10.11.18

SAHARA OCCIDENTAL: LA MAURITANIE DOIT SOUTENIR TOUT DIALOGUE, CAR ELLE EST JURIDIQUEMENT CONCERNÉE.


par Maître Takioullah Eidda

Le 6 novembre 2018, le roi Mohamed VI a invité l’Algérie à un «dialogue direct et franc, afin que soient dépassés les différends conjoncturels et objectifs qui entravent le développement (des) relations» entre les deux pays.

Des pays du Golf au Nations-Unies, en passant par l’Europe, tous ont applaudi l’ouverture d’un « dialogue » entre l’Algérie et le Maroc. La Mauritanie n’est pas du reste! Et pour cause: ce conflit nous afflige un embargo économique de fait. Il obstrue nos horizons touristiques et sécuritaires. Il force nos frères sahraouis à vivre exilés, dans une misère inqualifiable, dépouillés de leurs droits de vivre en paix sur leur territoire et sans perspective à cet égard.

Puisque les parties au confit sont très bien connus et désignés par toutes les résolutions de l’ONU, la Mauritanie ne peut être que favorable à tout DIALOGUE DIRECTE constructif entre le Maroc et l’Algérie, voire entre la Mauritanie, l’Algérie, l’Espagne et je ne sais qui d’autre, en autant que de tels dialogues apportent une solution définitive, qui prend en considération le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

En fait, ce que certains semblent oublier, c’est que nous, en Mauritanie, on est toujours juridiquement liés par ce conflit. D’abord, par les accords de Madrid du 14 novembre 1975, lesquels ont été déposés au greffe de l’Assemblée Générale des Nations-Unies et qui, depuis, n’ont jamais été renégociés, ni amendés, ni même annulés!!

Puis, par notre présence effective, en tant que «puissance administrante», à Lagouéra, bourgade située sur la pointe Sud du Sahara Occidental.

Donc, au-delà de nos liens socioculturels avec le peuple sahraoui, la Mauritanie est tenue par des obligations juridiques spécifiques vis-à-vis des populations sahraouies se trouvant dans la partie Sud du territoire, notamment à Dakhla, Awserd, El Argoub, Tichla, Legouéra, etc. Territoires que la Mauritanie occupait de 1975 à 1979.

Ceci dit, ne montons pas si vite sur nos chevaux, sur la seule parole du roi Mohamed VI. Car, ce n’est pas la première fois que le Maroc tend la main à l’Algérie pour, par la suite, la fermer et donner un coup à ce pays «frère» de la manière la plus malicieuse et la plus abrupte.

Rappelons-nous, en 1995, le Maroc a procédé à la fermeture unilatérale de ses frontières terrestres avec l’Algérie. S’ensuivent le carnage de Beni Ounif et les actes de terroristes, de contrebandes des hydrocarbures et de drogues, lancés à partir du Maroc, dans le seul but de déstabiliser «l’Algérie sœur».

Venaient ensuite la visite du Président Bouteflika à Rabat, lors des obsèques de feu Hassen II. Puis, le sommet de la ligue arabe à Alger (22-24 mars 2005), avec toutes les tentatives de réchauffement des relations entre les deux pays. Peine perdue! En fait, le Maroc n’a jamais été et ne sera jamais, de bonne foi dans sa volonté de rapprochement avec l’Algérie, attitude qu’on connait bien en Mauritanie!

Aujourd’hui, le roi du Maroc demande à l’Algérie de ré-ouvrir les frontières terrestres; de permettre la circulation des biens et des personnes et de «normaliser» les relations diplomatiques entre les deux pays.

Le hic dans la nouvelle proposition du roi, c’est qu’il veut que cette redynamisation avec l’Algérie se fasse abstraction faite au conflit du Sahara Occidental, ce qui est pratiquement impossible, compte tenu du fait que ce conflit est non seulement au cœur des relations bilatérales de deux pays, mais aussi le moteur de leurs stratégies et de leurs crédibilités aux yeux de l’opinions publiques nationales et internationales.

En conclusion, le Maroc doit plutôt se comporter de façon réaliste et pratique, en permettant l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental. Car, la normalisation de ses relations avec l’Algérie est conditionnée par sa volonté d’aplanir tous les contentieux avec ce pays, notamment ceux relatifs aux tracés définitifs des frontières; le trafic frontalier; le conflit du Sahara Occidental, etc. … etc …

Or, la solution de tous ces contentieux n’est, malheureusement, pas pour demain. Au fond, le discours du roi Mohamed VI n’a qu’un seul objectif: confondre tout en chacun dans le but de gagner, encore, du temps. Alors, jusqu’à quand?

Maître Takioullah Eidda, avocat
Montréal, Canada.
10.11.18

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10.10.18

SAHARA OCCIDENTAL: QUAND TAHER BEN JELOUN SERT DE CAISSE DE RÉSONANCE POUR LE MAKHZEN MAROCAIN



par Maître Takioullah Eidda

Depuis quelques temps, l’écrivain français-Marocain, Taher BEN JELOUN, ne cesse de faire éruption dans le débat relatif au conflit du Sahara Occidental.

Tantôt pour une solution juste du conflit; tantôt pour une solution acceptable pour les parties, pour finir, aujourd’hui, à se féliciter de l’initiative de l’envoyé spécial du SG de l’ONU, l’Allemand Horst Köhler, d’imposer une solution négociée entre le Maroc et l’Algérie.  http://fr.le360.ma/blog/le-coup-de-gueule/sahara-une-bonne-nouvelle-175923

Le problème de Taher Ben Jeloun, c’est qu’en faisant une telle affirmation, en tant qu’écrivain-intellectuel, il se montre manifestement «cordonnier mal chaussé»!

En effet, la résolution 2414 de 2018 du Conseil de Sécurité, en vertu de laquelle Monsieur Horst Köhler tire son mandat et la légitimité de son initiative, fait clairement, à ses paragraphes 3 & 4, la différence entre les «parties» au conflit (POLISARIO-MAROC) et les «États voisins» (MAURITANIE-ALGÉRIE):
« 3. Demande aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilités des parties à cet égard ;
4. Demande également aux États voisins d’apporter une contribution importante au processus politique et de s’engager plus avant dans les négociations ; » http://undocs.org/fr/S/RES/2414(2018)

 À la lumière du libellé de cette résolution 2414 de 2018 du CS, je pris Monsieur Taher BEN JELOUN de ne pas confondre «angleterre » et «pomme de terre».

Certes, l’essentiel pour nous tous, et peu importe qui est autour de la table, est que ce conflit du Sahara Occidental trouve une solution acceptable pour les parties. Mais, cette solution ne puisse y être trouvée qu’entre les «partie aux conflit», le Royaume du Maroc et le peuple sahraoui, représenté par le Front Polisario en vertu de la résolution 1514 de1960 des Nations-Unies, et ce, dans le but de permettre à ce peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination.

Toute autre fabulation, amalgame ou débordement sur les « États voisins », est quant à moi, un acte d’auto-mensonge enfantin et, surtout, un acte contre productif.

Maître Takioullah Eidda, avocat
Montréal, Canada.
10.10.18


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21.9.18

El caso de Mahmud Zedan y la libertad de expresión en los campamentos saharauis

Por Lehdía Mohamed Dafa


Hace apenas unos días, en los campamentos de refugiados saharauis, el periodista Mahmud Zedan ha sido convocado, de nuevo, por las autoridades judiciales locales. El Fiscal General del Estado ha sido quien ha pedido su comparecencia ante el Tribunal de Apelaciones en el campamento de Bojador, informándole de la acusación presentada contra él por más de 35 altos cargos de distintas instituciones del Estado saharaui. Ministros, gobernadores y parlamentarios se quejan de la exposición pública y “difamación” a las que, según el Fiscal, Mahmud les somete en las redes sociales, especialmente a través de los debates en directo que emite en Facebook.

Como en anteriores ocasiones, Mahamud está recibiendo grandes muestras de apoyo y solidaridad por parte de muchos saharauis y medios independientes. Y mientras se espera el desenlace de esta enésima detención, de nuevo, un interesante debate se libra en las redes sociales sobre la libertad de expresión en los campamentos de refugiados saharauis.

Al igual que en la mayoría del mundo árabe, los medios oficiales del Estado saharaui en el exilio argelino, han sido un mero instrumento monopolista de propaganda que pretende establecer y repetir machaconamente el relato oficial sin el menor resquicio a otras interpretaciones u opiniones, tratando de asegurarse el control ideológico y político, de lo que sin el menor pudor y fruto de la herencia nacionalista y marxista, denominan masas. Así, durante casi media centuria, se vienen arrogando el papel de garantes de una ficticia unidad y defensores de una causa disecada por la inanidad intelectual de una clase política a menudo parasitaria.

Todos los saharauis, aunque unos más que otros, en ocasiones, nos hemos autocensurado pensando que así hacíamos un servicio a nuestra causa, infravalorando la fortaleza que supone el debate y el efecto corrector que pueden tener las ideas críticas cuando estás responden a legítimas aspiraciones de nuestra población. Pero el mundo vertiginoso que vivimos ha incorporado a nuestra actividad diaria nuevos canales (satélites mediante) de acceso a la información y nuevas tecnologías y soportes de comunicación (redes sociales principalmente) que han convertido a los medios de propaganda oficial en una antigualla devaluando casi por completo su influencia y credibilidad.

La conexión masiva de la población saharaui a internet con la revolución de los smartphone ha sido asomarse a una ventana de aire fresco que ha favorecido el nacimiento de unos medios independientes y de mensajes libres por primera vez en los campamentos de refugiados saharauis. La revista digital “Futuro Saharaui”, que irrumpe en la escena a finales de los años noventa, es la decana y quizás el mejor exponente. Años después han ido apareciendo cada vez más portales, blogs y páginas web que han ido ampliando y enriqueciendo los espacios para el intercambio de información, análisis y debate.

Para intentar, inútilmente, contrarrestar la creciente influencia en la opinión pública saharaui de cada vez más influencers, muchos de ellos jovencísimos, el aparato estatal saharaui, en su exilio dorado, está desatando una campaña de censura, amenazas y difamación, en esta última son auténticos expertos. Pero también, y aquí si hay que reconocer que se han puesto al día, han organizado y promueven una red de nuevos medios y plataformas, que disfrazados de independientes aprovechando la apertura, tratan de llevar el agua, que ya se desborda, al molino del oficialismo.

Muchos comunicadores y líderes de opinión hoy se tienen que debatir entre el miedo a la difamación o el arresto, la resignación a transitar solo por lo tolerable o lanzarse a hablar alto y claro, con los costes que ello supone. Sin embargo, y a pesar de todas las maniobras, esta batalla la tienen perdida, no se pueden poner puertas al campo, no van a conseguir acallar la polifonía de voces críticas frente a la incompetencia y la corrupción. A diario decenas de periodistas, como Mahmud Zedan, seguirán transcribiendo la realidad y cotidianidad saharaui con sentido crítico y objetivo, alejados del relato oficial de la propaganda y del juego de intereses del establishment. Mahmud Zedan, entre muchos otros temas, con sus debates y denuncias, ha declarado una guerra abierta a la corrupción política y económica que anida en tantas instituciones del Estado. Sus debates abiertos y directos en Facebook se han convertido en una verdadera pesadilla para muchos altos cargos; el precio: sólo en lo que llevamos de año, ha estado desparecido durante meses y citado por las autoridades policiales y judiciales en más de una ocasión. Esta vez, según ha declarado el mismo Mahmud, ha sido coaccionado y amenazado por el Fiscal General del Estado para que firmase un documento donde se comprometa a “dejar en paz” a ciertos altos cargos del Estado, a cerrar su página de Facebook y sus transmisiones, que tienen una enorme audiencia, en las redes sociales; de no hacerlo corre serio peligro de ir a la cárcel, ser expulsado de los campamentos o entregado a la justicia argelina, sic….

Aunque ha sido puesto en libertad, hasta la fecha, Mahmud, no ha recibido ningún apoyo por parte de la Comisión Nacional Saharaui de Derechos Humanos, como tampoco lo ha hecho ninguna de las múltiples asociaciones saharauis que dicen defender estos. Y como bien dice el mismo Mahmud, es una vergüenza que nuestro Estado, que ante el mundo hizo de los derechos humanos su bandera de lucha, en casa asfixie a sus propios periodistas y ciudadanos por el simple hecho de ejercer el más elemental, la libertad de expresión.

Lehdía Mohamed Dafa
lehdia.m.dafa[at]gmail.com
Madrid, 20 septiembre 2018

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2.9.18

RABUNI CENTRO DE LA ALQUIMIA MONETARIA


por Abdalahi Salama Machnan

Cuando tardas un cierto tiempo en visitar los campamentos, al regresar, compruebas que la vida allí es plana, monótona, indolente, sin contrastes, sin nada que resalte y te haga plantearte cosas. ¿Por qué elegimos un camino u otro? ¿Qué eliges hacer, seguir con tú familia o emigrar? ¿Se podrá ser feliz sin nada? Somos naturaleza y crecemos únicamente en la materia. Somos el resultado de algo natural que se va materializando cada vez más y más hasta llegar al punto de que tanto tienes tanto vales.

Qué tiempos, ¿Verdad? El que es alguien no parece nadie y el que hasta hace poco tiempo no era nadie, un mindundi, un piltrafa; ahora un “Don todo”. No crecemos en la cultura de la ayuda mutua, en construir para mejorar. Crecemos en competencia, lucha, desafío… ¿Depende mi éxito del fracaso de otro? En mi reciente viaje a los campamentos pude constatar algunos de estos comportamientos. Al descender por la puerta de uno de los coches que hacen el servicio de Taxi entre Tinduf y Rabuni, sentí el roce de una brisa cargada de aire espeso y caliente que me hizo advertir que tenía la frente cubierta de sudor, y que había llegado al mercado bursátil, a la bolsa de valores de Rabuni.

Un sol de terciopelo pintaba las callejuelas de su área. Rabuni es una zona que se caracteriza mucho por un enjambre de construcciones de adobe y cemento apiladas desordenadamente, sin croquis arquitectónico.Es un supercentro repleto de tiendas de comercios, con más énfasis en las mercancías generales; también tiene un hipermercado del neumático de desecho, contenedores viejos, coches desmontados y almacenes de la ayuda internacional.

Es un lugar que huele si no apesta, a dinero a mucho dinero. Probablemente el excedente de liquidez del que disponen sus comerciantes supera con creces el PIB de la ciudad de Tinduf.

Los excedentes de liquidez son una problemática que muchos negocios en marcha deben enfrentar. ¿De qué se trata? En términos prácticos, están conformados por todos los fondos que quedan en caja una vez cubiertos los costos operativos y los gastos de capital. El escenario y la prosodia de las formas desprenden del epicentro de Rabuni un aire opresivo, una cultura de amasar fortuna exenta de cualquier gravamen fiscal. Un lugar exclusivamente dedicado a la alquimia monetaria, recordando al consumidor en todo momento que aunque creyese estar dentro, en realidad siempre estaría fuera y al otro lado de la proverbial línea. Sus comerciantes en su mayoría tienen una risa fría, de cristal. Nada sorprende y asusta más que lo que uno ya sabe.

Hay una infinidad de calificativos que se podrían atribuir, a quienes se enriquecen ilícitamente a costa de ciertas prácticas mercantiles y no sé cuantos más, a las personas que tengan bienes y capitales en paraísos fiscales, sociedades opacas, cuentas secretas, inversiones ilícitas, o no; no lo sé, repito, pero el hecho de que gran parte del circulante de divisas que opera en el mercado de Rabuni sea de políticos; demuestra la falta de escrúpulos, una conducta desviada del fin que debería ser el bien común y un conflicto de intereses. La política es una suma de solución, emoción y ética. Creo que nunca puede faltar la gestión estricta de cada uno de esos ingredientes.

Todos, nos vemos afectados por los efectos negativos de la globalización y los cambios técnicos de trabajo y la dinámica salarial: el futuro que creíamos deseable, y posible, se ve hoy amenazado y el nuevo mundo que emerge se ve oscurecido por tanta incertidumbre. Aquí permítanme referirme a las que afectan a los de abajo, en afortunada expresión de Mariano Azuela, es decir, a aquellos situados en la escala social. Por ejemplo, esa generación NINI que deambula a diario por Rabuni, esas mujeres que se levantan tempranamente para preparar el desayuno a sus hijos, vestirlos, llevarlos a la guardería o al colegio, esos valiosos hombres que dieron lo más preciado de su juventud en el frente de batalla, y que ahora rondan los sesenta y cinco años de edad sin ninguna cobertura social ni subsidio asistencial.

¿Cuánto ingresan por tamaño esfuerzo? ¿Alguien lo ve? Muchos otros comparten con este colectivo su invisibilidad. ¿Recuerdan la última vez que se han parado a pensar en la vida, personal o familiar de este colectivo de personas? Las expectativas que tenían, sus familias, y el futuro de sus hijos. Ni tiempo nos da para imaginar sus anhelos, sus dolores y sus preocupaciones. Como le podemos explicar a este colectivo que la cesta de los productos de primera necesidad, se haya disparado hasta tener los siguientes precios:
  • Un litro y medio de leche de camella equivale casi a 1€. 
  • Un kg de carne de camello equivale a 3,50 €. 
  • Un kg de tomate equivale a 1,10 €. 
  • Un kg de cebolla equivale a 0,81 €. 
  • Un Kg de pimiento equivale a 1,29 €. 
  • Huevos 30 unidades equivale a 2,69 €. 
  • Pollo 1kg equivale a 2,93 €. 
  • Aceite de Girasol Safia 1Litro equivale a 1,08€. 
  • Lentejas 800 gr equivale a 1,46€. 
  • Arroz largo SOS 1kg equivale a 1,39€. 
  • Té verde FLECHA 200g equivale a 2,31€. 
  • Leche CANDIA semidesnatada 1L equivale a 0,66€. 
  • Detergente OMO 330g equivale a 0,60€.
¿Quién regula los precios de este enloquecido mercado? ¿Cómo se puede controlar y reducir la inflación? ¿Los comerciantes de Rabuni sólo piensan en facturar beneficios? ¿Dónde está el Estado? Este colectivo invisible tiene el mismo derecho que todos, hay que tomar en consideración su dolor, su sudor y su nostalgia; convendría no olvidar que no somos el ombligo del mundo. Se necesita algo más de motivación. Y no cosmética.

Desde hace tiempo que veníamos alertando de que solo una política fiscal, puede hacer frente al aumento persistente del nivel general de precios. Una fiscalidad basada en impuestos directos al área comercial de Rabuni y demás comercios, y un control estricto del gasto público ambos dos puede reducir la demanda agregada, lo que llevaría a una caída de la inflación. Endurecer la política fiscal conlleva a reducir la inflación.

Un error no cava una tumba, pero la ceguera de la bolsa de valores de Rabuni y sus gestores deja a su capital financiero al pie del foso, a la espera de un tiro de gracia o de un ejercicio de recapacitación para controlar la inflación galopante. La situación de la clase invisible les puede acercar al abismo.

Abdalahi Salama Machnan
02.09.18
sah_camaguey99[at]hotmail.com

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1.9.18

Informe sobre la situación de los derechos humanos en el Sahara Occidental

descargar en formato PDF el Informe elaborado por el abogado Haddamin Moulud Said
En Ginebra, a 28 de agosto de 2018
mouludsaid[at]gmail.com

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13.7.18

Lucha, refugio, diáspora y ocupación

por Badra Abdallahi

Los saharauis somos un pueblo que lleva más de 42 años resistiendo la ocupación en las condiciones más adversas. Con su población entre el exilio, la diáspora y la ocupación. La mayoría de nuestra población vive en el exilio en los campos de refugiados de Tindouf, al sureste de Argelia, en uno de los desiertos más inhóspitos del planeta, en unas condiciones muy difíciles e inhumanas; otra parte, vive en la diáspora con escaso reconocimiento de su condición como exiliados o refugiados; y otra parte, resiste en los Territorios Ocupados ilegalmente por Marruecos desde la "Marcha verde" en el año 1975, cuando España abandonó su última colonia en África, la que supuestamente era la provincia 53 de su territorio y donde, hoy día, la población saharaui autóctona soporta diariamente violaciones de sus derechos fundamentales, torturas, desapariciones forzosas y encarcelamientos por el simple hecho de expresarse libremente para defender su identidad y reclamar su soberanía sobre su propio territorio, el Sáhara Occidental.

Llevamos desde el año 1975 en lucha por el reconocimiento de la autodeterminación de nuestro pueblo y la independencia de nuestra tierra. Desde el año 1991, llevamos 27 años esperando el resultado del proceso de Paz dictaminado por la Organización de las Naciones Unidas.

Como ciudadana  saharaui, me dirijo a mis compatriotas para animarles a seguir con nuestra lucha como deber individual y colectivo, a pesar de todas las dificultades y de la larga espera, no desfalleceremos. Pero, también interpelo a la comunidad internacional, a las Naciones Unidas para que se impliquen de verdad en buscar una solución real para que nuestro pueblo pueda ejercer su derecho a la autodeterminación sobre su territorio. Que dejen de sentenciarnos con su silencio a vivir separados, confinados y olvidados en el paso del tiempo.

Badra Abdallahi
badrames61[at]gmail.com
11/07/2018
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27.6.18

Jenseits der Mauer

 “Ein Schmerzensschrei“
 
An den ehemaligen
deutschen Bundespräsidenten, Herrn Horst Köhler

 von Haddamin Mouloud Said

Das Territorium “Jenseits der Mauer“, des TV‐Fantasy Dramas “Spiel der Throne“, das auf einem Roman des nordamerikanischen Schriftstellers George R.R. Martin beruht, wird von seltsamen Lebewesen bewohnt. Da ist die dreiäugige Krähe, eine mysteriöse Gestalt, die als Medium in längst vergangene Zeiten führt. Da stehen die heiligen Wehrbäume mit ihren roten Blättern und weissen Stämmen. Als Symbole des Glaubens der Ahnen rufen sie zum Gebet. Die Mantikore sind aggressive Geschöpfe mit menschlichem Kopf, einem zinnoberfarbenen Fell eines Löwen und dem Schwanz eines Skorpions. Da ist auch der legendäre Krake, ein Kopffüssler, ein gigantisches Meeresungeheuer, das Walfangboote zum Kentern bringt.

Wir kennen aber weder den Salzgehalt des dortigen Trinkwassers, noch wissen wir um den Toxizitätsgrad, der von der Bevölkerung verzehrten Nahrungsmittel. Es gibt keinerlei Hinweise über den Strahlungsgrad der Geräte, Ausrüstungen und Anlagen, welcher die Menschen dort ausgeliefert sind. Es gibt auch keine Angaben über die Sicherheit der Stromversorgung oder über den Stand des damit generierten elektromagnetischen Feldes.

Es gibt keinerlei Daten über die Art der Impfungen, die den Kindern verabreicht werden. Wir wissen noch nicht einmal, ob sie geimpft werden oder nicht. Es gibt keine Information, inwieweit die Empfehlungen der Weltgesundheitsorganisation angewendet werden. Wir haben keine Ahnung, ob die Vorschriften der WHO in Bezug auf Schwangere und Neugeborene umgesetzt werden oder nicht.
Wir wissen auch nicht, welche Art von Erziehung dieser Bevölkerung zukommt. Wir wissen nichts über die Einschulung der Jungen und der Mädchen. Auch haben wir keine Angaben über die berufliche Aus‐ und Weiterbildung.

Zusammengefasst: Wir haben nicht die leiseste Ahnung darüber, auf welchem Entwicklungsstand, sei es politisch, sozial, wirtschaftlich, kulturell, wissenschaftlich, technologisch, sich das Territorium von „Jenseits der Mauer“ im “Spiel der Throne“ von George Martin, befindet.

Glauben Sie mir bitte, dieses “Game of Thrones“ ist nicht nur Science‐Fantasy, nein.

Das Gebiet “Jenseits der Mauer“ in der marokkanischen Version des Spiels heisst Westsahara. Die Lage dort ist eine exakte Reproduktion der Lage im Gebiet von “Jenseits der Mauer“ in den Staffeln der amerikanischen TV‐Fantasy‐Serie “Game of Thrones“. Einzig, die Realität im Westen von Afrika übertrifft die Fiktion des amerikanischen Autors George R.R. Martin.

Regierungen, Behörden aus allen Regionen unseres Planeten und weltweit tätige Institutionen veröffentlichen regelmässig Berichte und melden den aktuellen Entwicklungsstand. Wir wissen, was die Kinder auf den Fidschiinseln essen, welche Impfungen in Alaska verabreicht werden und welche Geräte man in der Mongolei benutzt. Sogar von den entlegensten Regenwaldgebieten des Amazonas wissen wir über die Ausbreitung der dortigen Krankheiten Bescheid. Der wissenschaftliche Fortschritt der Menschheit erlaubt uns, eine beachtliche Kontrolle über Seuchen und Plagen, über Epidemien und Pandemien. Wir sind in die ozeanischen Rinnen des Marianengrabens hinuntergetaucht, um wissenschaftliche Berichte über das Leben in den dortigen Meerestiefen zu verfassen. Die versammelte Staatengemeinschaft hat im "Vertrag über die Prinzipien, die die Aktivitäten von Staaten bei der Erkundung und Nutzung des Weltraums, einschließlich des Mondes und anderer Himmelskörper bestimmen" Regeln zur friedlichen Nutzung des ultrablauen Weltraums zugestimmt.

Aber, seit mehr als vierzig Jahren gibt es KEINEN einzigen offiziellen und aufschlussreichen Report, der über den Entwicklungsstand in der Westsahara berichtet. Dieses Gebiet hat sich zu einem regelrechten irdischen “Schwarzen Loch“ verwandelt. Ein schwarzes Loch, das offensichtlich für die fortschrittlichsten, technologischen Geräte und auch für das edelste Gewissen der Menschheit unergründlich bleibt. Andererseits wissen weder die Generalversammlung der Vereinten Nationen, noch deren Generalsekretariat, noch der UNO‐Weltsicherheitsrat wie es um die allgemeinen Menschenrechte in der Westsahara steht. Sie wissen nicht, ob die Menschenrechte in der Westsahara verletzt werden oder nicht, ob sie respektiert werden oder nicht. Sie können es nicht wissen, da es bis zum heutigen Tag des 21. Jahrhunderts noch immer keinen einzigen offiziell veröffentlichten Bericht von irgendeiner internationalen Institution gibt, der die Problematik der Menschenrechte in der Westsahara anspricht. Es schmerzt, sich vorstellen zu müssen, dass diejenigen, die die Welt regieren, von der dortigen Situation nichts wissen.

Ja. Es gibt Berichte der Polisario, Berichte des Königreichs Marokko, Berichte von grossen und kleinen NGOs, die im Bereich der Menschenrechte tätig sind, es gibt Presseberichte. Aber all diese Berichte sind parteiische Berichte und daher wertlos gemäss dem Prinzip der “gegenseitigen Wertlosigkeit“. Das bedeutet, dass das was die einen behaupten, leugnen die anderen; so ignorieren eben die internationalen Organisationen (Generalversammlung, Generalsekretariat, Sicherheitsrat) die einen sowie auch die andern.

Es gibt wissenschaftliche Berichte über die Auswirkungen, welche die Phosphatpartikel auf dem Meeresgrund verursachen, die vom Wind von der Mine Bu Craa bis zum Atlantik transportiert werden. Diese Berichte sind rechtfertigende Begründungen für die sonderbare Reichhaltigkeit der kanarischen und sahrauischen Fischbänke. Aber es gibt keinen einzigen Bericht über die Auswirkungen der wilden Phosphatausbeutung im Tagebau auf die Lebewesen im näheren und weiteren Umkreis der Mine Bu Craa.

In den vergangenen vierundfünfzig Jahren hat nicht die raffinierteste, juristische Hermeneutik ein einziges Komma am internationalen, juristischen Status des Gebietes ändern können, ein Status der klar und deutlich durch internationale Abkommen und auch durch die gemeinsame Praxis der Staaten definiert ist

Nach über vierzig Jahren absoluter Opazität in jenem ´Schwarzen Loch´, müssen wir, die Geschöpfe von “Jenseits der (marokkanischen) Mauer“ im “Spiel der Throne“, weiterhin und reell kämpfen, um unserer Existenz einen Anschein von Glaubwürdigkeit und Menschheit zu verleihen. Das Territorium von „Jenseits der Mauer“ aus der“ US‐amerikanische Fantasy‐TV‐Serie hingegen begeistert und erfreut weiterhin Fans auf der ganzen Welt.

Darf ich mich zum Schluss noch kurz vorstellen?

Ich bin heimatlos, ich habe einen Staatenlosen‐Pass. Das heisst, ich bin Bürger von keinem Staat. Ich wurde geboren und stamme aus einem Gebiet hinter Mauern, dem einzigen nicht‐autonomen Territorium der Erde, das keiner administrativen Macht untersteht. Das heisst, ich und meinesgleichen sind die lebende Inkarnation dessen, was im Rechtswesen als rechtliche Grauzone bekannt ist. Hoffentlich lässt Sie dies nicht an meiner menschlichen Existenz zweifeln.

Werden Sie, Herr Köhler, uns dabei helfen, uns endlich auch wie ein Teil der gesamten Menschheit zu fühlen, die diesen Planeten bewohnt?

Zum Abschied will ich Ihnen EIN Geheimnis verraten:
„Um nicht aus Zorn und Wut zu platzen über die Lage, in der wir uns befinden, haben wir ein Gut, das in vielen Teilen der Welt Mangelware ist: Wir haben Nerven wie Stahlseile. Aber es gibt ein kleines Problem: Der Rohstoff erschöpft sich allmählich. Stimmt doch, dass Eisen und Kohle einmal erschöpft sein werden?“

Haddamin Moulud Said
mouludsaid[at]gmail.com
27.06.18

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Más Allá del Muro

“Un grito de dolor”

Dirigido al ex presidente alemán, 
el Sr. Horst Köhler”

 por Haddamin Mouloud Said

El territorio del “Más Allá del Muro”, del Juego de Tronos, del gran escritor estadounidense, George R.R. Martin, está habitado por criaturas como el Cuervo de los Tres Ojos. Se trata de un misterioso personaje ligado a los antiguos dioses. También, están los Arcianos, hermosos y sagrados ejemplares de tallos blancos y hojas rojas que nos guían para rezar a los antiguos Dioses del norte. Luego están las Mantícoras que son criaturas de cabeza humana, cuerpo de león y cola de escorpión. Y, también, está el Kraken, que es un monstruo marino gigantesco similar a los calamares capaces de derribar un barco ballenero.

Sin embargo, no sabemos qué grado de salinidad tienen las aguas que consume la población. No sabemos qué niveles de toxicidad tienen los alimentos que consume la población. Tampoco hay información sobre los niveles de radiación de los productos, equipos e instalaciones, que se suministran a la población. Tampoco hay datos sobre la seguridad del suministro eléctrico, ni los niveles del campo electromagnético que genera.

No hay ningún dato sobre las vacunas que reciben los niños. Realmente, no sabemos si se vacunan o no se vacunan. No hay información sobre la medida en que se aplican las recomendaciones de la Organización Mundial de la Salud. Tampoco sabemos si se aplican, o no, los protocolos que aconseja la OMS en relación a las embarazadas y los neonatos.

Tampoco sabemos qué tipo de educación recibe esa población. No sabemos nada de la escolarización de los niños y las niñas ni, tampoco, tenemos datos sobre los estudios superiores.

En definitiva, no tenemos ni la más remota idea de cuál es el grado de progreso político, social, económico, cultural, científico, tecnológico o de cualquier otra índole en ese territorio del “Más allá del Muro” del Juego de Tronos de George Martin.

Y, sin embargo, esto no es ciencia ficción, no.

En las tierras situadas “Más Allá del Muro”, de ‘los Juegos del Trono’ de Marruecos, en el Sahara Occidental, la situación es una reproducción exacta de la situación en las tierras del “Más Allá del Muro” del Juego de Tronos. La realidad, en África, supera a la ficción, en Norteamérica.

Todos los gobiernos y todos los organismos publican, con cierta periodicidad, informes sobre el grado de progreso en todas las partes del planeta. Sabemos qué comen los niños en Fiyi, qué es lo que se vacunan en Alaska y qué equipos usan en Mongolia. Hasta en los sitios más recónditos del Amazonas, sabemos cómo evolucionan las enfermedades. El progreso científico de la humanidad nos ha permitido tener un control bastante considerable sobre las plagas, los virus y toda clase de pandemias. Nos hemos zambullido en las profundidades oceánicas de la fosa de las Marianas para sacar informes científicos sobre la vida en dichas profundidades. Y, también, formalmente reunidos en Nueva York, hemos aprobado normas para la utilización pacífica del espacio ultra celeste. Hemos aprobado normas con nombres tan bonitos como, por ejemplo, el “Acuerdo que debe regir las actividades de los Estados en la Luna y otros cuerpos celestes”.

Sin embargo, desde hace más de cuarenta años, NO existe ni un solo informe oficial y público que hable del grado de progreso en el Sahara Occidental. Este territorio se ha convertido en un auténtico ‘Agujero Negro’, pero no en el espacio celeste, sino en el planeta tierra. Un Agujero Negro, aparentemente, inescrutable para los más avanzados equipos tecnológicos y, también, para las más nobles conciencias de la humanidad.

Por otra parte, la Asamblea General de NNUU, la Secretaría General de NNUU y el Consejo de Seguridad de NNUU no saben cuál es la situación de los derechos Humanos (DDHH) en el Sahara Occidental. No saben si se violan, o no, o si, se respetan o no, los DDHH en el Sahara Occidental. No saben si se promueven y se protegen, o no, los DDHH en el Sahara Occidental. Y no lo saben porque, en pleno Siglo XXI, no existe ni un solo Informe Oficial y Público de un organismo internacional que aborde la situación de los DDHH en el Sahara Occidental. Duele imaginar que quienes gobiernan el mundo no sepan estos datos, pero es la realidad de nuestros días.

Si. Existen informes del Frente POLISARIO, informes del Reino de Marruecos, informes de las grandes y pequeñas ONGs que operan en el campo de los DDHH, informes de prensa, etc., etc., etc., Pero todos estos informes, son informes de parte y, por tanto, no tienen valor por el efecto de la denominada ‘cancelación recíproca’. Es decir, lo que afirman unos, lo niegan otros, por lo que los organismos internacionales (Asamblea General, Secretaría, Consejo de Seguridad) terminan haciendo caso omiso a todos.

Existen informes científicos relativos al impacto, sobre las criaturas del lecho marino, que generan las partículas de fosfatos transportadas por los vientos, desde Bu Craa hasta el atlántico, informes que justifican, en cierto medida, la singular riqueza del banco pequero canario sahariano. Sin embargo, no existe ni un solo informe relacionado con el impacto que genera una salvaje explotación de una mina de fosfatos a cielo abierto, sobre las criaturas que habitan el lecho terrestre, en los aledaños de Bu Craa.

En estos cincuenta y cuatro años, ni el recurso a las más refinadas técnicas de la hermenéutica jurídica ha podido alterar, ni una sola coma, del estatuto jurídico internacional del territorio, claramente definido en las normas internacionales y, también, en la práctica común de los Estados.

Transcurridos más de cuarenta años de opacidad absoluta en aquel ‘Agujero Negro’, las criaturas del “Más Allá del Muro”, de ‘los Juegos del Trono’, seguimos luchando por dar apariencias de verosimilitud humana a nuestra existencia. Por su parte, el territorio del “Más Allá del Muro” del Juego de Tronos, sigue deleitando a los lectores de medio mundo.

Y, ahora, me presento.

Yo soy apátrida. Tengo pasaporte de apátrida. O sea, no soy nacional de ningún Estado. Nací y soy natural del único Territorio No Autónomo que no tiene Potencia Administradora. Es decir, yo y mis pares, somos la reencarnación viva de lo que, en Derecho, se conoce como limbo jurídico. Lo cual, espero, no le haga dudar de mi condición humana”.

¿Podrá el Señor Köhler ayudarnos a sentirnos como una parte más de la familia humana, que habita el planeta tierra?

Para despedirme, le voy a confesar un secreto:
“Para no explotar de ira y de rabia, estando en la situación en la que estamos, tenemos un bien que escasea en muchas partes del mundo: ‘tenemos los nervios de acero’. Pero hay un pequeño problema: el acero, también, se agota. ¿A que es verdad que el acero y el carbón, también, se agotan?”.
Haddamin Moulud Said
mouludsaid[at]gmail.com
27.06.18

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24.6.18

EU and Western Sahara: The Hassle and the Controversy!

By: Mohamed Brahim

El-Aaiun, Western Sahara: On Monday, June 11th of 2018, the European Commission adopted an agreement in the form of an exchange of letters between Morocco and the European Union (EU) in order to grant preferential tariffs to products originating from occupied Western Sahara, particularly agricultural and fisheries products. This agreement will serve as an amendment to the Association Agreement between Morocco and the EU if later adopted by the European Parliament.
Morocco continues to plunder the resources of Western Sahara with EU´s Blessing:
The Moroccan authorities have been plundering the natural resources of Western Sahara for many decades with the complicity of several foreign firms and the support of Western powers, such as France and Spain who only run after their own benefits and personal interests. Funny enough, unlike in other cases, No embargo, no boycott, no sanctions, yet used or decreed by the international community against Morocco and companies that violate international law regarding the exploitation of the resources of a country still considered non-self governing territory. According to European justice, the inclusion of territory in the scope of the fisheries agreement "would violate several rules of international law, including the principle of self-determination"

According to Dr. Ghali Zbeir, a Saharawi official and an expert in the natural resources stated that no less than 56 companies of different nationalities and continents have signed contracts with Morocco and are active in various fields of economic activity in the territory of Western Sahara. Still, according to him, there are 9 companies in fishing, 18 in oil and gas exploration, 7 in electricity and renewable energies, 18 in phosphates, 4 in mining exploration, 2 in agriculture and as much in financing and other services.

The ECJ ruling on Western Sahara and its impact:

On 21st December 2016, the highest European court had already ordered that Western Sahara be excluded from the EU-Morocco Free Trade Agreement. The fisheries agreement was not included in this dossier. The court recognizes the fact that the "separate and distinct status" of Western Sahara recognized by the United Nations should be taken into account. This decision, a victory for the people of Western Sahara and their legal representative the Polisario, provoked strong tensions between Brussels and Rabat. They were both forced to renegotiate the agricultural agreement.
These negotiations are still ongoing. Just few days ago, the Polisario Front filed a new appeal against the decision of the Council of the European Union (EU) authorizing the Commission to open negotiations with Morocco to extend the EU-Morocco fisheries agreement to the Sahara Western and its maritime space, announced M'hamed Khadad, member of the Polisario Secretariat.

Replacing consent with fake consultation:

"Consultations with many local representatives of Western Sahara, civil society, and other organizations and bodies have shown broad support for the socio-economic benefits that the proposed tariff preference would bring," the European Commission stresses in a press release published a few days ago. Yet, the hypocrisy continues as the same Commission in its statement says: "These proposals are also concluded without prejudice to the EU's position on Western Sahara, where the EU continues to support the efforts of the UN Secretary-General to achieve a just, lasting and mutually acceptable political solution", says EU Commission.

Who is Who in Western Sahara?

 Nonetheless, Saharawi civil society are opposing these statements are describing the EU Commission’s act as a swift move to deny Saharawis their rights in favor of Morocco:  we received an invitation from the European Commission to participate in a meeting to “exchange views” in relation to the free trade agreement concerning agricultural and fisheries products which to be amended after the CJEU ruling on 21 December 2016 based on EU council’s mandate. We were initially informed that the meeting was to take place on February 2nd, 2018 at the EU representation in Rabat ¨Says Babit, a founding member of the Al-Ghad Association based in El-Aaiun, capital of Western Sahara,
He Continues,¨ A second invitation followed on February 15th, 2018 where the Commission requested to change the location of the meeting from Rabat to Brussels and highlighting their engagement in open dialogue with the legitimate representative of the Saharawi people, the POLISARIO Front through its EU representation in Brussels¨.

In this same token, Other Saharawi associations joined in and denounced this act of treason and sent a letter to the head of the Moroccan government. The Salam Association for the Protection of the Environment and the Sustainable Development, The Protection of the Maritime Resources, The Environment and Fisheries Association, The Peoples Association and AIPMOD all issued a joint press release today, and which have a copy of, attacking the Moroccan Ministry of the Fisheries which forced their exclusion and marginalization while not fulfilling its promises and playing them around as if they were just puppets and decoys to be used for the benefit of the government to embellish the image of Morocco worldwide.

Saharawis and pro-Saharawis saying: This mere Conspiracy theory at work:

Al-Ghad Association representatives have denied, during meetings it had during this week in Brussels with European parliamentarians and permanent representations of the member countries of the European Union (EU), rights defenders organizations and the Belgian solidarity movement with the Saharawi people, the allegations of the European Commission (EC) on the participation of civil society organizations representing the people of Western Sahara in the consultations it is to circumvent the judgments of the European justice.
Western Sahara Resources Watch, a pro-Saharawi NGO, said it was "surprised" to be included in the list of organizations that refused to take part in the consultations because, as it states, it was "never invited to such a process, but only at an informal meeting ". WSRW have published an article with a list of the so-called NGO and stakeholders who were called to meet with the Commission. Most of these names were included without their consent while some were not even invited nor met with. The Commission called only pro Moroccans and made it look like it consulted all stakeholders including Politicians, MP´s, entrepreneurs, human rights associations and other civil society actors who were invited but not met with. Most of the individuals who went from Dakhla, for example, are part of the inner circle of the minister of Fisheries and have mutual interests. The question to be asked here: Who paid for their trip and all related expenses?

The People of Western Sahara Vs. The Inhabitants of the Sahara:

The Terminology of ‘Saharawi people’ versus ‘population’ is misleading: ¨ these concepts are fundamentally different. This is a deeply destructive and unsustainable approach which directly contravenes EU and international law, strengthens and funds Morocco’s illegal occupation, and threatens to undermine the UN Political process and the efforts of the United Nations special envoy to Western Sahara¨ says Babit from Al-Ghad Association.Thus, according to data obtained from Saharawi activists, Saharawi benefits from their resources is as follows: 4.95% in the fishing sector, 1,21%in the agriculture sector, and 9% in the phosphate industry sector.

The term population is strictly geographical: it is the whole population of a country, a region or a city. In contrast, the term person is a more legal and philosophical notion. There is also have a second meaning, a more ethnic sense: this is the meaning that is taken into account in Western Sahara where the notion: ¨Saharawi¨brings together all the ethnic Saharawis, whether in Spain, Algeria, Mauritania or elsewhere, together bonding with each other. This ethnic notion of people has also been reclaimed by some in the context of national minorities or peoples who feel they are perceived as minorities around the world. Morocco is playing with words and is trying to mix things up for those who cannot make such a difference. ¨It does not matter how much Morocco is spending in Western Sahara because it is only money spent on settlers and on their own welfare while most Saharawis, excluding the Moroccan-made elite, are excluded from decision making and are impoverished. The Commission ignored many calls and emails from real Saharawi Civil society actors to be invited and met with it¨says Mohamed Sidati, the Polisario representative to the EU.

Questioning the ethics of the EU Commissions when dealing with Western Sahara:

 All meetings were conducted either in Rabat or in Brussels while ignoring holding meetings in Western Sahara itself with the people of Western Sahara. The Polisario front was not even included in these negotiations despite the continuous calls to be part of the negotiations as it represents the people of Western Sahara. ¨Interestingly enough, the nature of the questions asked when met with these so-called Saharawis and civil society actors were very simple questions and asked the wrong people as some of them represent or works in sectors not related to the main theme and concentration of the negotiations. Mohamed El Baikam, a Saharawi activist, says during a phone interview. He even joked about it and said that one of the people invited and met with represented a local Couscous Cooperative, which has nothing to do with the fisheries. A similar case is also that of a representative of dairy products Cooperative that has nothing to do with these so-called negotiations as well. Most of these people did not even know how to answer the question when asked by the Commission. Mohamed El Baikam continues¨. The problem is that the Commission id trying to replace the consent of the people of Western Sahara by the consultation of the inhabitants of the Sahara. They are playing a dirty game here! ¨.

Questions to be asked to EU and its bodies:

Many Saharawis are asking these questions: To What extent is the EU Commission respecting the ECJ ruling? When will EU put pressure on Morocco to respect human rights in Western Sahara as part of its deals, signed and ratified in the agreement? Is there any special Committee to monitor and audit the funds directed and allocated to Morocco and Western Sahara? If Saharawis are benefitting from these funds and resources, where does it show, as there is still unemployment, poor infrastructure and deprivation of the basic rights? Where did the money from the previous agreement in 2013 go? Who was behind choosing the NGOs representatives and civil society actors that the Commission claims to have consulted? Does the Commission really have a full picture and data of the Socio-political and economic reality in the ground? How will the Commission guarantee the enforcement of the international law and the protection of the interests of the people of Western Sahara? Why not allocate some of the funds to the Saharawis in the refugee camps who are hardly surviving on international aid?
These are simple questions that Europe is obliged to answer and to look at thoroughly!

June 17th, 2018
text transmitted by elbachra[at]aol.com

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7.6.18

EL VALOR AGREGADO DE LAS PERSONAS EN LA ECONOMÍA


 por  Abdalahi Salama Machnan

El valor añadido de un trabajo es un elemento extra que surge de un proceso de formación, reciclaje, actualización y experiencia. Es decir, todo lo que un profesional puede añadir a sus servicios con el objetivo de perfeccionarlos y lograr que el empleador y/o consumidor lo escoja. El valor agregado de una persona puede hallarse en una capacidad innata o adquirida, en su inspiración, trato, empatía, conexión o, sencillamente en tener un estilo propio.

Decían antiguamente los escoceses dieciochescos que los economistas, eran filósofos dedicados al estudio de los sentimientos y pasiones morales. La economía es un medio para un fin y no un fin en sí mismo, sin el valor añadido dicha ciencia transmite un vacío de sentimientos y pasiones. « Si no se entiende y se aprecia el valor agregado de las personas basado en todos aquellos atributos, talentos, imaginación, creatividad, inteligencia emocional ». Estaríamos ante una de esas cuestiones religiosas que no llegas nunca a comprender, el llamado pecado original.

Recientemente una empresa Argelina especializada en el sector de la construcción, publicó en su portal de internet ofertas de trabajo dirigida a los refugiados Saharauis. Naturalmente entre sus requisitos exigía titulación en:

- Montaje de Azulejos.
- Electricidad, Montaje y Mantenimiento.
- Decoración e Interiores (Yeso y Escayola).

Además, los candidatos, debían aportar: certificado profesional de la construcción, experiencia en el sector no inferior a tres años. En contrapartida la empresa ofrece salarios decentes a los trabajadores, alojamiento, cotización a la seguridad social, cobertura de las contingencias comunes y profesionales, el transporte durante el trabajo y la cobertura sanitaria. Habrá un mes de prueba, y quien supera el periodo de prueba, se le extenderá un contrato de trabajo de una duración mínima de cinco años con una cláusula de prórroga.

La empresa, seguramente no llegará a cubrir del todo las vacantes ofertadas por la carencia de la titulación de los candidatos. Es curioso ver cómo muchos compatriotas ante la actual crisis económica priorizan los contratos temporales y precarios, que invertir este tiempo en una formación sólida y especifica que les reportará un valor agregado de cara al mercado laboral. Las ansias de ganar dinero por la vía express, ya sea a través de una prestación por desempleo, subsidio asistido, renta de inserción o al mercadeo de vehículos; anula la vía del reciclaje, la formación continua y el aprendizaje. El dinero es totalmente secundario; hasta cierto punto es sólo como el marcador en un juego. Es obvio que sin dinero muchas cosas no pueden andar. Por eso la empresa argelina exige un plus de preparación a sus futuros trabajadores, un valor agregado. En los negocios el dinero es como la sangre que fluye por el cuerpo; obviamente si se te acaba la sangre, éste se muere.

Parece que hemos enterrado la cultura del esfuerzo individual, la superación, estimular la paciencia y vender nuestro valor agregado. El problema radica en nosotros mismos, y debemos hacer una autocritica sana. Muchos cayeron en un victimismo autocompasivo. Culpan a todo dios de sus males. Culpan al sistema, a la familia, a la crisis. Exigen soluciones a todos menos a ellos mismos. La pérdida de tiempo y la falta de aprovechamiento de oportunidades, pesan como una losa sobre nuestro presente, y, en particular, nuestro futuro y el de las generaciones venideras. El tiempo no se detiene nunca, y se lleva muchas cosas, muchos proyectos, muchos sentimientos. El tiempo tiene vocación de fugitivo. Y no podemos detenerlo. Lo que está hecho, no tiene vuelta atrás. “Los errores no deben ser un problema, se reconocen, se enmiendan, y el marcador vuelve a cero”.

Tenemos que alentar que haya más dialogo en la sociedad Saharaui, atacar frontalmente y sin tapujos las soluciones simplistas para problemas complejos, es muy necesario que se alcen voces que propongan amplitud de miras, que nos ayuden a incentivar y a orientar a nuestros jóvenes, a nuestra clase trabajadora a tener más preparación y formación.

En el futuro habrá más ofertas en el mercado laboral. Los desafíos que se nos presentan, entre otros, necesitan respuestas. ¿Estaremos preparados para responder? ¿Cuál será nuestro valor agregado?
¡Desarrollarlo y venderlo bien! Si no lo intentamos, se lo pondremos más fácil a aquellos que hayan aprendido a diferenciarse de la competencia.

Pero, a pesar de todo, me parece que vale la pena que hagamos todos, un verdadero ejercicio de reflexión y diálogo sobre nuestros problemas. Hacer pedagogía sobre la economía del bien común y la importancia del valor agregado de las personas, sí lo logramos haremos que la economía vuelva a su esencia: los sentimientos y pasiones morales. La economía busca satisfacer las necesidades humanas con recursos escasos.

Abdalahi Salama Machnan
07.06.18
sah_camaguey99[at]hotmail.com

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28.5.18

SOS: JUBILACION YA

 por Brahim Aduh Abdelkader

Quizás algunos pensemos diferente, quizás seamos de otro planeta, quizás seamos raros , pero   hay una cuestión en la  que seguro que coincide mas del 90% de los Saharauis, porque la padecen desde hace varios años  y que clama al cielo; Como es posible, que después de 45  de lucha , de sacrificio, de entrega, de sufrimientos y de formación. Nuestro destino lo estén manejando  personas mayoritariamente Octogenarias. Donde tenemos los  miles y miles de jóvenes que se cultivaron en Cuba, Argelia, Libia, España y muchos mas países?, han sido ninguneados o su formación es falsa?. Alguien a nivel del estado Saharaui se ha puesto a analizar esta situación? , se ha extraído alguna conclusión?, se ha planteado algún tipo de relevo?, se ha preparado alguien para ese relevo?. O la alternativa es morir apegados al cargo y a la silla.

La situación es sangrante, el Estado Saharaui no puede estar en manos de nuestros abuelos, porque sus facultades físicas y mentales no les permiten tal grado de toma de decisión. Son nuestros abuelos, los queremos, valoramos su sacrificio y entrega en momentos durisimos, no vamos a tirarlos, pero es hora de que se queden en su casa y que se tomen un mas que  merecido descanso,  queremos tomar el timón del barco y ser su relevo es la única forma posible que hay  para que este barco llegue al puerto, de lo contrario seguirá navegando sin rumbo.

Hace varios años, en estas mismas paginas y cuando la situación no era de emergencia absoluta, propuse que el estado Saharaui debe introducir un sistema de jubilación para sus dirigentes y cuadros a partir de cierta edad, pero el barco siguió navegando y hoy le entra agua por la proa y la popa y no solo no se ha creado una formula, sino, que no se ha preparado a nadie para sustituir a unas personas que van quedando por el camino y vamos perdiendo una cada seis meses.

Es urgente, encontrar soluciones a esta dramática situación , y dicha solución debe llegar preferentemente del Estado, ya que es el único capaz de darle una salida. La solución es relativamente fácil; El Estado debe garantizar a nuestros actuales dirigentes y abuelos una salida digna consistente en un incentivo monetario , ciertos privilegios (coches etc) y un órgano de toma de decisión en lo referente al destino del pueblo Saharaui, algo así,  como el actual e intranscendente  Consejo Nacional.

Solo así, podemos garantizar la continuidad de nuestra lucha y el logro del objetivo supremo que es llevar a nuestros Abuelos y abuelas de vuelta a Casa.

Brahim Aduh Abdelkader

28.05.28

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10.4.18

Que se passe-t-il au Sahara Occidental ? (Avril 2018)

par un observateur de longue date du conflit du Sahara Occidental*

Une première depuis 1991 : Le Maroc menace de mener une opération militaire d’envergure au Sahara Occidental, contre le Front Polisario. Une menace brandie par les officiels et aussitôt reprise par les relais traditionnels de la société civile : la presse marocaine monte d’un cran, les partis politiques sont impliqués et le sujet fait la une des médias locaux et régionaux.

Jusque là, le Maroc a régulièrement protesté contre les activités du Front Polisario dans les zones se trouvant sous son contrôle, mais n’a jamais agité la menace de mener des attaques militaires dans ces régions.

Que s’est-il passé au juste ? Chronologie des faits saillants

- Début mars 2018, le Front Polisario a tenu une grande réunion nationale interne dans la localité de Bir Lehlu. Dans son allocution de clôture, le Président sahraoui Brahim Ghali a précisé que « le lieu de la tenue de cet évènement était un message clair aux ennemis et aux amis »[SPS 12.03.18] . Ce n’était pas la première fois que le Front Polisario tient une réunion interne dans les territoires du Sahara Occidental sous son contrôle.

- En marge de la tenue de cette réunion nationale, le Président sahraoui reçoit les lettres de créances des ambassadeurs de Cuba [SPS 09.03.18]  et de la Namibie [SPS 09.03.18] https://www.spsrasd.info/news/es/articles/2018/03/08/14099.html auprès de la RASD, avec résidence à Alger, le 08 mars 2018 toujours dans la localité de Bir Lehlu.

- La mi-mars 2018, des médias sahraouis ont annoncé l’intention du Front Polisario de transférer certains sièges des institutions vitales dans les territoires sous son contrôle (notamment celui du Ministère de la Défense de la RASD).

- Le 1er avril 2018, soit plus de deux semaines après ces annonces, le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération marocain Nasser Bourita a réuni les Commissions des affaires étrangères des deux chambres du Parlement, pour examiner de prétendues violations du cessez-le-feu par le Front Polisario. Les déclarations de certains parlementaires à l’issue de cette réunion appellent même à engager des actions militaires contre le Polisario (des frappes aériennes). [MAP 01.04.18]

- Une lettre de protestation est aussitôt adressée par la Représentation Permanente du Maroc à New York au Conseil de Sécurité. La lettre se plaint de « violations du cessez-le- feu», commises par le Front Polisario (situation à Guergerat et récentes déclarations).

- La lettre qualifie ces développements de « Casus belli ». [Quid.ma 02.04.18]  Des manœuvres militaires sont engagées au sud du Maroc. On ignore cependant si elles ont été prévues de longue date ou décidées suite à cette escalade.

- A deux reprises, le Porte parole du Secrétaire Général des Nations Unies confirme que la Minurso n’a relevé aucune violation de l’accord de cessez-le-feu et dément ainsi, indirectement, la version marocaine, tout en appelant à la retenue. [UN Pressbriefing 04.04.18]  et [UN Pressbriefing 05.04.18

- Le 04 avril 2018, la version revue et corrigée du rapport annuel du Secrétaire Général de l’ONU sur le Sahara Occidental est rendue public [S/2018/277] . Elle évoque des faits représentant des violations de l’accord selon les termes du rapport, commis de part et d’autre. Les dernières accusations marocaines n’ont pas trouvé d’écho dans le rapport, ce qui constitue un démenti indirect.

- Le 09 avril 2018, une réunion regroupant les leaders des partis politiques est tenue à El Ayoune, pour marquer « le consensus national » et la nécessité de riposter contre les violations présumées. La réunion adopte la « Déclaration de Laayoune ». [MAP express 09.04.18

Pourquoi l’attitude marocaine est-elle incohérente ?

Une multitude de raisons peuvent être invoquées, parmi lesquelles :

- Les accusations du Maroc ne sont pas claires et précises et changent parfois en fonction du leur source. Elles évoquent toutes des violations de l’accord de cessez-le-feu, parfois, en protestant contre la situation à « Guerguerat » qui date de plusieurs mois, mais également contre la récente décision de transférer des institutions sahraouies dans les territoires contrôlés par le Front Polisario, ce qui ne constitue pas non plus une nouveauté.

- Le Maroc cultive l’ambigüité sur les territoires qualifiés de « se trouvant à l’Est du Mur ». En effet, la zone tampon ou démilitarisée constitue une bande de 5km à l’Est et au Sud du Mur de 2700 km qui sépare le Sahara Occidental en deux parties. En dehors de cette bande, il s’agit bien de territoires administrés par le Front Polisario, depuis la signature du cessez-le-feu en 1991.

- L’annonce de transférer certaines institutions sahraouies aux territoires libérés s’inscrit dans le prolongement d’une situation déjà existante. Ces territoires abritent, depuis des années, des institutions civiles et militaires de la RASD : les commandements des régions militaires de l’Armée Populaire de Libération Sahraouie, l’essentiel des troupes du Front Polisario, l’hôpital Navarra et l’école El Mahfoud Ali Beiba de Tifariti [El Mundo 18.12.2011et le monument abritant la sépulture de Feu Mohamed Abdelaziz [Jeune Afrique 03.06.13]

- Plus encore, des manoeuvres militaires, à balles réelles, sont organisées chaque année par le Front Polisario dans les régions sous son contrôle, notamment à Aghouinit [vidéo] .

- Les incidents cycliques provoqués par le Maroc à l’approche de chaque réunion annuelle du Conseil de Sécurité jettent un sérieux discrédit sur ses intentions. Rappelons-nous du froid, puis du retrait de confiance à Christopher Ross en 2012[Le Monde 18.05.2012] , de la campagne anti-américaine en 2013 [Le Figaro 22.04.2013]  (après l’inclusion de la proposition d’élargissement de la Minurso aux droits de l’Homme), de la campagne contre Ban Ki-Moon en 2016 [Orient XXI mars 2016]  et de l’incident de Guerguerat en 2017.

- Sur les réseaux sociaux, les activistes sahraouis ont relevé des d’incohérences dans les discours des représentants de la société civile marocaine, voire ceux des officiels, avec des confusions dans les noms des villes du territoire ou dans leur emplacement sur la . [Sur des vidéos publiées par ces activistes, on pouvait voir des responsables marocains appeler à contrer les violations dans la région de « Nefertiti », au lieu de « Tifariti »]

- Le Royaume du Maroc souhaite, vraisemblablement, faire en sorte que le retour aux négociations politiques, prôné par les résolutions successives du Conseil de Sécurité et retardé par le Maroc, devienne une fin en soi et non pas un moyen d’atteindre une solution durable.

 Une tentative d’analyse

Plusieurs pistes de réflexion peuvent être invoquées pour expliquer l’attitude récente du Royaume Chérifien :

- La première piste, qui est la plus évidente, mais qui reste au demeurant plausible, comme à chaque mois d'avril, le Maroc tente de créer des problèmes secondaires, en faisant dans le sensationnel au détriment de l'essentiel, pour détourner l'attention du Conseil de Sécurité sur le problème principal, à savoir organiser des discussions directes pour trouver une solution politique permettant l'autodétermination du peuple sahraoui.

- La deuxième étant une grave crise au Palais, notamment avec la maladie (grave ?) du Roi, son divorce (présumé ou effectif ?) avec Selma Bennani,son absence prolongée du pays et des médias (selon la presse, depuis la fin janvier 2018), d’où le besoin, voire l’impératif, de « faire diversion » en jouant sur l’élément fédérateur en vue d’éviter tout glissement de la situation. Rappelons-nous que la Marche verte a permis, à l’époque, à Feu Hassan II de mettre fin a une série de coups d’Etat.
Donc piste n°2: le Palais souhaite-t-il fédérer le peuple marocain en faisant la guerre au « Grand méchant loup » : le Front Polisario, pour se maintenir et dépasser la zone de turbulences ?

- La piste n°3 est que le Palais souhaite en finir avec les contestations sociales au Rif et à Djerada. Des troubles amplifiés par une situation économique difficile, caractérisée par une dette intérieure et extérieure très élevée, mais surtout, des troubles qui commencent à s’inscrire dans la durée. Le Palais souhaite-t-il détourner les regards de la population marocaine vers l'ennemi traditionnel qui fait, plus ou moins, consensus au Maroc : le Polisario ?

- La 4ème piste, la plus intéressante, est que le Maroc s'inscrit, à travers cette démarche, dans une dynamique internationale dont les contours demeurent encore imprécis. Rappelons-nous de la récente visite du Ministre Bourita en Israël, un pays que le Maroc ne reconnait pas officiellement, une visite dont l’objet et les enjeux n’ont pas été divulgués. Mystère !
De plus, devant les menaces marocaines d'attaquer le Polisario, la France observe un silence complice. Le Maroc n'aurait jamais fait une telle déclaration sans le consentement de Paris. S’agit-il d'une tentative de titiller l'Algérie, qui ne veut pas du G5 français au Sahel ? Et dont la doctrine militaire est réfractaire à toute intervention militaire hors des frontières ?
Par ailleurs, avec le désengagement américain annoncé de la Syrie, sommes-nous devant une tentative de créer de nouveaux foyers de tension pour détourner les regards et l'attention de la communauté internationale, et permettre ainsi aux parties impliquées dans le conflit syrien de « filer à l’anglaise » ?

- 5ème et dernière piste : Le Maroc aurait-il était séduit par l’intervention militaire turque dans le nord de la Syrie contre les mouvements kurdes constituant des bases arrières du PKK ? Au delà du bien fondé, ou pas, de cette opération baptisée «Rameau d'olivier» lancée fin janvier 2018, il est intéressant de noter que la communauté internationale n’a à aucun moment obstrué, ni condamné son déroulement.

La Turquie a mis à profit la confusion de la crise syrienne et les tentions entre les différentes parties impliquées (notamment les Etats-Unis et la Russie) pour passer à l’action et réaliser un objectif stratégique majeur. Jusque là, la Turquie s’en sort bien vis-à-vis de la communauté internationale.

Qu’en pensent les Sahraouis ?

Le retour à la guerre aura certainement un coût humain, militaire, financier, mais aussi politique et diplomatique.

Les réfugiés sahraouis, surtout ceux issus de la nouvelle génération du Front Polisario, se trouvent dos au mur, vingt-sept ans après la conclusion d’un cessez-le-feu en vue d’organiser un référendum d’autodétermination qui ne verra sûrement pas le jour.

Honnêtement, la probabilité que le Maroc aille jusqu’au bout de ses menaces est minime. Mais une chose est sûre, le peuple sahraoui attend avec impatience, depuis plusieurs années, une telle occasion pour reprendre la lutte armée. Ce n’est qu’un secret de polichinelle, car cette référence est même incluse, depuis quelques années, dans les rapports onusiens, notamment ceux du Secrétaire Général.

La nuance à saisir est que les Sahraouis ne veulent pas tirer le premier coup de feu. La rupture d’un accord de cessez-le-feu aura un coût politique considérable, que la partie initiatrice devra supporter. La position défensive serait largement plus confortable pour les Sahraouis vis-à-vis de la communauté internationale.

La guerre aura des conséquences négatives pour les Sahraouis, mais fera aussi très mal au Maroc, dont les relations avec ses alliés du Golf ne sont plus au beau fixe. Aussi, le récent retour de John Bolton aux affaires aux Etats-Unis d’Amérique a été qualifié de mauvaise nouvelle par le Palais Royal marocain. Les Etats-Unis pourraient prendre leurs distances vis-à-vis du Maroc à la faveur d’une position plus équilibrée.

Par ailleurs, les observateurs et connaisseurs du dossier estiment que l’Algérie a toujours affiché des réserves par rapport au retour du peuple sahraoui à la lutte armée. Ceci s’explique par le fait que les autres frontières algériennes avec le Sahel, la Libye et la Tunisie sont déjà perturbées par les activités de groupes terroristes.

Cependant, ces réserves portent surtout sur le retour à la guerre à l’initiative du Front Polisario et seront, certainement, levées en cas de rupture franche et directe du cessez-le-feu par le Maroc.

11.04.18
* arso publie exceptionellement ce texte bien que l'auteur ait désiré garder l'anonymat

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9.4.18

RECUERDO Y HOMENAJE A BUJARI


por Hach Ahmed

Permitidme que haga míos los versos de un gran poeta:

“se me ha muerto como del rayo Bujari, el hermano y el maestro con quien tanto quería. No hay extensión más grande que mi herida”.

Lloro por mí, lloro por mi familia, la pequeña, y lloro también por nuestra familia grande, el pueblo saharaui, ese pueblo grande, noble y generoso, donde nacimos, crecimos y vivimos, junto al que asumimos sus tragedias y sus esperanzas. Bujari, como decía el poeta español, luchador por las libertades, Miguel Hernández, “siento más tu muerte que mi vida”.

En estas horas, en estos días, he sentido que mi herida, la gran herida de mi familia, la comparten muchas personas de todo el mundo, me han llegado los sentimientos sinceros de miles y miles de saharauis, de todas las edades, de todos los rincones, de conocidos por todos y de completamente desconocidos para mí, que tienen en común el cariño y la admiración por una trayectoria de vida que supera lo mucho que yo ya conocía y admiraba. Recuerdo al niño con el que compartí la infancia, al hermano mayor y responsable a cuyo lado fui haciéndome hombre y descubriendo con él quiénes éramos, quién era el pueblo noble al que pertenecíamos y su encrucijada histórica por el sometimiento al colonialismo y las invasiones extranjeras.

Juntos también crecimos en el descubrimiento de la responsabilidad que debíamos asumir para la liberación de nuestro pueblo, un compromiso que ha condicionado toda nuestra vida, como la de muchos saharauis. Bujari, el brillante estudiante con un prometedor futuro profesional, se puso, antes que yo, en la primera línea de lucha del movimiento de liberación de su pueblo, poniendo a su servicio sus enormes capacidades, sus ilimitadas cualidades intelectuales y humanas. Décadas de pelea sacrificándolo todo, los afectos, la familia, las comodidades materiales.

Bujari era el eterno e incorregible convencido de que la justicia de la causa saharaui sólo podía llevar, tarde o temprano, a su victoria y a su reconocimiento. Pero, sobre todo, Bujari es el hombre íntegro que nunca se desvió del rumbo, que nunca cedió un ápice a la tentación de soluciones personales, nunca abandonó esa actitud, nunca hizo fortuna personal, el legado a sus hijos e hijas, no es ni un solo dólar, una sola “ouguiya”, es mucho más grande que todo eso, es una lección de dignidad y de integridad absolutas para todos aquellos a los que el destino pudo o podrá llevar a asumir puestos de responsabilidad en el liderazgo de los pueblos que aún luchan por la libertad. Bujari fue, en otras palabras, un icono, no sólo en el orden intelectual, sino también en el moral.

Bujari se codeó con presidentes, diplomáticos y figuras internacionales de todo tipo y siempre dejó alto el pabellón de la causa y del pueblo que representaba. Bujari será siempre el incansable luchador por los derechos del pueblo saharaui, por la independencia y la integridad, por el futuro de un Sáhara que se desarrolle en el contexto de los países democráticos y más avanzados. Hasta la última hora de su vida su misión, su defensa de la causa, estaba por encima de sus necesidades y de su propia salud. La enfermedad, la maldita enfermedad, la sufrió como un estorbo que limitaba sus capacidades para seguir trabajando ante las últimas maniobras en la ONU, pendiente de las noticias, escribiendo, razonado. Sus sufrimientos nunca hicieron mella en su moral ni en la firmeza de su voluntad hasta el último suspiro.

Bujari, pese a todo, forma ya parte imborrable de la historia del pueblo saharaui y permanecerá como un ejemplo insustituible mientras los saharauis sigamos existiendo y luchando por nuestro futuro.

La inmensa pena y consternación con las que nuestro pueblo vivió y vive esta pérdida, esta tragedia para mi familia, el duelo generalizado que invadió cada hogar, cada jaima de este pueblo grande y generoso, es la demostración de que los pueblos, y sólo ellos, saben colocar a sus hijos en el lugar que se merecen en la historia

Para sus hijas e hijos será siempre el padre excepcional y ejemplar, y para mí, para su familia, será siempre el hermano querido hasta el final.

Bujari se ha ido, como muchos mártires de este pueblo, es una pérdida irreparable, pero también es una de aquellas pruebas en las que todos debemos sentirnos orgullosos de pertenecer a este pueblo grande y noble.

8 de abril de 2018
HACH AHMED
ahmedhach[at]gmail.com

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25.3.18

The Last Evil


April, every year marks the permanent anniversary of Security Council Resolution on Western Sahara. These practices masterminded by the giants of the Security Council have always been unfairly tilted towards Morocco's interests.

The “Peace Plan” was surely imposed by Polisario Front struggle accumulated over 15 years after Spanish withdrawal. But the so-called West dominated international community’s involvement could, in the macro-historical perspective, be viewed as at least as calamitous, if not more. The understanding of the hugely manageable conflict of the Western Sahara was unknown to almost all the Western governments and their diplomats that they had no other mental patterns than the Cold War and, thus, casting the Polisario front as the evil, Morocco as an ally and free nation who ought to belong to them.

They assumed it was about Communism while Communism was just a vehicle for marshalling of war-fighting energies and profiteering of agonies from the Second World War. They considered that conflict was about stopping the expansionism of the communist Soviet bloc, reducing the conflict down to two parties, one good and one evil and that victory would succeed if they support the former and punish the latter. With a history like that – and more before then – it is no wonder that the West blamed everything evil on virtually all the movements of such a kind: ANC, MPLA, FRELIMO, etc….

With such a deficient intellectual diagnosis of Western Sahara’s issue, it shouldn’t surprise anyone that the prognosis was ridiculously wrong and that the kind of final outcome of rewarding Morocco and humiliating the Soviets turned out catastrophic.

Today, with the decline of Communism, the dissolution of the Soviet Union, the end of the cold war and the whole caboodle, hostilities towards Polisario did not thaw out. The same governments still vehemently propping up Morocco even with the existence of some hawks like James Baker, Frank Ruddy and John Bolton who hardly tried to chirp in the republican flock. But the then rhetoric confrontation caused a rift that was almost impossible to fill.

The West antiquated and out of date considerations dominate up to-date all the treatments given to the Western Sahara issue and the Polisario movement. None did apparently mind to mull it around in his head. The Polisario is the last evil of such a history. Years, days and resolutions resemble each other, though; it’s probably just reflecting a reality that never really went away.

So what to account for the shift?

Nafaa Mohamed Salem
nafaasalem[at]yahoo.com
25.03.18

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11.3.18

LA SANIDAD SAHARAUI

por Brahim Aduh Abdelkader

 La Sanidad en la RASD, es junto con la Educación uno de los pilares de la Revolución Saharaui  y si de algo nos enorgullecemos los Saharaui , es sin estar en nuestra tierra, estando en el Exilio y en circunstancias harto complicadas, teniámos una sanidad y una educación mucho mejor que países que existen hace siglos, empezando por nuestro enemigo y agresor, donde recibir una atención sanitaria es un lujo y llevar los niños al colegio es casi una fantasía. Sin embargo en los últimos seis o siete años asistimos a un deterioro de incalculables dimensiones, que hace que el Estado de la Sanidad sea realmente  preocupante por no decir alarmante.
La política seguida en los últimos años ha sido nefasta, el tejido sanitario ha sido desmontado, los medios no aparecen por ningún lado, la infraestructura sufre un abandono total y el personal por falta de cuidado y protección se ha lanzado en masa al extranjero en busca de mejores condiciones de trabajo y de vida.
Todo esto ocurre, cuando el Ministerio de Sanidad es el departamento de la RASD que mas ayudas y proyectos recibe  y sus resultados son inexistentes. llegan miles y miles de euros y de Dinares Argelinos y material por un tubo y su paradero es desconocido. Uno se acerca a un Hospital y por no encontrar no encuentra ni la enfermera de turno y si la encuentra no tiene ni una aspirina y menos otro medicamento u aparato para realizar cualquier prueba, cuando en cada caravana llegan aparatos y medicamentos, mas los que se fabrican en Rabuni,   para parar un tren Los edificios y el mobiliario, parecen un basurero mas que un Hospital,  eso si, el ministro no para de recibir Comisión tras otra , y excursión al desierto tras otra y viajecito a Europa tras otro, y festival tras otro . parece mas bien el ministro de cultura .
La reflexión que se plantea  ahora,  es donde estan las autoridades Saharaui? ante esta dejación. Como es posible que dejen morir a uno de los pilares del estado saharaui?, como es posible que no tomen cartas en el asunto ?, como es posible que no pongan a un profesional al frente de un aspecto tan importante?,  como es posible que no vigilen la gestión de los innumerables medios que llegan al ministerio de sanidad?, como es posible que no cuiden y mimen a los profesionales SAHARAUI? como es posible que dejen proliferar las iniciativas privadas? y por ultimo , como es posible  que tarden tanto tiempo  en destituir al incompetente ministro de sanidad ?

Los ciudadanos Saharaui esperan respuestas a estas preguntas y sobre todo esperan  que alguien ponga remedio para recuperar , todo es ya imposible,  pero al menos parte del otrora sistema sanitario saharaui.

Brahim Aduh Abdelkader
11.03.18
braduabd[at]yahoo.com

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EL ABUSO

صام عام و افطر اعل اجرادة

por El Militante Lahaye

Los rumores o la propaganda marroquíes está intentando perturbar el esfuerzo del emisario de la ONU, para desviarlo de su trayectoria a sus fines expansionistas, quiere demostrar que el problema está entre Argelia y él, pero no sabe que las cartas ya no le favorecen y que la ONU ya ni siquiera va a discutir su tesis “ la autonomía”, está intentando barajar una opción para retrasar las negociaciones mientras encuentra un plan viable para demostrar al emisario su intención en negociar, pero suavizando los requisitos para tener más tiempo.
De todos modos, hemos dejado  a Marruecos mucho tiempo y le dimos muchísimas oportunidades durante cuatro décadas, ahora ya no hay más que discutir, queremos lo nuestro sin más (el Sahara), le dimos años de nuestras riquezas y en vez de tomar la oportunidad y se contenta de una promesa nuestra,  en lugar de una demagogia que no  convence a nadie, dejémoslo  a parte para que aprenda, y de nuestra parte tenemos que pedirle que pague todo lo que ha robado además del retraso y las miserias que sufrió el pueblo saharaui en toda esta temporada.
Lo que nos faltaba, que otorguemos a Marruecos nuestras riquezas en cambio de un acuerdo, que seguramente se barajara en los próximos días, ya que los puntos de vista están más que distanciados ver contrarios, o que discutiremos  compartir la administración de nuestro territorio para que nos aglutinan  los insaciables colonos marroquíes, o que nos imponen aceptar a inmigrantes  participen en la votación, ya que han sido implantados adrede por su gobierno para que sea un hecho consumado,  esto sí que es una  injusticia para complacer a otros que no tienen nada que perder.
 El emisario de la  ONU, discute como llegar a un acercamiento de los puntos de vista para  suavizar los obstáculos pendientes y conseguir así un encuentro de las dos partes, cosa casi imposible, pero difícil, debido a la intransigencia de Marruecos, y la debilidad de la aplicación de las resoluciones de la ONU, ya que lógicamente  tenía que salir del territorio que ocupo ilegalmente sin más según todas las resoluciones internacionales (C.I.J., C.S., ONU, UA, UE, USA,  HCDH, FIH, etc…).
Marruecos es el culpable de toda la miseria  que ocurrió a los Saharauis desde más de 42 años, y el Sahara jamás ha sido bajo su soberanía, jurídicamente, el Sahara Occidental, según la UA, la ONU, la UE, CIJ y todas las instituciones internacionales no reconocen a Marruecos ni como administrador, no olvidemos que tampoco hay países  que reconozcan la inclusión del Sahara Occidental como territorio suyo.
Hemos podido llegar a ese punto y seguramente podríamos llegar a más allá, mientras somos unidos  y obramos con justicia y legalidad, nadie nos puede vencer, mientras tenemos nuestra fe y nuestra voluntad ganaremos como lo hemos  elaborado anteriormente.
Dimos una oportunidad a Marruecos, la dimos también a la ONU, pero no ha sido razonable o inteligente para poder  salir ganando, mientras que debemos  avanzarlo a la Corte de Justicia Internacional si es que hay justicia, por todos los maltratos e  injusticias hacia los Saharauis durante todo  este periodo, no podemos   dejar lo que hemos construido hasta ahora desvanecerse por  una rebeldía de una indebida obsesión de un rey que no busca sino aplicar la agenda de terceros que no buscan el bien de la zona ni del continente.
Con lo que se tramite por dejar a Marruecos  la posibilidad seguir aprovechándose de los recursos  de nuestro territorio durante  X  tiempo, mientras que es él que debe pagarnos todos los años que exploto nuestras riquezas sin nuestro consentimiento, además de compartir con él la dirección del territorio, eso sí,  que no puede ser, ni  es compatible.
En cuanto a los años que se celebrara el referéndum en X años, eso quiere decir que nosotros no estaremos presentes para esto , y los que estarán presentes serán  medio- marroquíes y no saharauis, además de que los que asistirán serán drogadictos , debido a las políticas que emprenderá Marruecos en los años de espera para la celebración del dicho referéndum, y quien lo organizara?, y quienes son los que tienen derecho a votar?.
Todas esas incógnitas no trabajan sino a Marruecos y sus aliados, y será como el famosos “cese el fuego”  que emprendió la ONU para celebrar un referéndum en el Sahara en cinco años, ya hemos llegado a más de 25 años para este referéndum, y Marruecos  no responde a todos los intentos o llamadas  de la ONU, UA  UE, etc…,  el cese el fuego, no contemplo los recursos  naturales y los derechos humanos, entonces como queréis que dentro de X años contemplara dichos acuerdos.
Ni la ONU, ni la UE, ni la UA, podrían obligarle a aplicar las resoluciones, legales que sean, debido al apoyo incondicional de sus amigos, que son ellos que tienen la verdadera llave del conflicto. Entonces, no hace falta tratar con él, no hay garantías de la ONU que le pueda quebrantar, así que es mejor que volvemos a la razón y hacemos lo que ven los Saharauis justo y beneficios para nosotros, tenemos que velar por nuestra existencia, nuestra supervivencia,  parece que todos los vecinos no quieren que tengamos nuestra identidad, pero la debemos exigir, ya que la hemos conservado  con toda valentía y coraje, tenemos todas las resoluciones de la CS, ONU, UA, UE, y todas las instancias internacionales a nuestro favor, no podemos dejarnos impresionar por un muro que conocemos y con unos militares agotados, disgustados  por la situación en la que están luchando por algo que no  es suyo, ni tienen beneficio, estarán más que hartos desde más de 25 años en pleno desierto para nada.
Aunque sean especulaciones enemigas, no debemos caer en la misma trampa y los mismos fallos vergonzosos del maldito “ cese el fuego”, que nos llevo a esta situación lamentable e abominable, queremos lo nuestro sin más, no debemos barajar lo nuestro como se hizo anteriormente, debemos conservar lo que hemos adquirido con valentía y orgullo, entre todos podemos llegar a los logros que han trazado nuestros heroicos mártires, heridos y militantes, tenemos más que nunca la voluntad de  terminar lo que hemos empezado, y creo que es mejor vivir de pie y orgulloso que hacerlo arrodillado e humillado.
El deber de un militante que se siente traicionado por el pasado, pero sigue siendo más que fiel a sus principios,  de la razón, de la lógica y de la unidad nacional que son las únicas armas que pueden de verdad arrebatar lo que se nos quito por la fuerza.
Toda la patria o el martirio.
El Militante Lahaye .
 11.03.18
zemur5[at]yahoo.es

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8.3.18

Sí existe un feminismo saharaui

por Lehdía Mohamed Dafa 

Mañana es el futuro, y yo lo veo con optimismo.
Hace unos años cuestioné la existencia de un feminismosaharaui. He expresado en más de una ocasión que los cambios y logros que se consiguieron en la situación de la mujer saharaui durante los primeros años revolucionarios de combate por la liberación y la independencia se han ido destiñendo gradualmente de forma injustificable, hasta llegar a la situación actual. He manifestado además que organizaciones como la Unión Nacional de Mujeres Saharauis (UNMS) y la representación de la mujer en instituciones como el Parlamento o el Secretariado Nacional son meras correas de transmisión de la política monolítica del Frente Polisario o una fachada colorista, en ningún caso activas representantes o portavoces de los derechos inalienables de la mujer saharaui en su lucha por la igualdad y por la mejora de las condiciones de vida, en el marco de la exigencia del cumplimiento de las resoluciones de Naciones Unidas. Mis argumentos se basan en la evidencia. En estos 40 años aquella organización integrada en el Frente y esta elite de mujeres, que han ostentado cargos de segundo nivel, han sido incapaces de incorporar en sus agendas y programas de acción ni un solo proyecto político, legislativo o social que tenga como objetivo conseguir la plena igualdad, al menos jurídica, para las mujeres. Consecuencia de ello es que actualmente somos una de las raras excepciones que no tiene un código de familia o un estatuto de derechos civiles similar al menos al de otros países del mundo árabe musulmán.

Y sin embargo, y aunque no exista ninguna organización que puede ser calificada como feminista todavía, hoy si se puede decir con orgullo que existe un feminismo saharaui. En los últimos años, y especialmente a lo largo del año 2017, en las redes sociales han ido apareciendo un conjunto de perfiles de mujeres saharauis, jóvenes, libres, rebeldes, que con distintas sensibilidades y planteamientos han ido dejando un reguero de comentarios y declaraciones inequívocamente feministas. Han ido constituyendo grupos e intercambiando información hasta lograr crear un espacio de encuentro y debate, independiente y plural, donde coincidir con otras mujeres valientes, que ya nunca aceptarán la sumisión y que, con altibajos, muestran día a día su firme compromiso en la lucha por la igualdad, por las oportunidades y por mayores cotas de poder para las mujeres. Jóvenes mujeres como: Mena Souilem, Lehdía Albarbuchi, Najla Mohamed, Emgaili Jatri, Minetu Errer, Hurria Salama, Tfarrah, Aichatu, Asria Mohamed, entre otras, y páginas como “Desmaquillando tabúes” (en español) “Hacia una conciencia feminista iluminadora” (en árabe) o las recientemente celebradas primeras jornadas de “Feminismos Saharauis” en Zaragoza, son ejemplos punteros de un movimiento que ha salido a la palestra y está deconstruyendo el manido discurso oficial, que a lo largo de estos años había monopolizado y exportado una imagen idílica de la mujer saharaui, que nada tiene que ver con la cruda y dura realidad.
                                                  
Estas jóvenes activistas son un ejemplo de valentía, conocimientos, experiencias y sentido común. Reivindican a diario que nuestra lucha por la igualdad no puede quedar subordinada ni esperar a la consecución de la independencia y la soberanía nacional. Sin miedos ni complejos, han puesto el acento en que los derechos que reivindicamos, no son un lujo, ni meros caprichos, son derechos humanos universales, necesarios para vivir con dignidad. La chispa se ha encendido y serán cada vez más las mujeres saharauis que exijan una legislación que impida la discriminación de la mujer, que ponga negro sobre blanco nuestros derechos que hoy permanecen en el limbo y que garantice su protección y libre ejercicio. Las mujeres saharauis nunca han hecho del victimismo su bandera de lucha, pero muchas ya están cansadas de seguir en la cárcel dorada de un relato épico y heroico, que ya es historia. Hoy tienen problemas acuciantes como la falta de autonomía económica, el matrimonio temprano como única salida vital, la dependencia de la autoridad masculina, la ausencia de un marco legal que regule el derecho al divorcio, la tutela de los hijos, la definición de la mayoría de edad, la edad mínima para contraer matrimonio, la herencia, la continuidad de una educación básica, secundaria y universitaria sin presiones para el abandono escolar, un marco legal y medios que permitan acceder a una salud sexual y reproductiva saludables.

Somos conscientes de que nuestra lucha no es fácil como no lo ha sido ninguna lucha feminista en el mundo. No podemos eludir que somos parte de un conflicto complejo donde la mayoría de las mujeres, que sacrifican su vida a la supervivencia y cuidado de su prole y de los ancianos, no han oído siquiera la palabra feminismo. Pero también sabemos que nuestra sociedad en el exilio, en los territorios ocupados y en la diáspora está sufriendo una acelerada y profunda transformación que podemos aprovechar como una ventana de oportunidad para seguir avanzando hacia un cambio a favor de nuestros derechos,  de la igualdad y de mejores condiciones de vida. Nuestra lucha no debería perder de perspectiva dos ejes fundamentales. El primero es la educación mas completa posible de las niñas como el pilar básico y garantía de su capacidad para adueñarse de su vida y decisiones, para ampliar el horizonte de sus oportunidades y para desarrollar sus propias ideas. Y, en segundo lugar, mantener un firme e irrenunciable compromiso con la paz y la solución negociada de un conflicto político del cual somos las principales víctimas. Apoyadas en la Resolución 1325 de Naciones Unidas debemos construirnos y reconocernos como sujeto político y exigir la participación directa y activa, desde una perspectiva de género, en todos los procesos de negociación o en cualquier tipo de iniciativa para la paz, la seguridad y el desarrollo de la región.

Nuestra lucha por la igualdad de la mujer es la mejor inversión en la construcción de una sociedad saharaui democrática, moderna y más justa; que, en definitiva, sólo será posible con la plena y activa integración de sus mujeres en todos los ámbitos de la vida social, económica y política.
--
Dra. Lehdía M. Dafa
lehdia.m.dafa[at]gmail.com
08.03.18

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