que, pour défendre leur patrie, tous les pays du monde essayent de cacher leurs points faibles et les traiter d’une manière interne. Imaginons le cas d’un pays dans l’éxil !
A chaque règle, il y a des exceptions et ainsi pour notre sujet. Il y a des sahraouis qui écrivent toujours sur notre situation interne. Il y en a qui ne parlenet que de cette « situation misérable » que vivent les réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf. Tout l’arsenal médiatique marocain essaye de décrire la situation des réfugiés de la même façon. Est-ce une pure coїncidence ? J’espère bien que oui.
Donc pourqoui tous les sahraouis jugent ce type d’écritures risqué et dangereux pour la cause sahraouie alors que ces plumes voint le contraire et affirment que c’est pour amour à la patrie. Certes, il ya des amours qui tuent ( hay amores que matan) !
Il ya certainement une paradoxie entre ce qu’ils font et ce qu’ils prétendent : déchirer le corps sahraoui au nom de la nationalité.
Et pourtant, une série de convictions dément cet amour surtout lorsqu’on considère les traitres des opposants, voir même des héros, et quand on ignore le principal ennemi et chercher le coupable de nos souffrances parmi nos responsables politiques.
Le traitre c’est un traitre quel que soit le nom qu’on essaie de lui attribuer surtout lorsqu’il rejoint l’ennemi, ayant le choix entre des dizaines de pays pour s’y éxiler.
Quant à nos dirigeants politiques, il y en a évidemment qui ne sont pas qualifiés mais cela ne nous éloigne pas du véritable responsables des misères et souffrances de notre peuple : le régime marocain.
Maints dangers entourent notre peuple qui lutte toujours contre l’occupation marocaine et l’injustice de la commaunuté internationale mais ce type de critiques peut encore nuire plus à la cause sahraouie.
Bienvenue donc à toutes les critiques qui prennet en considération la spécifité politique et sociale de notre peuple, qui servent d’améliorer mais avant tout cela, celles qui sont conscientes qu’on est encore dans l’éxil et jusqu’à lors l’unité nationale reste notre véritable atout pour l’existence.
Mohamed Omar.
20.02.10
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