por Emhammed Ali Al Ghasi
El contenido de ese articulo es falso y contiene todo los ingredientes que los servicios secretos marroquies necesitan actualmente para intentar golpear de nuevo y fuerte al ya debilitado Movimiento saharaui.
Como todos sabemos, esos dos distinguidos y honorables hombres, son unos infatigables luchadores contra el invasor pero tambien siempre fueron fieles y lo siguen siendo, al respeto de su Pueblo y de sus instituciones.
Se hablo del tribalismo de esos brillantes dirigentes, tambien ello es muy falso, pues la mayoria de sus familiares cayeron en el campo de batalla y los que siguen vivos ahi estan resistiendo como todos, que por cierto son los mas pobres de los refugiados de Tinduf y los mas desfavorecidos en todos los campos.
Es importante señalar aqui, que los servicios secretos marroquies saben que Bachir Mustafa ya esta mas o menos " neutralizado " y que Abdelaziz tambien no esta en sus mejores momentos. Ahora pues quieren intentar tocar a los mas Duros, siempre claro esta con el objetivo de intentar romper las bases en las cuales se ciemienta la Resistencia saharaui.
Saludos cordiales
Emhammed Ali Al Ghasi
26.04.14
lembarrem[at]gmail.com
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Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
26.4.14
23.4.14
VOICI CE QUE LE RESTE DE LA MAURITANIE A FAIT DE LA RÉGION DE TIRIS-ZEMOUR
par Maître Takioullah Eidda
Au cours des dernières semaines, deux articles relatifs à la région du Nord nous ont été présentés. Le premier soumis par le journaliste M. S. Beheite, dont les connaissances de Tiris-Zemour et ses problèmes ne sont plus à démontrer; le deuxième fut soumis par notre Doyen Mohamed Ould Soueilem. Sans vouloir entrer dans les interprétations socio-culturelles, il faut souligner ici que tous ces articles, tant celui de M. Beheite que Mohamed Ould Soueilem, reconnaissent sans équivoque une réalité historique, à savoir que la région du Nord, particulièrement le Tiris-Zemour, a donné tant pour le reste de la Mauritanie.
Tout d’abord, elle a lui a permis de naitre en tant que pays, comme le reconnaissait si bien feu le Président Mokhtar Ould Daddah dans ses mémoires.
Elle a donné les fruits de ses richesses minières et halieutiques, grâce auxquelles des générations de jeunes ont pu étudier, permettant ainsi à une élite et une administration de naitre et de se développer dans ce pays.
Ces mêmes richesses ont permis à plusieurs régions du centre et de l’Est du pays de se désenclaver.
Elles ont permis en outre à tant de mauritaniens de se soigner et à des agriculteurs de semer les berges du fleuve, poumon de notre économie verte.
Et pour finir, le Tiris-Zemour a permis à tant d’éleveurs de l’Est de la Mauritanie de profiter de son espace, béni de Dieu, en pâturant dans un environnement sain, unique et inégalé, et ce, sans jamais se sentir étrangers, si bien qu’aucun historien ne peut relever un incident quelconque à Tiris relatif à un problème de transhumance ou de partage d’un point d’eau!
Mais alors qu’est ce que la Mauritanie a donné, en contre partie, à la région Tiris-Zemour? Rien! Absolument Rien!
Feu Mokhtar Ould Daddah a fait de cette région un terrain de bataille entre frères et voisins et on connait la suite. Durant les dix huit années de son régime, le Tiris-Zemour n’avait connu aucune réalisation d’intérêt public planifiée ou financée à même le budget de l’État. Pas une seule! Cette région se contentait des charités et des restants de la défunte MIFERMA.
La ville de Fdérick est restée tel que les français l’avaient laissée. Idem pour Bir-Mougrein. Des villes qui ressemblaient à des termitières du Parc de Kakadu en Australie, avec quelques familles agonisantes abandonnées par leurs enfants pour absence de perspectives et d’espoir. Et les quelques uns qu’y sont restés, finissaient par payer de leurs vies, à force d’inhaler la poudre mortelle des minerais au fond des fosses des gisements de Lkidia, le tout afin de payer les salaires des fonctionnaires loin, là-bas, à Nouakchott.
Puis, en 1978, les officiers du Conseil Militaire du Salut National sont arrivés. Certes, ils ont arrêté l’écoulement de sang entres les frères sahraouis et mauritaniens, ce qui est déjà beaucoup et très précieux dans les circonstances pour nous tous. Mais, en dehors de cette action pacificatrice et correctrice, rien de concret, ni de visible économiquement parlant pour la région!
En 1984, vint le régime de Mouaouiya Ould Taya. Alors là, c’est le comble du malheur: la ville de Zouerate est allée rejoindre celle de F’Dérick et de Bir-Mougrein dans la misère et l’abandon. La redevance de l’exploitation frénétique des gisements miniers de Tiris-Zemour fut fixée à 1 500.000 ouguiyas par année pour F’Dérick; 1 500.000 ouguiyas pour Zouerate et 1 500.000 ouguiyas pour Bir-Mougrein!!!???.
Appauvrie, isolée et enclavée derrière le fameux cordon dunaire d’Ezefale et les pierres pointues tranchantes d’El Baten, la région de Tiris-Zemour fut délaissée aux trafiquants de drogues, de cigarettes, d’armes, d’immigration clandestine et au Grand banditisme de tout genre.
À l’arrivée de la CMJD en 2005, le Président Ély Ould Mohamed Vall a eu le mérite d’avoir pris l’initiative de réhabilité les grandes artères de la ville de Zouerate et la route entre cette ville et F’Dérick, toutes devenues impraticables et dangereusement mortelles.
Sa décision d’asphalter le tronçon de treize (13) Km, traversant le très pénible cordon dunaire d’Ezefal, est ici à saluer tout particulièrement.
Au mois de novembre 2010, le Président Mohamed Ould Abdelaziz est venu en visite dans la région de Tiris-Zemour. Lors de ce passage, le Président a tout d’abord reconnu le délaissement dont la région a été longtemps victime sous les régimes successifs qui l’ont précédé. Et c’est là où il a pris l’engagement formel devant les populations de la région qu’il changerait cette fatalité.
C’est alors que plusieurs projets ont vu le jour: des projets de ravitaillement en eau, d’électrification, de constructions d’hôpitaux et surtout, le lancement des travaux de construction de la route bitumée ralliant la Wilaya de Tiris-Zemour avec le reste du pays.
Plusieurs de ces projets sont aujourd’hui terminés ou sur le point de l’être. Bir-Oumgrein par exemple, est aujourd’hui électrifié 24/24, grâce à des deux groupes électrogènes en rotation, alors qu’elle était dans le noir total depuis le départ des français. Une usine de désalinage fournie de l’eau potable aux habitants de la ville. Son dispensaire a été inauguré en 2013. L’hôpital régionale de Zouerate a été lui aussi inauguré et aujourd’hui opérationnel à la grande satisfaction des populations de cette Wilaya. Aujourd’hui on est à la phase finale des branchements électriques et de la mise en place des canalisations d’eau potable. Plusieurs écoles ont été aussi construites à Zouerate, à Fdérick et à Bir-Mougrein.
En plus de ces actions, le Président Aziz a donné vie et vigueur à la Fondation Snim, comme structure importante de gestion des redevances octroyées aux villes de la Wilaya au titre de l’exploitation des ressources minières.
Le rôle principal de cette Fondation est de financer et réaliser les projets sociaux-économiques prioritaires selon le Conseil des élus et les administrateurs de la Wilaya.
Il aurait donc fallu attendre cinquante longues années pour qu’enfin la région du Tiris-Zemour attire l’intérêt du pouvoir central à Nouakchott.
Voilà pourquoi les gens du Nord apprécient les orientations politico-économiques du Président Aziz, puisqu’il a entendu leurs appels répétés et compris leur frustration, restée longtemps sans écho. Il serait malhonnête et ingrat de taire ou de minimiser l’intérêt que le Président en exercice a donné à la région de Tiris-Zemour.
Ceci dit, il faut que nos compatriotes mauritaniens, ailleurs dans ce pays, comprennent que l’insistance des gens du Nord à être entendu ne vise aucunement à les blâmer ou les exclure de leurs droits de profiter, dans le cadre d’une politique de péréquation juste et équitable, des richesses du pays où qu’elles s’y trouvent, y compris celles de Tiris-Zemour.
Loin de là! Leurs soucis est tout simplement que cette région du Nord, qui a tant donné, ait enfin le droit le plus élémentaire de recevoir sa juste part en tant que région productrice. Mais aussi d’être associée, en amont, dans l’élaboration et la planification des politiques publiques du pays.
En effet, la région de Tiris-Zemour est complètement absente de la haute structure de gestion de la SNIM, à savoir son CA et son ADG. Tout comme elle est absente de la table du Conseil des Ministres. Pourtant, ce haut lieu de prise de décisions relatives aux intérêts suprêmes du pays, doit refléter un équilibre régional, par opposition à l’équilibre ethnique et tribal (méthode longtemps adoptée, devenue inadaptée et désuète), et ce, par soucis de proximité et d’écoute des besoins des citoyens partout au pays, compte tenu des particularités indéniables de chacune de ses régions. Ce principe d’équilibre régional dans la gestion des affaires publiques est connu aujourd’hui de tous et adopté par les grandes économies avancées de ce monde. Car, il permet aux décideurs de prendre des décisions plus adaptées, plus ciblée, mieux suivies et, en fin de compte, plus efficaces.
À titre d’exemple, je suis de ceux et celles qui crois intimement que si les gens du Tiris-Zemour étaient associés aux prises de décisions à la table du Conseil des Ministres, la route ATAR-TIJIGJA n’aurait probablement pas été priorisée sur celle d’ATAR-F’DÉRICK, et ce, pour plusieurs raisons.
D’abord, la Wilaya de Tiris-Zemour est la seule à être encore enclavée et isolée de la capitale Nouakchott. Il est donc inconcevable de prioriser le régional sur le capital et l’accessoire sur le principal. De plus, l’intérêt économique de cette route est, somme toute, objectivement marginal, voire inexistant, surtout à court et au moyen terme. En effet, les politiques de désenclavement doivent reposer essentiellement sur deux considérations : la densité des populations à desservir ou l’importance économique de la région visée.
Or, quoi que disent certains, Atar-Tijigja ne répond ni à l’une ni à l’autre de ces considérations. Mieux, la vision stratégique de cette route n’a de sens que si le Tiris-Zemour est complètement désenclavé. Et comme cerise sur le gâteau, cette route Atar-Tijigja, est la plus couteuse et la plus difficile à réaliser, compte tenu de son tracé montagneux et sablonneux excessivement pénibles à travailler, alors que celle d’Atar-F’Dérick a été tracée et remblayée par les français bien avant l’indépendance (la N-1) et, en partie, praticable encore aujourd’hui.
En conclusion, les gens du terroir de la région de Tiris-Zemour ont le droit, et même le devoir, à l’instar de tous les autres ailleurs au pays, d’exprimer leurs besoins et de sensibiliser les décideurs et l’opinion publique nationale à cet égard. Ces cris d’alarme, de cœur ou encore de désespoir, ne doivent en aucun cas être interprétés par les compatriotes dans le reste de la Mauritanie comme étant un rejet, une négation, une culpabilisation, encore moins un blâme en bonne et due forme. Au contraire, c’est tout simplement une forme d’appel au sens de l’équité; l’entraide mauritanienne, qu’on connait bien chez-nous comme une vertu et une valeur viscérale de notre culture et ciment de notre tissu social.
Maître Takioullah Eidda, avocat
Québec, Canada
23.04.14
quebec171[at]gmail.com
-------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.
Au cours des dernières semaines, deux articles relatifs à la région du Nord nous ont été présentés. Le premier soumis par le journaliste M. S. Beheite, dont les connaissances de Tiris-Zemour et ses problèmes ne sont plus à démontrer; le deuxième fut soumis par notre Doyen Mohamed Ould Soueilem. Sans vouloir entrer dans les interprétations socio-culturelles, il faut souligner ici que tous ces articles, tant celui de M. Beheite que Mohamed Ould Soueilem, reconnaissent sans équivoque une réalité historique, à savoir que la région du Nord, particulièrement le Tiris-Zemour, a donné tant pour le reste de la Mauritanie.
Tout d’abord, elle a lui a permis de naitre en tant que pays, comme le reconnaissait si bien feu le Président Mokhtar Ould Daddah dans ses mémoires.
Elle a donné les fruits de ses richesses minières et halieutiques, grâce auxquelles des générations de jeunes ont pu étudier, permettant ainsi à une élite et une administration de naitre et de se développer dans ce pays.
Ces mêmes richesses ont permis à plusieurs régions du centre et de l’Est du pays de se désenclaver.
Elles ont permis en outre à tant de mauritaniens de se soigner et à des agriculteurs de semer les berges du fleuve, poumon de notre économie verte.
Et pour finir, le Tiris-Zemour a permis à tant d’éleveurs de l’Est de la Mauritanie de profiter de son espace, béni de Dieu, en pâturant dans un environnement sain, unique et inégalé, et ce, sans jamais se sentir étrangers, si bien qu’aucun historien ne peut relever un incident quelconque à Tiris relatif à un problème de transhumance ou de partage d’un point d’eau!
Mais alors qu’est ce que la Mauritanie a donné, en contre partie, à la région Tiris-Zemour? Rien! Absolument Rien!
Feu Mokhtar Ould Daddah a fait de cette région un terrain de bataille entre frères et voisins et on connait la suite. Durant les dix huit années de son régime, le Tiris-Zemour n’avait connu aucune réalisation d’intérêt public planifiée ou financée à même le budget de l’État. Pas une seule! Cette région se contentait des charités et des restants de la défunte MIFERMA.
La ville de Fdérick est restée tel que les français l’avaient laissée. Idem pour Bir-Mougrein. Des villes qui ressemblaient à des termitières du Parc de Kakadu en Australie, avec quelques familles agonisantes abandonnées par leurs enfants pour absence de perspectives et d’espoir. Et les quelques uns qu’y sont restés, finissaient par payer de leurs vies, à force d’inhaler la poudre mortelle des minerais au fond des fosses des gisements de Lkidia, le tout afin de payer les salaires des fonctionnaires loin, là-bas, à Nouakchott.
Puis, en 1978, les officiers du Conseil Militaire du Salut National sont arrivés. Certes, ils ont arrêté l’écoulement de sang entres les frères sahraouis et mauritaniens, ce qui est déjà beaucoup et très précieux dans les circonstances pour nous tous. Mais, en dehors de cette action pacificatrice et correctrice, rien de concret, ni de visible économiquement parlant pour la région!
En 1984, vint le régime de Mouaouiya Ould Taya. Alors là, c’est le comble du malheur: la ville de Zouerate est allée rejoindre celle de F’Dérick et de Bir-Mougrein dans la misère et l’abandon. La redevance de l’exploitation frénétique des gisements miniers de Tiris-Zemour fut fixée à 1 500.000 ouguiyas par année pour F’Dérick; 1 500.000 ouguiyas pour Zouerate et 1 500.000 ouguiyas pour Bir-Mougrein!!!???.
Appauvrie, isolée et enclavée derrière le fameux cordon dunaire d’Ezefale et les pierres pointues tranchantes d’El Baten, la région de Tiris-Zemour fut délaissée aux trafiquants de drogues, de cigarettes, d’armes, d’immigration clandestine et au Grand banditisme de tout genre.
À l’arrivée de la CMJD en 2005, le Président Ély Ould Mohamed Vall a eu le mérite d’avoir pris l’initiative de réhabilité les grandes artères de la ville de Zouerate et la route entre cette ville et F’Dérick, toutes devenues impraticables et dangereusement mortelles.
Sa décision d’asphalter le tronçon de treize (13) Km, traversant le très pénible cordon dunaire d’Ezefal, est ici à saluer tout particulièrement.
Au mois de novembre 2010, le Président Mohamed Ould Abdelaziz est venu en visite dans la région de Tiris-Zemour. Lors de ce passage, le Président a tout d’abord reconnu le délaissement dont la région a été longtemps victime sous les régimes successifs qui l’ont précédé. Et c’est là où il a pris l’engagement formel devant les populations de la région qu’il changerait cette fatalité.
C’est alors que plusieurs projets ont vu le jour: des projets de ravitaillement en eau, d’électrification, de constructions d’hôpitaux et surtout, le lancement des travaux de construction de la route bitumée ralliant la Wilaya de Tiris-Zemour avec le reste du pays.
Plusieurs de ces projets sont aujourd’hui terminés ou sur le point de l’être. Bir-Oumgrein par exemple, est aujourd’hui électrifié 24/24, grâce à des deux groupes électrogènes en rotation, alors qu’elle était dans le noir total depuis le départ des français. Une usine de désalinage fournie de l’eau potable aux habitants de la ville. Son dispensaire a été inauguré en 2013. L’hôpital régionale de Zouerate a été lui aussi inauguré et aujourd’hui opérationnel à la grande satisfaction des populations de cette Wilaya. Aujourd’hui on est à la phase finale des branchements électriques et de la mise en place des canalisations d’eau potable. Plusieurs écoles ont été aussi construites à Zouerate, à Fdérick et à Bir-Mougrein.
En plus de ces actions, le Président Aziz a donné vie et vigueur à la Fondation Snim, comme structure importante de gestion des redevances octroyées aux villes de la Wilaya au titre de l’exploitation des ressources minières.
Le rôle principal de cette Fondation est de financer et réaliser les projets sociaux-économiques prioritaires selon le Conseil des élus et les administrateurs de la Wilaya.
Il aurait donc fallu attendre cinquante longues années pour qu’enfin la région du Tiris-Zemour attire l’intérêt du pouvoir central à Nouakchott.
Voilà pourquoi les gens du Nord apprécient les orientations politico-économiques du Président Aziz, puisqu’il a entendu leurs appels répétés et compris leur frustration, restée longtemps sans écho. Il serait malhonnête et ingrat de taire ou de minimiser l’intérêt que le Président en exercice a donné à la région de Tiris-Zemour.
Ceci dit, il faut que nos compatriotes mauritaniens, ailleurs dans ce pays, comprennent que l’insistance des gens du Nord à être entendu ne vise aucunement à les blâmer ou les exclure de leurs droits de profiter, dans le cadre d’une politique de péréquation juste et équitable, des richesses du pays où qu’elles s’y trouvent, y compris celles de Tiris-Zemour.
Loin de là! Leurs soucis est tout simplement que cette région du Nord, qui a tant donné, ait enfin le droit le plus élémentaire de recevoir sa juste part en tant que région productrice. Mais aussi d’être associée, en amont, dans l’élaboration et la planification des politiques publiques du pays.
En effet, la région de Tiris-Zemour est complètement absente de la haute structure de gestion de la SNIM, à savoir son CA et son ADG. Tout comme elle est absente de la table du Conseil des Ministres. Pourtant, ce haut lieu de prise de décisions relatives aux intérêts suprêmes du pays, doit refléter un équilibre régional, par opposition à l’équilibre ethnique et tribal (méthode longtemps adoptée, devenue inadaptée et désuète), et ce, par soucis de proximité et d’écoute des besoins des citoyens partout au pays, compte tenu des particularités indéniables de chacune de ses régions. Ce principe d’équilibre régional dans la gestion des affaires publiques est connu aujourd’hui de tous et adopté par les grandes économies avancées de ce monde. Car, il permet aux décideurs de prendre des décisions plus adaptées, plus ciblée, mieux suivies et, en fin de compte, plus efficaces.
À titre d’exemple, je suis de ceux et celles qui crois intimement que si les gens du Tiris-Zemour étaient associés aux prises de décisions à la table du Conseil des Ministres, la route ATAR-TIJIGJA n’aurait probablement pas été priorisée sur celle d’ATAR-F’DÉRICK, et ce, pour plusieurs raisons.
D’abord, la Wilaya de Tiris-Zemour est la seule à être encore enclavée et isolée de la capitale Nouakchott. Il est donc inconcevable de prioriser le régional sur le capital et l’accessoire sur le principal. De plus, l’intérêt économique de cette route est, somme toute, objectivement marginal, voire inexistant, surtout à court et au moyen terme. En effet, les politiques de désenclavement doivent reposer essentiellement sur deux considérations : la densité des populations à desservir ou l’importance économique de la région visée.
Or, quoi que disent certains, Atar-Tijigja ne répond ni à l’une ni à l’autre de ces considérations. Mieux, la vision stratégique de cette route n’a de sens que si le Tiris-Zemour est complètement désenclavé. Et comme cerise sur le gâteau, cette route Atar-Tijigja, est la plus couteuse et la plus difficile à réaliser, compte tenu de son tracé montagneux et sablonneux excessivement pénibles à travailler, alors que celle d’Atar-F’Dérick a été tracée et remblayée par les français bien avant l’indépendance (la N-1) et, en partie, praticable encore aujourd’hui.
En conclusion, les gens du terroir de la région de Tiris-Zemour ont le droit, et même le devoir, à l’instar de tous les autres ailleurs au pays, d’exprimer leurs besoins et de sensibiliser les décideurs et l’opinion publique nationale à cet égard. Ces cris d’alarme, de cœur ou encore de désespoir, ne doivent en aucun cas être interprétés par les compatriotes dans le reste de la Mauritanie comme étant un rejet, une négation, une culpabilisation, encore moins un blâme en bonne et due forme. Au contraire, c’est tout simplement une forme d’appel au sens de l’équité; l’entraide mauritanienne, qu’on connait bien chez-nous comme une vertu et une valeur viscérale de notre culture et ciment de notre tissu social.
Maître Takioullah Eidda, avocat
Québec, Canada
23.04.14
quebec171[at]gmail.com
-------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.
VOICI CE QUE LE RESTE DE LA MAURITANIE A FAIT DE LA RÉGION DE TIRIS-ZEMOUR
21.4.14
Puntos claves en el informe del Secretario General de las N.U.
por Mahayub Labaihat
El informe del Secretario General de las N.U. aunque algunos no quieren verlo, ha sido un gran cataclismo para el invasor Estado Marroquí.
Las reacciones no se han hecho esperar, el cese fulminante del embajador Marroquí ante la ONU; la visita inesperada del déspota Marroquí a Dajla (TTOO); la reacción del embajador Francés ante la ONU sobre las insinuaciones de la aplicación de derecho de veto; toda la prensa marroquí sin excepción y sus aliados extranjeros centrados en el mismo mensaje propagandístico; la valoración negativa del Estado Español al informe del Secretario General de las N.U…
Los puntos clave que pueden socavar los cimientos del invasor: 93, 94, 97 y 100. (1)
El 93, que le indica al Estado Marroquí lo que es respecto del Sahara Occidental: INVASOR.
El 94, uno de los más importantes, que viene a decir que si el enfoque de negociación que se viene desarrollando desde el año 2007, no da resultados fructíferos, en la próxima reunión de información del Consejo de Seguridad en octubre de 2014, se examinará todo el proceso de negociación, algo que no desea el invasor Estado Marroquí, que está muy bien con el status quo actual, ni guerra ni paz y explota los recursos naturales que le generan grandes beneficios.
El 97, dice textualmente: “Teniendo en cuenta que va en aumento el interés por los recursos naturales del Sáhara Occidental, es oportuno exhortar a todos los agentes pertinentes a que reconozcan, de conformidad con el Artículo 73 del Capítulo XI de la Carta”.
El artículo 73 dice: “Los Miembros de las Naciones Unidas que tengan o asuman la responsabilidad de administrar territorios cuyos pueblos no hayan alcanzado todavía la plenitud del gobierno propio, reconocen el principio de que los intereses de los habitantes de esos territorios están por encima de todo, aceptan como un encargo sagrado la obligación de promover en todo lo posible, dentro del sistema de paz y de seguridad internacionales establecido por esta Carta, el bienestar de los habitantes de esos territorios, y asimismo se obligan:
El 100, en este punto se centró el caballo de batalla como todos los años, es relativo a los DDHH, del que al final se suprimió la palabra “mecanismo”, sigue diciendo:” el objetivo final sigue siendo la vigilancia sostenida, independiente e imparcial de la situación de los derechos humanos en el Territorio y en los campamentos.” Esto quiere decir que todavía puede suceder cualquier cosa de aquí al próximo miércoles, pero los saharauis acostumbrados a las puñaladas traperas del Consejo de Seguridad abanderado por Francia, nunca esperamos nada bueno de dicho organismo, pero confiemos, el miércoles no está muy lejos.
(1) http://www.un.org/es/comun/docs/index.asp?symbol=S%2F2014%2F258&referer=http%3A%2F%2Fwww.un.org%2Fes%2Fsc%2Fdocuments%2Fsgreports%2F2014.shtml&Lang=S
Mahayub Labaihat
21.04.14
ma_ni65[at]yahoo.es
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Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
El informe del Secretario General de las N.U. aunque algunos no quieren verlo, ha sido un gran cataclismo para el invasor Estado Marroquí.
Las reacciones no se han hecho esperar, el cese fulminante del embajador Marroquí ante la ONU; la visita inesperada del déspota Marroquí a Dajla (TTOO); la reacción del embajador Francés ante la ONU sobre las insinuaciones de la aplicación de derecho de veto; toda la prensa marroquí sin excepción y sus aliados extranjeros centrados en el mismo mensaje propagandístico; la valoración negativa del Estado Español al informe del Secretario General de las N.U…
Los puntos clave que pueden socavar los cimientos del invasor: 93, 94, 97 y 100. (1)
El 93, que le indica al Estado Marroquí lo que es respecto del Sahara Occidental: INVASOR.
El 94, uno de los más importantes, que viene a decir que si el enfoque de negociación que se viene desarrollando desde el año 2007, no da resultados fructíferos, en la próxima reunión de información del Consejo de Seguridad en octubre de 2014, se examinará todo el proceso de negociación, algo que no desea el invasor Estado Marroquí, que está muy bien con el status quo actual, ni guerra ni paz y explota los recursos naturales que le generan grandes beneficios.
El 97, dice textualmente: “Teniendo en cuenta que va en aumento el interés por los recursos naturales del Sáhara Occidental, es oportuno exhortar a todos los agentes pertinentes a que reconozcan
El artículo 73 dice: “Los Miembros de las Naciones Unidas que tengan o asuman la responsabilidad de administrar territorios cuyos pueblos no hayan alcanzado todavía la plenitud del gobierno propio, reconocen el principio de que los intereses de los habitantes de esos territorios están por encima de todo, aceptan como un encargo sagrado la obligación de promover en todo lo posible, dentro del sistema de paz y de seguridad internacionales establecido por esta Carta, el bienestar de los habitantes de esos territorios, y asimismo se obligan:
a. a asegurar, con el debido respeto a la cultura de los pueblos respectivos, su adelanto político, económico, social y educativo, el justo tratamiento de dichos pueblos y su protección contra todo abuso; b. a desarrollar el gobierno propio, a tener debidamente en cuenta las aspiraciones políticas de los pueblos, y a ayudarlos en el desenvolvimiento progresivo de sus libres instituciones políticas, de acuerdo con las circunstancias especiales de cada territorio, de sus pueblos y de sus distintos grados de adelanto; c. a promover la paz y la seguridad internacionales; d. a promover medidas constructivas de desarrollo, estimular la investigación, y cooperar unos con otros y, cuando y donde fuere del caso, con organismos internacionales especializados, para conseguir la realización práctica de los propósitos de carácter social, económico y científico expresados en este Artículo; y e. a transmitir regularmente al Secretario General, a título informativo y dentro de los límites que la seguridad y consideraciones de orden constitucional requieran, la información estadística y de cualquier otra naturaleza técnica que verse sobre las condiciones económicas, sociales y educativas de los territorios por los cuales son respectivamente responsables, que no sean de los territorios a que se refieren los Capítulos XII y XIII de esta Carta. Aquí no caben medias tintas, todas las actividades que se están desarrollando en el Sahara Occidental son ILEGALES porque los intereses de los habitantes del Territorio No Autónomo están por encima de todo y estos no quieren que sus recursos naturales sean explotados por el ocupante, ejemplo el Acuerdo de Pesca celebrado entre el Estado Invasor ( Marruecos) y la Unión Europea.
(1) http://www.un.org/es/comun/docs/index.asp?symbol=S%2F2014%2F258&referer=http%3A%2F%2Fwww.un.org%2Fes%2Fsc%2Fdocuments%2Fsgreports%2F2014.shtml&Lang=S
Puntos claves en el informe del Secretario General de las N.U.
18.4.14
Fool's april o dia de los santos Inocentes
por Lagdaf Salec Lareibi
El día de las bromas de abril (en inglés April fools' day), también conocido como pez o pescado de abril (traducción literal del francés poissons d'avril o del italiano pesce d'aprile), es una fiesta dedicada a las bromas también llamado día de los Santos Inocentes. Se celebra en Francia, Finlandia, Australia, Galicia, Alemania, Italia, Bélgica, Reino Unido (y por tradición británica Portugal, Estados Unidos, Brasily otros países) mes de abril.
Se festeja el 28 de diciembre, en algunos paises latinos y se frecuenta gastar bromas, a las que una vez desveladas, se acompaña con la frase "inocente, inocente" en España, "que la inocencia te valga" en Argentina y en México se dice ''inocente palomita, ''que te dejaste engañar, sabiendo que en este día en nadie se puede confiar. Además es común que en los diarios sensacionalistas aparezcan titulares escandalosos que al final del texto donde se desarrolla la noticia, revelan al lector que cayó en una broma por el "Día de los Inocentes".
La práctica comenzó durante el reinado de Constantino, cuando un grupo de bufones de la corte y le dijo al emperador romano que podrían hacer un mejor trabajo de dirigir el imperio. Constantino, permitió un bufón llamado Kugel para ser rey por un día. Kugel aprobó un edicto pidiendo cosas absurdas en ese día, y la costumbre se convirtió en un evento anual.
Parece que todos los meses de abril , el pueblo saharaui sufre este tipo de inocentadas y no escarmienta . Hoy hemos recibido la noticia , de que los EEUU ha preparado una resolucion para proceder a la renovacion del mandato de la MINURSO , pero este acuerdo no incluira la peticion de la ONU de crear un mecanismo para la supervision de los derechos humanos ,recordando que en el ABRIL pasado difiere totalmente o quizas era una broma mas de la diplomacia Americana
El senor Margallo parece que se adelanto un poco a la fecha del 28 de diciembre y declara en Argel su posicion a favor de la autodeterminacion del pueblo saharaui , dentro del marco de las resoluciones de NNUU , Mientras el ministerio de exteriores , bajo ordenes de este senor se posiccionaba y alababa los ''esfuerzos de Marruecos en materia de derchos humanos''. Para refrescar un poco nuestras memorias sobre el pasado ABRIL . Esta fue la posicion de ESPANA :
SALUDOS A TODOS ,,,,,,, from Dublin
Lagdaf Salec Lareibi
estotakoy[at]hotmail.com
18.04.14
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
El día de las bromas de abril (en inglés April fools' day), también conocido como pez o pescado de abril (traducción literal del francés poissons d'avril o del italiano pesce d'aprile), es una fiesta dedicada a las bromas también llamado día de los Santos Inocentes. Se celebra en Francia, Finlandia, Australia, Galicia, Alemania, Italia, Bélgica, Reino Unido (y por tradición británica Portugal, Estados Unidos, Brasily otros países) mes de abril.
Se festeja el 28 de diciembre, en algunos paises latinos y se frecuenta gastar bromas, a las que una vez desveladas, se acompaña con la frase "inocente, inocente" en España, "que la inocencia te valga" en Argentina y en México se dice ''inocente palomita, ''que te dejaste engañar, sabiendo que en este día en nadie se puede confiar. Además es común que en los diarios sensacionalistas aparezcan titulares escandalosos que al final del texto donde se desarrolla la noticia, revelan al lector que cayó en una broma por el "Día de los Inocentes".
La práctica comenzó durante el reinado de Constantino, cuando un grupo de bufones de la corte y le dijo al emperador romano que podrían hacer un mejor trabajo de dirigir el imperio. Constantino, permitió un bufón llamado Kugel para ser rey por un día. Kugel aprobó un edicto pidiendo cosas absurdas en ese día, y la costumbre se convirtió en un evento anual.
Parece que todos los meses de abril , el pueblo saharaui sufre este tipo de inocentadas y no escarmienta . Hoy hemos recibido la noticia , de que los EEUU ha preparado una resolucion para proceder a la renovacion del mandato de la MINURSO , pero este acuerdo no incluira la peticion de la ONU de crear un mecanismo para la supervision de los derechos humanos ,recordando que en el ABRIL pasado difiere totalmente o quizas era una broma mas de la diplomacia Americana
El senor Margallo parece que se adelanto un poco a la fecha del 28 de diciembre y declara en Argel su posicion a favor de la autodeterminacion del pueblo saharaui , dentro del marco de las resoluciones de NNUU , Mientras el ministerio de exteriores , bajo ordenes de este senor se posiccionaba y alababa los ''esfuerzos de Marruecos en materia de derchos humanos''. Para refrescar un poco nuestras memorias sobre el pasado ABRIL . Esta fue la posicion de ESPANA :
España espera que Estados Unidos presente una nueva propuesta de resolución sobre el Sáhara, después de que dos países del llamado Grupo de Amigos, y también del Consejo de Seguridad de la ONU, Francia y Rusia, hayan rechazado encargar a la misión de Naciones Unidas para la excolonia española (MINURSO) la vigilancia del respeto de los derechos humanos. El ministro español de Asuntos Exteriores, José Manuel García-Margallo, ha calificado de “buen intento” la iniciativa estadounidense, a pesar de que España la consideraba inviable sin el acuerdo de Marruecos, y ha declarado estar “a la espera” de que Washington presente una nueva iniciativa, lo que debe producirse en los próximos días.PS ,,, esperemos que el dia de la independencia no sea en mes de ABRIL ... NI DICIEMBRE ... PODRIA SER UNA INOCENTADA MAS.. QUE DE LOS 10 RESTANTES ELIJAN EL QUE QUIERAN
España no se ha pronunciado en contra de la propuesta estadounidense, ya que lo han hecho Francia y Rusia y las decisiones en el seno del Grupo de ''Amigos'' del Sáhara (que reúne a Francia, Reino Unido, EE UU, Reino Unido y España) se adoptan por unanimidad. En todo caso, Madrid la consideraba “poco útil” ya que la MINURSO se basa en el capítulo VI de la Carta de Naciones Unidas – que permite el uso de la fuerza para cumplir sus cometidos—y su aplicación habría resultado inviable sin la cooperación de Marruecos, que la rechaza de plano. Así se lo explicó el ministro Margallo .
Hoy en declaraciones a la prensa , el senor Bujari Ahmed, representante de nuestro pueblo ante las NNUU se siente DECEPCIONADO , creo que todos estamos mas que decepcionados , hartos de ver nuestros hijos torturados , nuestras mujeres maltartadas y nosotros impotentes ante esta situacion que se repite todos los meses de ABRIL ..
SALUDOS A TODOS ,,,,,,, from Dublin
Lagdaf Salec Lareibi
estotakoy[at]hotmail.com
18.04.14
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
Fool's april o dia de los santos Inocentes
16.4.14
Marruecos cava su propia tumba. ¿Vigilancia de los DD.HH mediante un Mecanismo o a través de una Colaboración? por Huneifa Abi Rabiaa
por Haddamin Moulud Said
Antes los USA y, ahora, Ban Ki Moon, insisten en la necesidad de crear un Mecanismo para la vigilancia independiente, imparcial y permanente de los DD.HH.
Sin embargo, Marruecos, apoyado por Francia y el perverso Margallo, insisten en que la vigilancia de los DD.HH debe encomendarse a la colaboración entre Marruecos y los Organismos de NN.UU radicados en Ginebra. Es decir, la vigilancia de los DD.HH en el Territorio No Autónomo debe encomendarse a la colaboración entre los Organismos marroquíes y el ACNUDH. En otras palabras, hay que dejar que el lobo cuide de las ovejas y, a caso, colocar a un galgo a unas mil leguas de distancia.
Antes de entrar en materia, téngase en cuenta cómo opera el llamado Sistema de Procedimientos Especiales de NN.UU. Es decir, cómo, cuándo y de qué manera pueden los Relatores Especiales vigilar la situación de los DD.HH en un determinado país. Y sólo hay dos maneras:
UNA.- Invitación Permanente a los Procedimientos Especiales; y
DOS.- Invitaciones concretas.
Una Invitación Permanente es una invitación cursada por un gobierno a todos los Procedimientos Especiales Temáticos, por la que ese gobierno declara estar dispuestos a recibir visitas de los Relatores Especiales. No es el caso de Marruecos.
En cambio, una Invitación Concreta es cuando un Estado gamberro, como Marruecos, cierra el territorio a cal y canto, y sólo invita a determinados Relatores cuando le interesa.
¿Cabe hablar, entonces, de una colaboración cuando el Estado en cuestión se niega a cursar una Invitación Permanente, tal y como le reclaman constantemente los informes de NN.UU?.
Esto es lo que decía el Párrafo 121 del Informe de BKM de 01-04-2011:
“Aprecio el compromiso declarado de Marruecos de lograr un acceso sin reservas ni trabas a todos los procedimientos especiales del Consejo de Derechos Humanos”.
Sin duda alguna, esta es la pregunta que se hacen los funcionarios ginebrinos en materia de DD.HH.
Para frenar la imposición de un mandato que atribuya, a la MINURSO, la vigilancia de los DD.HH, Marruecos, viene empleando, desde hace tiempo, una táctica consistente en cursar invitaciones a cuentagotas con tal de exhibir una supuesta colaboración con el Sistema de los Procedimientos Especiales. Así lo hizo, por ejemplo, en:
Pero hay más. De un total de 37 Relatores Especiales o Grupos de Trabajo sobre DD.HH, Marruecos, sólo ha permitido el acceso al Territorio a 4 Relatores Especiales. Un número verdaderamente pobre para un país que, al igual que la Sudáfrica del Apartheid, ocupa un Territorio No Autónomo.
La invitación que Marruecos acaba de cursar a tres Relatores Especiales no guarda relación alguna con el TNA y está hecha sólo para la galería, puesto que esos Relatores Especiales se dedican a temas que no afectan a los DD. HH en el TNA. (Marruecos ha invitado al R.E. para la Independencia de los Jueces, la brasileña Gabriela Knaul y al R.E. para la Libertad Religiosa y de Creencia, el alemán Heiner Bielefeldt).
Sin embargo, Marruecos, sigue sin hacer caso a la solicitud formulada por el Relator Especial para la Libertad de Asociación y de Reunión, cuya solicitud fue formulada el 16-09-2011 y recordada, nuevamente, el pasado 30-10-2013.
Marruecos, tampoco, ha cursado una invitación al importante R.E. para los Defensores de los DD.HH, la ugandesa Margaret Sekaggya, cuya visita es muy necesaria a la luz de los informes de las más reputadas ONGs que trabajan sobre la cuestión de los DD.HH.
Atosigado, pues, por una tremebunda presión internacional, el Rey Mohamed 6, ha decidido cambiar de Seleccionador a tres días del partido más importante. El nerviosismo en Palacio es, entonces, evidente. Y como quiera que Marruecos es un país cuya política exterior gira, por completo, en torno a la cuestión del Sahara Occidental, el Rey, ha decidido llevar, hacia Nueva York, a su anterior Representante en Ginebra, porque ahora lo que más le urge, a Marruecos, es la cuestión de los DD.HH en el TNA.
El nuevo embajador marroquí en NN.UU., Omar Hillale, apodado el Hooligan por reputadas ONGs internacionales, por su comportamiento gamberresco en materia de DD.HH, ha cavado la propia tumba de Marruecos, sin que el Reyezuelo se entere.
Y es que a quién se le ocurre invitar a la Alta Comisaria del ACNUDH? El Polisario lleva años solicitando que la Sra. Navi Pillay, sudafricana de ascendencia hindú, visite el territorio y, Marruecos, acaba de servírselo en bandeja.
Decimos que ha cavado su propia tumba porque estamos convencidos de que el Informe que vaya a presentar la Alta Comisaria del ACNUDH va a ser demoledor para Marruecos. Y lo creemos así, con base en lo siguiente:
1.- Ya existe, aunque secreto, un Informe del ACNUR (el Organismo primo hermano del ACNUDH), donde Marruecos sale muy mal parado;
2.- La necesidad de establecer un Mecanismo para la vigilancia de los DD.HH y atribuirlo a la MINURSO, no es un invento del Polisario, sino una exigencia de Ban Ki Moon. Y es del todo punto de vista lógico que tal demanda, no sea una apetencia causal de BKM, sino una exigencia de las agencias ginebrinas de NN.UU, o sea del ACNUDH.
Este dato, quizás, explique, en parte, la premonición de Ahmed Bujari al afirmar que el 2015 será un año crucial para el Sahara Occidental.
Haddamin Moulud Said
16.04.14
ibnuabirabiaa@yahoo.es
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
Antes los USA y, ahora, Ban Ki Moon, insisten en la necesidad de crear un Mecanismo para la vigilancia independiente, imparcial y permanente de los DD.HH.
Sin embargo, Marruecos, apoyado por Francia y el perverso Margallo, insisten en que la vigilancia de los DD.HH debe encomendarse a la colaboración entre Marruecos y los Organismos de NN.UU radicados en Ginebra. Es decir, la vigilancia de los DD.HH en el Territorio No Autónomo debe encomendarse a la colaboración entre los Organismos marroquíes y el ACNUDH. En otras palabras, hay que dejar que el lobo cuide de las ovejas y, a caso, colocar a un galgo a unas mil leguas de distancia.
Antes de entrar en materia, téngase en cuenta cómo opera el llamado Sistema de Procedimientos Especiales de NN.UU. Es decir, cómo, cuándo y de qué manera pueden los Relatores Especiales vigilar la situación de los DD.HH en un determinado país. Y sólo hay dos maneras:
UNA.- Invitación Permanente a los Procedimientos Especiales; y
DOS.- Invitaciones concretas.
Una Invitación Permanente es una invitación cursada por un gobierno a todos los Procedimientos Especiales Temáticos, por la que ese gobierno declara estar dispuestos a recibir visitas de los Relatores Especiales. No es el caso de Marruecos.
En cambio, una Invitación Concreta es cuando un Estado gamberro, como Marruecos, cierra el territorio a cal y canto, y sólo invita a determinados Relatores cuando le interesa.
¿Cabe hablar, entonces, de una colaboración cuando el Estado en cuestión se niega a cursar una Invitación Permanente, tal y como le reclaman constantemente los informes de NN.UU?.
Esto es lo que decía el Párrafo 121 del Informe de BKM de 01-04-2011:
“Aprecio el compromiso declarado de Marruecos de lograr un acceso sin reservas ni trabas a todos los procedimientos especiales del Consejo de Derechos Humanos”.
Sin duda alguna, esta es la pregunta que se hacen los funcionarios ginebrinos en materia de DD.HH.
Para frenar la imposición de un mandato que atribuya, a la MINURSO, la vigilancia de los DD.HH, Marruecos, viene empleando, desde hace tiempo, una táctica consistente en cursar invitaciones a cuentagotas con tal de exhibir una supuesta colaboración con el Sistema de los Procedimientos Especiales. Así lo hizo, por ejemplo, en:
- 2014, o sea, 2 días antes del Informe de GBK, al cursar una invitación a la propia Alta ComisaEl 24-02-2012, o sea, un mes antes del Informe de BKM, cursando una invitación al Relator Especial para la Tortura;
- 08-04ria del ACNUDH y a tres Relatores Especiales.
Pero hay más. De un total de 37 Relatores Especiales o Grupos de Trabajo sobre DD.HH, Marruecos, sólo ha permitido el acceso al Territorio a 4 Relatores Especiales. Un número verdaderamente pobre para un país que, al igual que la Sudáfrica del Apartheid, ocupa un Territorio No Autónomo.
La invitación que Marruecos acaba de cursar a tres Relatores Especiales no guarda relación alguna con el TNA y está hecha sólo para la galería, puesto que esos Relatores Especiales se dedican a temas que no afectan a los DD. HH en el TNA. (Marruecos ha invitado al R.E. para la Independencia de los Jueces, la brasileña Gabriela Knaul y al R.E. para la Libertad Religiosa y de Creencia, el alemán Heiner Bielefeldt).
Sin embargo, Marruecos, sigue sin hacer caso a la solicitud formulada por el Relator Especial para la Libertad de Asociación y de Reunión, cuya solicitud fue formulada el 16-09-2011 y recordada, nuevamente, el pasado 30-10-2013.
Marruecos, tampoco, ha cursado una invitación al importante R.E. para los Defensores de los DD.HH, la ugandesa Margaret Sekaggya, cuya visita es muy necesaria a la luz de los informes de las más reputadas ONGs que trabajan sobre la cuestión de los DD.HH.
Atosigado, pues, por una tremebunda presión internacional, el Rey Mohamed 6, ha decidido cambiar de Seleccionador a tres días del partido más importante. El nerviosismo en Palacio es, entonces, evidente. Y como quiera que Marruecos es un país cuya política exterior gira, por completo, en torno a la cuestión del Sahara Occidental, el Rey, ha decidido llevar, hacia Nueva York, a su anterior Representante en Ginebra, porque ahora lo que más le urge, a Marruecos, es la cuestión de los DD.HH en el TNA.
El nuevo embajador marroquí en NN.UU., Omar Hillale, apodado el Hooligan por reputadas ONGs internacionales, por su comportamiento gamberresco en materia de DD.HH, ha cavado la propia tumba de Marruecos, sin que el Reyezuelo se entere.
Y es que a quién se le ocurre invitar a la Alta Comisaria del ACNUDH? El Polisario lleva años solicitando que la Sra. Navi Pillay, sudafricana de ascendencia hindú, visite el territorio y, Marruecos, acaba de servírselo en bandeja.
Decimos que ha cavado su propia tumba porque estamos convencidos de que el Informe que vaya a presentar la Alta Comisaria del ACNUDH va a ser demoledor para Marruecos. Y lo creemos así, con base en lo siguiente:
1.- Ya existe, aunque secreto, un Informe del ACNUR (el Organismo primo hermano del ACNUDH), donde Marruecos sale muy mal parado;
2.- La necesidad de establecer un Mecanismo para la vigilancia de los DD.HH y atribuirlo a la MINURSO, no es un invento del Polisario, sino una exigencia de Ban Ki Moon. Y es del todo punto de vista lógico que tal demanda, no sea una apetencia causal de BKM, sino una exigencia de las agencias ginebrinas de NN.UU, o sea del ACNUDH.
Este dato, quizás, explique, en parte, la premonición de Ahmed Bujari al afirmar que el 2015 será un año crucial para el Sahara Occidental.
Haddamin Moulud Said
16.04.14
ibnuabirabiaa@yahoo.es
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
Marruecos cava su propia tumba. ¿Vigilancia de los DD.HH mediante un Mecanismo o a través de una Colaboración? por Huneifa Abi Rabiaa
9.4.14
De la enésima represión se atisba la solución
por Ahmed Hatra
Marruecos, continuamente ha reprimido violentamente a la indefensa población saharaui en las diferentes ciudades del sahara occidental, cuando ejercían su legítimo derecho de manifestación, causando heridos y destrozos de viviendas, donde la policía entraban por la fuerza y llegaron a maltratar ancianos, mujeres y menores. Actitud que los políticos de marruecos no han tenido en cuenta, el pronóstico y las consecuencias que conlleva esa actitud a nivel internacional, algo similar a la infamia que sufrió su política y el desgaste de imagen que padeció después del desmantelamiento del campamento de gdeim izik, ya que algunas de las intervenciones policiales se han hecho en presencia del emisario de la ONU durante sus pasadas visitas a las grandes ciudades, es decir; que Ross ha presenciado físicamente algunas de las las torturas que lleva el pueblo Saharaui padeciendo desde el inicio de la invasión hasta el momento dentro de un rotundo boicot informativo marroquí haciendo del Sahara occidental una macro prisión a los nativos.
Es lamentable ver cómo el ensañamiento del ejército y de las fuerzas de seguridad marroquíes con los saharauis no ha tenido la más mínima reacción de condena por parte de los gobiernos del mundo o bien podemos decir; los democráticos en occidente que han saboreado la de-gustación de la libertad mediante sus periódicas rondas de consultas equitativas y el estado de derecho que ejercen sus gobiernos por el bien de sus conciudadanos o por los gobiernos progresistas de izquierdas, ya que sus pueblos han tenido situaciones similares a la nuestra durante la época colonial o por los gobiernos árabes y musulmanes que nos vinculamos a ellos mediante el idioma y la religión, esta última que prohíbe la injusticia entre los individuos como entre las comunidades y cofradías e invoca la prudencia de la autoridad ante cualquier evento contra las personas, además prohíbe cualquier modo de violación a la intimidad dentro o fuera del hábitat.
El constante ensañamiento de las fuerzas de seguridad marroquíes contra la indefensa población saharaui hizo cada vez más se atisba la solución del conflicto y le da más importancia en los diferentes organismos del mundo por su sensibilidad humana.
Si lamentamos la falta de reacción de los gobiernos occidentales, aún lo es más el silencio del Gobierno de España, cuando sin mayor duda es el responsable de la situación que vive el pueblo saharaui, ya que no cumplió su obligación de descolonizar el territorio y lo entregó a Marruecos.
Naciones unidas tiene ahora la ocasión de demostrar, mediante una declaración en el consejo de seguridad basada en los testimonios que ha presenciado su enviado durante su estancia en las ciudades del Sahara, que está a favor de que la misión de Naciones Unidas para el Sáhara Occidental (MINURSO) tenga entre sus cometidos la vigilancia del respeto a los Derechos Humanos, a la vez que debe condenar firmemente la brutal actuación de las fuerzas de seguridad marroquíes, una reprobación a la que deberían sumarse todos los estados miembros de la más alta instancia internacional debido a que el asunto es limitado a su aspecto humanitario.
Casualmente la represión que por enésima vez que esta sufriendo la población saharaui en las zonas ocupadas por reclamar sus derechos ha sido respondida oficialmente por el rey Mohamed VI en su discurso en la cámara de diputados, cuando reprocho a los parlamentarios marroquíes falta de implicación y actuaciones insuficientes en la defensa de sus argucias neo coloniales y por consiguiente esta intentando desviar la opinión pública internacional de sus crímenes en el Sahara, en crear una situación de inestabilidad con Argelia, reacción que lo deja agazapado debajo de su política de despotismo.
Ahmed Hatra
hetra2[at]hotmail.com
09.04.14
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
Marruecos, continuamente ha reprimido violentamente a la indefensa población saharaui en las diferentes ciudades del sahara occidental, cuando ejercían su legítimo derecho de manifestación, causando heridos y destrozos de viviendas, donde la policía entraban por la fuerza y llegaron a maltratar ancianos, mujeres y menores. Actitud que los políticos de marruecos no han tenido en cuenta, el pronóstico y las consecuencias que conlleva esa actitud a nivel internacional, algo similar a la infamia que sufrió su política y el desgaste de imagen que padeció después del desmantelamiento del campamento de gdeim izik, ya que algunas de las intervenciones policiales se han hecho en presencia del emisario de la ONU durante sus pasadas visitas a las grandes ciudades, es decir; que Ross ha presenciado físicamente algunas de las las torturas que lleva el pueblo Saharaui padeciendo desde el inicio de la invasión hasta el momento dentro de un rotundo boicot informativo marroquí haciendo del Sahara occidental una macro prisión a los nativos.
Es lamentable ver cómo el ensañamiento del ejército y de las fuerzas de seguridad marroquíes con los saharauis no ha tenido la más mínima reacción de condena por parte de los gobiernos del mundo o bien podemos decir; los democráticos en occidente que han saboreado la de-gustación de la libertad mediante sus periódicas rondas de consultas equitativas y el estado de derecho que ejercen sus gobiernos por el bien de sus conciudadanos o por los gobiernos progresistas de izquierdas, ya que sus pueblos han tenido situaciones similares a la nuestra durante la época colonial o por los gobiernos árabes y musulmanes que nos vinculamos a ellos mediante el idioma y la religión, esta última que prohíbe la injusticia entre los individuos como entre las comunidades y cofradías e invoca la prudencia de la autoridad ante cualquier evento contra las personas, además prohíbe cualquier modo de violación a la intimidad dentro o fuera del hábitat.
El constante ensañamiento de las fuerzas de seguridad marroquíes contra la indefensa población saharaui hizo cada vez más se atisba la solución del conflicto y le da más importancia en los diferentes organismos del mundo por su sensibilidad humana.
Si lamentamos la falta de reacción de los gobiernos occidentales, aún lo es más el silencio del Gobierno de España, cuando sin mayor duda es el responsable de la situación que vive el pueblo saharaui, ya que no cumplió su obligación de descolonizar el territorio y lo entregó a Marruecos.
Naciones unidas tiene ahora la ocasión de demostrar, mediante una declaración en el consejo de seguridad basada en los testimonios que ha presenciado su enviado durante su estancia en las ciudades del Sahara, que está a favor de que la misión de Naciones Unidas para el Sáhara Occidental (MINURSO) tenga entre sus cometidos la vigilancia del respeto a los Derechos Humanos, a la vez que debe condenar firmemente la brutal actuación de las fuerzas de seguridad marroquíes, una reprobación a la que deberían sumarse todos los estados miembros de la más alta instancia internacional debido a que el asunto es limitado a su aspecto humanitario.
Casualmente la represión que por enésima vez que esta sufriendo la población saharaui en las zonas ocupadas por reclamar sus derechos ha sido respondida oficialmente por el rey Mohamed VI en su discurso en la cámara de diputados, cuando reprocho a los parlamentarios marroquíes falta de implicación y actuaciones insuficientes en la defensa de sus argucias neo coloniales y por consiguiente esta intentando desviar la opinión pública internacional de sus crímenes en el Sahara, en crear una situación de inestabilidad con Argelia, reacción que lo deja agazapado debajo de su política de despotismo.
Ahmed Hatra
hetra2[at]hotmail.com
09.04.14
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
De la enésima represión se atisba la solución
3.4.14
LE MAROC DOIT FAIRE DU F.POLISARIO UN PARTENAIRE DE LA PAIX, AFIN DE SOLUTIONNER LE CONFLIT DU SAHARA-OCCIDENTAL
par Maître Takioullah Eidda
C’est depuis 1991, date de l’instauration du cessez-le-feu au Sahara Occidental, que les négociations entre le Maroc et le F.Polisario se suivent et se ressemblent sans la moindre lueur d’espoir pour une solution consensuelle définitive.
Les parties sont taries d’idées et souffrent de cette tare originelle, à savoir que ni l’une ni l’autre n’a été, à ce jour, capable d’imposer une solution, encore moins se distinguer par une proposition originale résolutoire du conflit.
En un mot, chacune d’elles est figée dans sa position, incapable d’avancer une piste susceptible de permettre à l’autre de passer le paillasson de la porte du blocage, qui dure depuis maintenant quarante ans. Il faut dire cependant que le poids le plus lourd dans ce conflit, repose sur les épaules du Maroc, bien plus que sur celles du F.Polisario, et ce, pour plusieurs raisons.
C’est lui qui a annexé le territoire et jouit de sa possession effective. En plus, il propose au F.Polisario une autonomie élargie et insiste, auprès de qui veut bien l’entendre, sur le caractère crédible de celle-ci. Le Maroc ne peut donc adopter, dans sa recherche d’une solution au conflit, la même attitude que le F.Polisario, mouvement de libération qui tire sa légitimité du strict droit à l’autodétermination, dépendant de ses alliés, ce qui le place, par le fait même, dans une position de tutelle et de précarité existentielle.
Il est alors du devoir du Maroc vis-à-vis des populations sahraouies, de l’opinion publique marocaine et internationale, de démontrer une hauteur et une réelle volonté de recherche d’une solution au conflit. Il faut dire par ailleurs, qu’à ce jour, le Maroc est incapable d’affirmer sa réelle et profonde conviction de la marocanité du Sahara Occidental. Si bien qu’il est resté, sans aucune reconnaissance internationale, enfargé dans le carcan juridique Onusien, en se contentant du statut d’un simple administrant du territoire, d’où son double jeu et incohérence.
En effet, l’intégration effective des sahraouis aux institutions marocaines, en tant que citoyens à part entière, tant pour ceux qui sont à l’intérieur du territoire que ceux qui y sont revenus des camps du F.Polisario, se fait toujours attendre. Au point que la réconciliation maroco-sahraoui, souhaitée par plusieurs, n’arrive pas à se concrétiser; tellement les sahraouis sont restés sur la touche et le clivage géo-culturelle perdure après quarante ans d’annexion contestée.
De plus, Le Maroc propose au F.Polisario un plan d’autonomie élargie au Sahara Occidental, avec un parlement et un gouvernement propres, mais du coup, il dénigre, décrédibilise à outrance celui-ci, voire nie son existence et sa légitimité!
Pourtant, analysée objectivement sur le plan pratique de sa mise œuvre, l’autonomie élargie proposée par le Maroc porte intrinsèquement dans ses plis et son sillage la nécessité d’en faire du F.Polisario un «allié stratégique» sur le moyen et le long terme. Autrement, le plan marocain est pratiquement inapplicable!
Le Maroc ne peut donc proposer quelque chose au F.Polisario, demander à la communauté internationale de l’entériner, et agir exactement dans le sens contraire.
S’il est vraiment sincère dans sa démarche autonomiste qu’il propose au F.Polisario, en tant que partie au conflit, il doit négocier de bonne foi avec celui-ci en tant que potentiel partenaire et cesser son discours violent et viscéralement belliqueux à son égard.
J’irais même plus loin. Si le Maroc veut réellement une solution du conflit avec le F.Polisario sur la base de son plan d’autonomie, pour ainsi répondre aux impératifs des résolutions de Nations-Unies, notamment la résolution 1514 de 1960, il doit défendre et renforcer politiquement ce même Polisario afin qu’il puisse décider librement de son destin, en tant que mouvement politique d’autodétermination au Sahara Occidental.
Autrement, continuer à nier ou ignorer l’existence de l’incontournable c’est «jouer à l’autruche» et, à mon avis, constitue une approche irrationnelle qui ne fait que perdurer indéfiniment le blocage en place, depuis quarante ans, et ce, au détriment des populations sahraouies, lesquelles sont prisent, Hélas, en sandwich entre les belligérants manifestement sans perspectives.
Maître Takioullah Eidda, avocat
Québec, Canada
quebec171[at]gmail.com
03.04.14
-------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.
C’est depuis 1991, date de l’instauration du cessez-le-feu au Sahara Occidental, que les négociations entre le Maroc et le F.Polisario se suivent et se ressemblent sans la moindre lueur d’espoir pour une solution consensuelle définitive.
Les parties sont taries d’idées et souffrent de cette tare originelle, à savoir que ni l’une ni l’autre n’a été, à ce jour, capable d’imposer une solution, encore moins se distinguer par une proposition originale résolutoire du conflit.
En un mot, chacune d’elles est figée dans sa position, incapable d’avancer une piste susceptible de permettre à l’autre de passer le paillasson de la porte du blocage, qui dure depuis maintenant quarante ans. Il faut dire cependant que le poids le plus lourd dans ce conflit, repose sur les épaules du Maroc, bien plus que sur celles du F.Polisario, et ce, pour plusieurs raisons.
C’est lui qui a annexé le territoire et jouit de sa possession effective. En plus, il propose au F.Polisario une autonomie élargie et insiste, auprès de qui veut bien l’entendre, sur le caractère crédible de celle-ci. Le Maroc ne peut donc adopter, dans sa recherche d’une solution au conflit, la même attitude que le F.Polisario, mouvement de libération qui tire sa légitimité du strict droit à l’autodétermination, dépendant de ses alliés, ce qui le place, par le fait même, dans une position de tutelle et de précarité existentielle.
Il est alors du devoir du Maroc vis-à-vis des populations sahraouies, de l’opinion publique marocaine et internationale, de démontrer une hauteur et une réelle volonté de recherche d’une solution au conflit. Il faut dire par ailleurs, qu’à ce jour, le Maroc est incapable d’affirmer sa réelle et profonde conviction de la marocanité du Sahara Occidental. Si bien qu’il est resté, sans aucune reconnaissance internationale, enfargé dans le carcan juridique Onusien, en se contentant du statut d’un simple administrant du territoire, d’où son double jeu et incohérence.
En effet, l’intégration effective des sahraouis aux institutions marocaines, en tant que citoyens à part entière, tant pour ceux qui sont à l’intérieur du territoire que ceux qui y sont revenus des camps du F.Polisario, se fait toujours attendre. Au point que la réconciliation maroco-sahraoui, souhaitée par plusieurs, n’arrive pas à se concrétiser; tellement les sahraouis sont restés sur la touche et le clivage géo-culturelle perdure après quarante ans d’annexion contestée.
De plus, Le Maroc propose au F.Polisario un plan d’autonomie élargie au Sahara Occidental, avec un parlement et un gouvernement propres, mais du coup, il dénigre, décrédibilise à outrance celui-ci, voire nie son existence et sa légitimité!
Pourtant, analysée objectivement sur le plan pratique de sa mise œuvre, l’autonomie élargie proposée par le Maroc porte intrinsèquement dans ses plis et son sillage la nécessité d’en faire du F.Polisario un «allié stratégique» sur le moyen et le long terme. Autrement, le plan marocain est pratiquement inapplicable!
Le Maroc ne peut donc proposer quelque chose au F.Polisario, demander à la communauté internationale de l’entériner, et agir exactement dans le sens contraire.
S’il est vraiment sincère dans sa démarche autonomiste qu’il propose au F.Polisario, en tant que partie au conflit, il doit négocier de bonne foi avec celui-ci en tant que potentiel partenaire et cesser son discours violent et viscéralement belliqueux à son égard.
J’irais même plus loin. Si le Maroc veut réellement une solution du conflit avec le F.Polisario sur la base de son plan d’autonomie, pour ainsi répondre aux impératifs des résolutions de Nations-Unies, notamment la résolution 1514 de 1960, il doit défendre et renforcer politiquement ce même Polisario afin qu’il puisse décider librement de son destin, en tant que mouvement politique d’autodétermination au Sahara Occidental.
Autrement, continuer à nier ou ignorer l’existence de l’incontournable c’est «jouer à l’autruche» et, à mon avis, constitue une approche irrationnelle qui ne fait que perdurer indéfiniment le blocage en place, depuis quarante ans, et ce, au détriment des populations sahraouies, lesquelles sont prisent, Hélas, en sandwich entre les belligérants manifestement sans perspectives.
Maître Takioullah Eidda, avocat
Québec, Canada
quebec171[at]gmail.com
03.04.14
-------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.
LE MAROC DOIT FAIRE DU F.POLISARIO UN PARTENAIRE DE LA PAIX, AFIN DE SOLUTIONNER LE CONFLIT DU SAHARA-OCCIDENTAL
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