12.12.20

MARCHE DE DUPES

Par Zenan Mohamed Brahim

Enceinte depuis quelques mois, on savait déjà que la monarchie marocaine allait, incessamment, pondre, non sans beaucoup de difficultés, le rejeton de Trump que personne, au demeurant, n'a reconnu: marocanité du Sahara Occidental en contrepartie du rétablissement des relations avec l'entité sioniste. Les réponses ne tardent pas à venir.

Tout d'abord L'ONU a réitéré son attachement à sa position concernant la question saharaui comme problème de décolonisation inachevé justiciable de l'application du droit du peuple saharaui à l'autodétermination. L'Union Européenne, elle aussi, à emboîté le pas à L'ONU dans son approche.

Ensuite, le Président de la Commission de Défense du Sénat US, le républicain Inhofe a dénoncé vivement la déclaration intempestive et irraisonnée de son Président sortant, Trump et a réaffirmé son engagement à soutenir, par tous les moyens, le droit imprescriptible du peuple saharaui à l'indépendance.

Deux jours avant ce non évènement, l'Union Africaine, lors de son XIV sommet extraordinaire, a exprimé sa profonde préoccupation devant la violation par la Maroc du cessez-le-feu, condamné la poursuite de son occupation illégale d'une partie de la RASD et a institué, à cet effet, un mécanisme-Troïka et Conseil de Paix et Sécurité-pour accélérer la décolonisation du Sahara Occidental.

Dans ce marchandage illégal qui nous rappelle, de triste mémoire, les odieux accords de Madrid, le duo Mohamed VI-Trump pensait trouver, chacun, son compte dans ce marché de dupes: À l'un la marocanité du Sahara Occidental qui n'a de valeur que l'éphémère tuit trumpiste qui l'a pondue. A l'autre, par contre, qui n'a rien à perdre après avoir perdu lamentablement les dernières élections présidentielles US, il aurait placé, au moins, le crochet de "Jouha" même si l'accord israelo-americano-marocain ne tiendrait pas la route pour longtemps.

Les magouilles, les accords illicites, et l'histoire des Consulats-décors, c'est game over. Le train de la deuxième guerre de libération nationale est sur rails avec pour locomotive, El Guergarat, et pour seul quai d'arrêt, El AaÍun, capitale de la République Saharaui. Adieu les ruines du cessez-le-feu.

Si nos frères mauritaniens se vantaient, à raison, d'avoir le train le plus long du monde, leurs voisins saharauis ont innové un autre beaucoup plus long avec pour trajet le pourtour des frontières historiques du Sahara Occidental.

Sans doute, cette guerre de libération nationale sera l'instrument tout indiqué pour extirper du corps maghrébin ce cancer de la monarchie marocaine dont le nom, hélas, est lié à tous les maux qui bousculent notre région.

De la conspiration contre la résistance d'El Émir Abdelkader jusqu'à l'invasion armée du Sahara Occidental, passant par la trahison avec toute honte bue des dirigeants du FLN, de la guerre des sables, de la défaite arabe en 1967, la revendication de la Mauritanie et l'envoi de groupes de mercenaires armés dans ce pays en 1961 ainsi que les tentatives de coup d'état échouées, sans parler de son palmarès dans l'implication directe et prouvée dans le terrorisme, la drogue et le crime organisé comme en atteste le rapport du Comité des Experts des Nations Unies sur le Mali, la monarchie marocaine est omniprésente dans ces sales besognes.

Avec détermination et enthousiasme, les saharauis ont enfourché le cheval de la dernière bataille de libération et ont pris sur eux l'engagement, non seulement d'imposer leur volonté d'indépendance, mais aussi délivrer les pays de notre sous région de cette tare du XXI siècle et bâtir ensemble le Maghreb des peuples où les six pays, dans le même moule républicain, chacun trouve son espace dans la dignité, l'égalité, le respect mutuel et la concorde.

Zenan Mohamed Brahim
12.12.20
zenanb[at]yahoo.fr
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2.12.20

Réponse à IFIMES

par Zenan Mohamed Brahim

Sous le titre ''2020 Morocco – Western Sahara: Un des conflits les plus anciens d'Afrique au bord d'une nouvelle guerre? '', l’Institut International d'Etudes sur le Moyen-Orient et les Balkans ( IFIMES ) a écrit le 17 novembre dernier une analyse sur le conflit du Sahara Sahara Occidental truffée de coquilles, voire de contre vérités.

Avec tout le respect dû à un grand centre d'études de la dimension de IFIMES, il convient d'apporter un éclairage sur ces déconvenues, quand bien même on est convaicu que ce n'est pas par mauvaise intention de sa part mais peut-être par manque d'information et ce, d'autant plus vrai que son champ d'action cible des zones différentes et très éloignées géographiquement du Sahara Occidental qui se trouve fort heureusement au nord-ouest africain.

Au paragraphe I sous-titré Les droits historiques du Maroc sur le Sahara occidental, IFIMES écrit ''le Maroc a des droits historiques sur la région du Sahara Occidental qui remontent à plusieurs siècles'', l'on se demande d'où et comment le centre slovène d'études a pu détérrer ces prétendus droits historiques que le Maroc en passe d'arguments découvre très tardivement dans votre analyse en ce XXI siècle.

Très sommairement, il y a lieu de rappeler, à ce titre, les nombreux témoignages des explorateurs et historiens occidentaux, notamment portugais, britanniques, espagnols, français, qui ont parcouru la région de long en large depuis le XVI siècle affirmant clairement que le Maroc n'a jamais exercé sa souveraineté sur le Sahara Occidental.

D'ailleurs, les Sultans marocains eux-mêmes reconnaissent cet état de fait. En effet, le Sultan du Maroc, Sidi Mohamed Ben Abdallah écrivit en mai 1767 au Roi Carlos III d'Espagne '' Sa Majesté Impériale (du Maroc) n'a pas d'opinion à formuler sur la traite que sa Majesté Catholique (d'Espagne) souhaite établir au sud de l'Oued Noun car son autorité ne s'étend pas jusque là et par conséquent ne peut assumer la responsabilité des heurts et accidents qui peuvent s'y produire''. L'Oued Noun marque la frontière méridionale du Maroc et se trouve à plus de 200km de la frontière du Sahara Occidental.

Cette délimitation des frontières du Sahara Occidental est aussi soutenue et renforcée par les différents traités et conventions signés par les puissances coloniales de l'époque-France et Espagne-fixant le pourtour des frontières actuelles du Sahara Occidental, notamment les conventions de Paris du 27 juin 1900 et du 3 octobre 1904, ainsi que celle de Madrid du 27 novembre 1912.

Pour l'économie de l'espace, on ferme cette parenthèse sur la littérature historique et on s'en tient seulement aux faits récents qui meublent de nos jours les manuels de l'histoire contemporaine:

*La Cour Internationale de Justice (CIJ) qui regroupe d'éminents juristes reconnuus pour leur probité intellectuelle, après avoir publié une dizaine de tomes volumineux sur la question saharaui et en présence d'une panoplie d'avocats marocains, mauritaniens et espagols et en l' absence d'une représentation des saharauis, a rendu le 16 octobre 1975 son verdict solennel affirmant sans ambage que ''les renseignements et informations portés à sa connaissance n'établissent l'existence d'aucuns liens de souverainété entre le Maroc et le Sahara Occidental d'une part ou avec l'ensemble mauritanien d'autre part, de nature à modifier l'application de la résolution 1514 de l'Assemblée Générale de l'ONU relative au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et que par conséquent le peuple saharaui a droit l'autodétérmination''.

*Depuis 1963, l'ONU a inscrit à son agenda le territoire du Sahara Occidental comme territoire non autonome et n'a cessé durant de réaffirmer résolutions après résolutions le droit inaliénable du peuple saharaui à l'autodétermination, et pas plus tard qu'il y a deux semaines, la Quatrième Commission de Décolonisation a réitéré ce droit imprescriptible du peuple saharaui à l'autodétérmination et que le Sahara Occidental figure toujours sur la liste des territoires non autonomes. D'ailleurs ce n'est pas sans raison que l'ONU a dépêché dans le territoire sa MINURSO (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental) en vertu du plan de paix qu'elle a signée conjointement en 1991 avec le Front POLISARIO et le Royaume du Maroc.

*Le conseiller juridique du Sécretaire Général de l'ONU, Hans Corell, a publié en 2002 l'avis consultatif de l'ONU sur l'état du Sahara Occidental affirmant clairement que le Maroc n'a aucun droit de souveraineté sur le Sahara Occidental, que l'Espagne reste, au vu des Nation Unies et du droit international, la puissance administante du territoire et que les richesses saharaouies relèvent de la souveraineté du seul peuple saharaui representé par le Front POLISARIO.

*La Cour de Jusice de l'Union Européeenne a elle aussi rendu publiques deux sentences, on ne peut plus clair, en 2016 et 2018 confirmant le caractère distinct et séparé du Sahara Occidental et du Maroc et attirant l'attention sur l'interdiction d'exploiter les ressources naturelles du Sahara Occidental sans le consentement préalable du peuple saharaui.

*La présence la République saharaui à l'Union Africaine siégeant aux côtés du Maroc avec les mêmes doits et devoirs et entretenant des relations diplomatiques suivies avec de nombreux pays dans le monde, est un coup dur qui enterre définitivement les prétendus droits historiques du Maroc, si besoin est.

De nos jours, aucun pays dans le monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental y compris ceux-là mêmes qui financent sa guerre d'agression contre le peuple saharaui. Mais ce que beaucoup de monde ignore malheureusement, c'est que le Maroc a toujours été et demeure une source d'instabilité dans la région. Au lendemain de l'indépendance de la Mauritanie en 1960, il l' a révendiquée au nom des mêmes droits historiques. Trois années plus tard, brandissant le leitmotiv des supposés droits historiques, il poignarda dans le dos l'Algérie alors exsangue d'une longue guerre de libération nationale.

Outre les points sus-mentionnés, des interrogations s'imposent d'elles mêmes pour connaître le non fondé des prétentions marocaines des ''droits historiques'':

Si le Maroc est convaincu de la marocanité du Sahara Occidental, pourquoi alors le partager avec la Mauritanie suite aux accords tripartites de Madrid en novembre 1975? Il a agi tout simplement comme les anciennes puissances coloniales qui ont divisé, partagé les pays et peuples d'Afrique selon une règle de géométrie qu'aucun mathématicien ne peut comprendre ni imaginer.

Si le Maroc est fort du bien fondé de ses ''droits historiques'', pourquoi s'oppose-t-il à la célébration du référendum d' autodétérmination qu'il a pourtant accepté en vertu de l'accord de paix signé avec le Front POLISARI0 en 1991 sous les auspices de l'ONU?

Si le Maroc est convaincu de la marocanité de ce qu'il appelle ses ''provinces du sud'', pourquoi refuse-t-il leur accès aux observateurs internationaux?

Au paragraphe II du même libellé, l'honorable institut slovène d'études certifie, non sans zèle, ''depuis 1999, lorsque le roi Mohammed VI est monté sur le trône, le Maroc a amélioré les normes des droits de l'homme au Sahara''. Mais de quel Sahara s'agit-il? Si l'institut slovène omet par inadvertance le Sahara Occidental, il serait souhaitable de consulter d'abord les nombreux rapports accablants contre le Maroc des organisations internationales compétentes en matière des droits de l'homme, entre autres, Amnisty International, Human Right Watch, Kennedy Center...Toutes ces organisations condamnent sévèrement le Maroc pour ses violations continues des droits de l'homme tant en territoires occupés du Sahara Occidental qu'à l'intérieur du Maroc même.

En outre, le Ministère nord americain des Affaires Etrangères publie chaque année un rapport sur la situation des droits de l'homme dans le monde où il reserve chaque fois plusieurs pages sur les violations des droits de l'homme par le Maroc.

Tout recemment encore, l'armée marocaine n'-t-elle pas tiré le 13 novembre sur des manifestants saharauis pacifiques à El Guergarat? L'institut slovène s'est-il inquieté du sort des dizaines de détenus politiques saharauis qui croupissent dans les geôles marocaines dont plusieurs ont laissé la vie sous la torture et autres traitements dégradants?

Comme institution respectée et respectable, le critère de l'objectivité impose à l'institut slovène d'études d'envoyer une mission en territore occupé du Sahara Occidental pour s'enquerir sur la situation des droits de l'homme et vérifier sur le terrain si réellement le Maroc les respecte ou non.

Dans d'autres passages, IFIMES prétend que le Maroc a investi de gros moyens financiers pour la modernisation des territoires occupés du Sahara occidental -qu'il s'obstine de désigner de ''Sahara' tout court- et d'assurer l'emploi aux résidents et souligne plus loin que si ce n'eût été cet investissement ''les habitants de la région ne pourraient pas survivre''. Pour information à IFIMES qui paraît ignorer la réalité du conflit, le Sahara Occidental est un pays très riche en minerais et en poisson pour subvenir aux bésoins de ses habitants pour mieux vivre et non survivre. D'aucuns s'interrogent-hormis IFIMES-que le Maroc s'engage à invesir des fonds colossaux dans un territoire objet d'un litige ineternational et sur lequel il ne dispose juridiquement d'aucune souveraineté alorsque les deux tiers de la population marocaine vit, selon les rapports de la Banque Mondiale, au seuil de la pauvreté absolue.

Durant 45 ans, le Maroc, dans sa trajectoire ''modernisatrice'' n'a pas pu construire une seule université. Des dizaines d'entreprise ou fermes opérant en territoire occupé, aucune n'appartient à un saharaui. Des permis de pêche on n'en n'attribue que moins de 4% aux saharauis alors que plus de 95% des prises se font en territoires saharauis occupés. Les saharauis sont souvent confinés dans des occupations subalternes pour ceux qui ont le privilège de trouver un job et représentent moins de 20%.

Pour clore ce chapitre, on ne veut pas pour IFIMES que son image soit ternie ou exploitée à dessein par certains médias marocains qui viennent de publier dans leurs colonnes cette analyse, pensant y trouver un semblant de légitimité à l'occupation illégale du Maroc d'une partie du Sahara Occidental. La déontologie et l'éthique exigent de tout centre de notoriété publique comme IFIMES, de consulter tout d'abord les sources dignes de foi, bêcher dans les archives universellement reconnues pour fonder ses analyses sur des bases solides, sérieuses et crédibles.

Tout en vous priant d'accepter cette modeste contribution, veuillez croire,Messieurs, Mesdames, en mes sentiments les plus distingués.

Zenan Mohamed Brahim
02.12.20
zenanb[at]yahoo.fr


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Precio de la palabra

por Ahmed Hatra

El señor Manuel Valls, a pesar de su historial político y su desempeño en los distintos cargos en su destino emigratorio sigue confundiendo los términos que merecen cualquier individuo por su distinguido servicio a su patria protestad y otros que participan en enfrentamientos con una nula consideración. Cuando el deseo del espíritu del lucro prevalece sobre la transmisión de la verdad.

La aprensión sufrida por el inmigrante catalán Manuel Valls hacia la causa saharaui y el recelo que manifestó durante su aparición en el matinal Espejo publicó, cuando acusó al pueblo saharaui de graves delitos que nunca ha cometido, intentando falsificar la realidad de un pueblo que desde hace más de cuatro décadas luchando para recuperar su legítimo derecho a la libertad y la autodeterminación.

La trayectoria política multicolor de Valls no le ostentó el valor de un político con escrúpulos hacia los demás, mediante sus últimas declaraciones mediáticas sobre la causa del pueblo saharaui ha dejado en jaque sus ambiciones políticas dentro de sus seguidores a cambio de lealtad a uno de los regímenes feudales más sangrientos de la historia contemporánea. Ya que sus declaraciones son personales y no tiene valor dentro de los espectadores por ser emitidas por un canal español donde la sociedad está familiarizada con la causa saharaui desde el abandono de la fuerza colonial hasta las declaraciones del oportuno francés, lo digo por qué ningún catalán puede ser tan infame para jugar su ética moral con otros confusos intereses, pero las palabras de Valls no salen de la campaña llevada por el régimen invasor para refutar la realidad y desviar la atención mediante sus falsas y variables argucias.

Cualquier seguidor de la causa saharaui pone sus palabras en el marco de un sacrificio político en Cataluña a cambio de otros intereses dentro de la balanza personal del político ya que fracasó en sus intentos para desempeñar cargos políticos en su patria natal debido a su inestabilidad y sus variantes convicciones.También entran en el marco de sus intentos de rehacer nuevas relaciones con el presidente Galo para ganar la simpatía y la lealtad del mismo, mediante las recomendaciones del gendarme francés en el norte de Africa como apuntan los hechos ya que en Cataluña y en especial la formación barcelona per cambi no van a admitir entre ellos un político con varias oscilaciones y turbulencias de un extremo a otro como lo fue en sus identidades.

Ahmed Hatra
01/12/2020
darjmul1[at]gmail.com

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29.11.20

Résurrection de la guerre de libération nationale

Par Zenan Mohamed Brahim

Celui qui étudie l'histoire du peuple saharaui à travers les siècles passés ne sera point surpris de constater qu'à chaque fois que ce peuple est l'objet d'une menace extérieure, très rapidement il s'unit autour de ses représentants légitimes pour repousser toute agression ou tentative d'annexion et ce, quel que soit le degré de clivage ou frictions tribales internes.

Après trois décennies d'attente infructueuse d'une solution politique du conflit et devant la passivité coupable de l'ONU conjuguée à l'excès de zèle du Maroc dans son attitude belliciste et provocatrice, les Saharauis où qu'ils se trouvaient, en territoires libérés ou occupés, aux campements des réfugiés, dans les pays voisins ou en Europe, se sont levés tous, comme par un coup de sifflet, le 14 novembre 2020, dans un grand sursaut national, pour marquer de leur empreinte le déclenchement irréversible de leur deuxième guerre de libération nationale.

Il l'ont déjà fait, on s'en souvient, dans des conditions beaucoup plus difficiles à l'appel du 20 Mai 1973.

20 Mai 1973- 14 Novembre 2020: deux dates marquantes dans la lutte du peuple saharaui. Si la première constitue le déclenchement de la lutte armée, la seconde, par contre, marque inexorablement le début de la fin définitive de l'occupation illégale du Maroc sur l'ensemble des territoires de la RASD.

Alors que le monde fustigeait, condamnait, dans leur 45ème anniversaire, les odieux accords tripartites de Madrid du 14 novembre, à contrario, le peuple saharaui bénit cette date par le port des armes en enterrant définitivement ces accords de nature illégaux et devenus caducs car dénoncés par leurs propres contractants eux-mêmes: tout d'abord par la Mauritanie qui a reconnu et signé un accord de paix avec la RASD, ensuite par l'Espagne qui reste, aux yeux des Nations Unies, la puissance administrante du Sahara Occidental, et enfin par l'occupant marocain qui a signé, malgré lui, un autre accord tripartite-le seul valable - avec le Front Polisario et le Conseil de Sécurité de L'ONU en avril 1991, accord connu sous l'appellation onusienne de "Plan de Règlement" vertébré sur les deux piliers indissociablement liés: cessez-le-feu et référendum d'autodétermination du peuple saharaui.

Pour mieux mesurer l'engagement, la détermination du peuple saharaui, il est nécessaire de faire un parallélisme entre ses deux guerres de libération nationale.

20 Mai 1973: les combattants saharauis se comptaient par dizaines, n'avaient pas d'expérience et ne disposaient à l' époque que de quelques armes rudimentaires et pour moyens de transport le dos des chameaux.

14 Novembre 2020: les combattants saharauis se comptent par milliers, disposant d'armement hautement sophistiqué et avec la facilité de mobilité que requiert toute guerre.

20 Mai 1973: le peuple saharaui était à 99% analphabète avec à peine une dizaine d'universitaires.

14 Novembre 2020: le peuple saharaui est à 100% alphabétisé grâce aux campagnes estivales d'alphabétisation d'adultes, outre une scolarisation obligatoire pour tous les enfants, alors que les universitaires se comptent par milliers dans toutes les branches et spécialités.

20 Mai 1973: une absence complète de la cause saharaui sur la scène internationale.

14 Novembre 2020: le peuple saharaui est représenté dans tous les Continents à travers l'opérationnalité d'ambassades résidentes de la République saharaui ou par des représentations politiques du Front POLISARIO dans la plupart des pays du monde.

Autant dire s'il est vrai que le peuple saharaui, malgré le peu de moyens dont il disposait, à pu réaliser depuis le 20 Mai 1973,de grandes victoires politiques, diplomatiques et militaires, il est tout aussi indiscutable, preuves à l'appui, qu'après l'accumulation de 47 années d'expérience dans tous les domaines et animé par cette résurrection de sa guerre de libération nationale, il est déjà à quelques pas du bout du tunnel.

Pour clore ce chapitre, deux observations s'imposent pour le Maroc et L'ONU: Le Maroc, pays étranglé doublement par la crise économique et la Covid19 qui s'y propage exponentiellement, assis sur des bombes à retardement régionales et pris entre le marteau des attaques des combattants saharauis au sud et l'enclume surchauffée du Rif au nord, doit se rendre à l'évidence que le 14 Novembre 2020 n'est plus celui de 1975 et risque d'engendrer un changement radical de son système médiéval.

L'ONU, longtemps cocufiée par les canulars et prévarication du Maroc, doit prendre note de la nouvelle donne sur le terrain à savoir que la nouvelle guerre de libération nationale menée actuellement par de nouvelles générations lasses de promesses jamais tenues, de report en report sine die d'une solution confisquée, n'a pas dans son mécanisme ni freins ni marche arrière.

 Zenan Mohamed Brahim
zenanb[at]yahoo.fr
29.11.20

 -------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.


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13.11.20

El Sahara se le va de las manos a la ONU… Y a su status quo

Por A. Mahyub

Y finalmente llegó el día. La tormenta, anticipada por algunos, ridiculizada por otros y temida por muchos, ya está aquí. Se sabía que los signos y acontecimientos ocurridos en los últimos años anticipaban que el status quo podría saltar por los aires en cualquier momento. Nadie escuchó a las voces que, sabiamente, aconsejaban redoblar los esfuerzos para lograr un acuerdo justo. Los gobiernos occidentales, en la mayoría de las ocasiones más preocupados por contentar a la cúpula marroquí que en buscar una salida global, han abandonado a generaciones enteras de saharauis en medio del desierto, negándoles cualquier atisbo de esperanza y alimentando su desconfianza no solo hacia estos gobiernos sino también hacia los propios dirigentes saharauis, acusándoles de seguirle el juego a la ONU.

Desde el año 2015 el frente POLISARIO viene avisando de que un nuevo vacío en el Proceso de Paz ya no sería asumible y podría precipitar un desenlace de resultados impredecibles. Ese año Marruecos, aprovechando que terminaba el mandato de Ban Ki Moon al frente de la ONU y al amparo de Francia, provocó una crisis expulsando al componente político de la MINURSO. El Consejo de Seguridad optó por mirar a otra parte y ni siquiera defendió al Secretario General de la ONU de los ataques de un país que ha expulsado a una misión creada por el propio Consejo de Seguridad. Marruecos y muchos de sus acólitos vieron en la dejadez del Consejo una oportunidad para enterrar definitivamente el Proceso de Paz e iniciar un nuevo proceso que lleve a la capitulación del pueblo saharaui, siempre amparado por la ONU, utilizando eufemismos, en las diferentes resoluciones, para tratar de cubrirlo de cierta legitimidad.

Los dirigentes del frente POLISARIO, responsables del Proceso de Paz y proceso de negociaciones con Marruecos, han sido muy sabios, sosegados, serenos y sobretodo conscientes de la enorme responsabilidad de llevar a su pueblo hacia la autodeterminación, si es posible, sin el trauma de otra guerra. Mohamed Abdelaziz, Mahfoud Ali Beiba, Bujari Ahmed y Mhamed Khadad eran conocidos por su talante, cordura y saber estar. Los mismos habían advertido a la comunidad internacional, una y mil veces del peligro de dejar morir al Proceso de Paz. Hoy todos ellos han fallecido dejando el camino a una nueva generación que no está dispuesta a pudrirse en medio del desierto. Una generación cansada de Marruecos, de la ONU, del Proceso y preparada para iniciar una nueva etapa en la lucha por la independencia nacional.

EL talante de los dirigentes saharauis es la antípoda de los responsables marroquíes encargados del proceso. El Hima, Mansouri, Bourita y Hilale son verdaderos hooligans de la política que, envalentonados por mamá Francia y por los petrodólares del golfo, han creído, como nuevos ricos, que lo pueden comprar todo. Han corrompido a más de un funcionario para, no solo profundizar en el estancamiento del Proceso de Paz, sino también, para vaciarlo de su contenido original.

En medio de todo esto una nueva generación de saharauis ya no está dispuesta a seguir el juego que hace Marruecos, apoyado por Francia, en la ONU. Entre los saharauis ha calado la idea de que los dirigentes Marroquíes se ha acomodado tanto a la sombra de la ONU (Y FRANCIA) que no ven necesaria una solución dialogada al conflicto y abogan por lograr la capitulación del pueblo saharaui. El Marruecos de hoy, como en 1975, está dudando de la determinación de los saharauis y de su voluntad de hacer todos los sacrificios necesarios para recuperar su tierra y sus derechos nacionales. Hoy, como 1975, queda claro para la mayoría absoluta de los saharauis cree que habrá que demostrar a los nuevos gobernantes marroquíes que el descanso del guerrero ha llegado a su fin. La idea es que la vuelta a la guerra es un paso inevitable en el camino hacia la liberación. También está claro que el Proceso de Paz, en su estado actual, es una vía muerta. Entre los saharauis es unánime el sentimiento de que lucha va a ser larga y difícil y costará más sacrificios pero, también, es la única forma de recuperar los derechos usurpados poner fin a la larga espera. La experiencia de casi 30 años de engaños de la ONU y Marruecos dejan muy poco lugar a las dudas.

El entusiasmo y exaltación popular que recorre hoy los campamentos saharauis ya no tiene vuelta atrás. Ninguna iniciativa que lleve a volver al status quo va a dar resultados. El escaso seguimiento a la reciente resolución del Consejo de Seguridad de la ONU, prorrogando el vacío mandato de la MINURSO, y el creciente descontento contra la ONU y hacia cualquier dirigente saharaui que osara defenderla, representan claras muestras de que los saharauis ya han dicho basta al juego que interpreta Francia en el Consejo de Seguridad de la ONU. La crisis actual del Gargarat solo ha sido la gota que colmó el vaso de la paciencia de los saharauis.

Durante décadas la ONU y su misión en el territorio (MINURSO) ha intentado enterrar vivos a los saharauis. Las reiteradas advertencias de Mohamed Abdelaziz, de Mahfoud Ali Beiba, de Bujari Ahmed y de Mhamed Khadad cayeron en saco roto. Mientras Francia utilizaba a la ONU para propagar y cobijar la propaganda de El Hima, Mansouri, Bourita y Hilale. Así , la ONU prosiguió amparando las provocaciones del régimen marroquí y ni siquiera pudo defender a su Secretario General, Ban Ki Moon, cuando sufrió la ira y el desprecio de la monarquía Alauí. La ONU miró a otro lado cada vez que los aparatos del régimen marroquí torturaban, mataban o encarcelaban a civiles saharauis. La ONU se desentendía de todo el saqueo de los recursos naturales del Sahara Occidental y bendecía todas las ceremonias musicales y deportivas, apertura de falsos consulados y demás parafernalia en un territorio no autónomo, donde, supuestamente, mantiene una misión.

Hoy, gracias a la política del régimen marroquí y a la inacción de la ONU el pueblo saharaui se ha vuelto a unir en torno al frente POLISARIO. Como en 1975, por primera vez en muchos años, se respira una armonía total entre el pueblo y sus dirigentes. Un optimismo inusual inunda a toda la sociedad saharaui y cada vez hay más sensación de que el futuro volverá a estar en sus propias manos, lejos de la ONU y de Francia. En un mensaje, difundido en redes sociales, un grupo de jóvenes combatientes, en una base cercana al muro marroquí, se regocijan de la posible reanudación de la guerra y juran que no respetarían una nueva tregua con Marruecos hasta que no se retire del territorio ocupado. Y es que para muchos saharauis la cuestión ya no es si la guerra se va a reanudar o no, sino como se va persistir en la lucha armada hasta lograr la independencia.

A. Mahyub
westernsaharaunveiled[at]gmail.com
13/11/2020

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3.11.20

EL GUERGUERAT Y LA ECONOMÍA

 

por ABDALAHI SALAMA MACHNAN

Víctor Hugo, que además de un literato mayúsculo era un intelectual comprometido, escribió que es cosa fácil ser bueno, lo difícil es ser justo. He recordado esta reflexión tras ver como mis compatriotas Saharauis han replicado con sagacidad a la ONU, cerrando el paso fronterizo del Guerguerat ante “la inacción” del Consejo de Seguridad en aplicar el derecho internacional. El hartazgo y el tedio hacia la ONU han hecho mella en la paciencia de los saharauis, son muchos años de espera, y el Consejo de Seguridad les deja sin otra opción que intensificar su lucha. La lección extraída, aunque triste, es que aquello que no hagamos por nosotros mismos, nadie lo hará. Si necesitamos una mano amiga, la encontramos al final de nuestro brazo.

La decisión de cerrar el paso fronterizo del Guerguerat, es acertada y ecuánime. Se ha llevado a cabo de manera cívica, sin recurrir a la violencia ni gastar una sola munición, salvaguardando en todo momento las vidas de nuestros conciudadanos. Un golpe de efecto sincronizado y ejecutado en el momento justo y en el lugar adecuado. Ha desconcertado al enemigo y asestado un duro golpe a su economía, y sin duda traerá nefastas consecuencias para la misma, cosa que la podría llevar a un escenario de recesión crónica.

Hacer predicciones, solo basadas en la intuición y la conjetura, es algo arriesgado. Pero me atrevo, pues, a predecir algunos caracteres de la economía poscovid-19. En concreto: es probable que nos encontremos con una recesión de larga duración a nivel planetario. La tasa de crecimiento potencial de las economías avanzadas era débil antes del confinamiento, y seguirá siéndolo, porque el crecimiento de la productividad seguirá siendo bajo. ¿Cuáles son las razones? El cierre de muchas empresas tiene como efecto una pérdida de capacidad productiva. Una tasa de desempleo elevadísima y de larga duración, con la consiguiente pérdida de capital humano y de capital social. Una reducción de la inversión y de la producción de bienes y servicios, caída del consumo. Problemas duraderos en algunos sectores importantes.

¿Puede ir a peor la economía marroquí? Según los datos, rotundamente, sí. La devastadora crisis económica actual provocada por el COVID-19, podría desestabilizar por completo al reino alauita . Lo más probable es que la situación límite que vive su economía: la caída del turismo, el descenso de las remesas, el cierre del paso fronterizo del Guerguerat, la merma del subsector de transporte por carretera (viajeros y mercancías), la bajada de los precios del petróleo, la escalada de la inflación por el encarecimiento de los alimentos que se sitúa en 1,3 puntos, el aumento del desempleo, el 15% de la población vive en una situación de pobreza. Todo este cóctel agravará las desigualdades económicas y extenderán el malestar social.

El cierre de fronteras y las restricciones a la movilidad también debilitarán al sector turístico. En Marruecos el turismo representa el 20% PIB (Producto Interior Bruto). La contracción económica tendrá un especial impacto en el desempleo y, sobre todo, entre jóvenes y mujeres. Debe tenerse en cuenta que Marruecos tiene un elevadísimo porcentaje de desempleo juvenil (un 26,0%), y un menor acceso de la mujer al trabajo asalariado (apenas un 20%), ya que muchas de ellas se ven abocadas al sector informal. Alrededor del 80% de los empleos son informales y las diferencias de ingresos son muy elevadas. En 2019, Marruecos ocupaba el puesto 123 de los 188 países del mundo en el Índice de Desarrollo Humano (IDH), detrás de Argelia (83º) y Túnez (97º). Es el país más desigual del norte de África, según la ONG Oxfam. Según diferentes previsiones, la pobreza aumentará de manera significativa en este país afectando al 25% de la población: un total de 8 millones de personas, lo que crearía una bomba de relojería de difícil gestión.

Dicho lo anterior, ahora procederemos a examinar de forma minuciosa y detallada al transporte de mercancías que discurre por el paso fronterizo del Guerguerat, que, por cierto, es una actividad ilícita y contraviene las leyes y acuerdos firmados en el año 1991 de alto el fuego entre el Frente Polisario y el Reino de Marruecos bajo los auspicios de la ONU.

Se calcula que antes de bloquear el paso fronterizo del Guerguerat del Sáhara Occidental hacia Mauritania, la media diaria de camiones pesados que cruzaban este punto es aproximadamente de 200 vehículos de alto tonelaje. Muchas leyes nacionales de terceros países limitan a 200 litros el gasoil que pueden cargar los camiones que atraviesan un puesto fronterizo; los camiones marroquíes que cruzan el paso fronterizo del Guerguerat en un acto piratería y dolo cargan hasta 1.500 litros, y no pagan IVA e Impuestos Especiales sobre el exceso. El tanque de un camión puede hacer hasta 1.500 litros de gasoil. En Marruecos cuesta 0,76 euros por litro, en Mauritania en torno a 0,98 euros por litro. Un camión marroquí, que llegue desde el otro lado atravesando el puesto fronterizo del Guerguerat ahorraría, echen la cuenta, algo más de 500 euros. Muchos camioneros marroquíes vienen en sus camiones hasta las cejas de combustible de contrabando y de algún que otra mercancía ilegal. Tampoco pagan la liquidación de impuestos en fronteras cuando atraviesan nuestro territorio (es aproximadamente de unos 700 euros). Los aranceles suponen una fuente de ingresos importante para cualquier estado, ya que es un impuesto de pago obligatorio: si no se abona, la mercancía no cruza la frontera. Y en nuestro caso, la zona del Guerguerat territorio jurídicamente Saharaui, ha estado durante los últimos 29 años escenario de pillaje por parte de los corsarios de un país ocupador cuyo eslogan es esquilmar recursos y riquezas. Ante tanta injusticia y abandono por parte la comunidad internacional hacia la justa causa del pueblo Saharaui; a uno le entran ganas de sollozar, de vaciar todas las lágrimas de su cuerpo, pero se contiene. Es tan tenue la frontera entre el sueño y la realidad.

¿Cómo llenar el vacío de la ONU y solucionar el tema del puesto fronterizo del Guerguerat? Dadas las reclamas de nuestro pueblo y la grave situación actual, solo hay una vía: sellar definitivamente este paso fronterizo o instalar un punto de control aduanero Saharaui permanente, que cobre los aranceles a cada medio de transporte de mercancías que entre. Y estampar en cada título de viaje o pasaporte un sello de entrada y de salida al territorio del Sahara Occidental.

ABDALAHI SALAMA MACHNAN.
sah_camaguey99[at]hotmail.com
03.11.20


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27.10.20

The heinous sins of Antonio Guterres

The question of the illegal breach of El Guerguerat. 

 by Haddamin Moulud Said

In 1997 and in preparation for the referendum on self-determination, whose plan had been approved by the Polisario, Morocco and the Security Council, MINURSO submitted the so-called “Military Agreement No. 1” to the consideration of the parties for it´s approval. The two parties accepted the Military Agreement No. 1, as a mechanism to regulate the supervision of the ceasefire, while the self-determination referendum is being held in Western Sahara.

According to that Agreement, the parties assume the responsibility for their actions, which break the Agreement, taking place in the territories under their control in this regard, being the military wall built by Morocco the dividing line between both parties.

At the south-western tip of Western Sahara, Morocco has crossed the aforementioned dividing line and built a road that crosses the military wall itself, entering in the territory under Polisario control and reaches, through this illegal way, the borders of with Mauritania.

But not only that, since Morocco also decided to take advantage of this illegal gap to continue the plunder of the natural resources of Western Sahara, flooding neighboring countries with all the misery cannabis trafficking entails, of which Morocco is the world's leading producer, according to the UN itself and, at the same time, open channels and establish antennas with terrorist groups operating in the Sahel, filling their coffers with the benefit derived from international drug trafficking.

Hallucinogenic effects of cannabis brought about a miracle in Floor 38 of the UN building in New York, turning an illegal breach that facilitates the looting and pillaging of the natural resources of a Non-Self-Governing Territory, into an “ordinary traffic of people and goods” as stated by UN Secretary General himself, the ineffable Antonio Guterres. The ethical, moral and political misery of the infamous Secretary General has been exposed, as the Security Council refuses to use the same euphemism.

In 2001, MINURSO itself had classified the aforementioned road as a violation of the Ceasefire. But the current UN Secretary General has “whitewashed” that classification, turning it into a place of “ordinary traffic of people and goods”.

The Polisario denounces, before MINURSO, the violations of the Military Agreement that Morocco commits in the territory it occupies. Morocco does the same when the violation is attributable to the Polisario. 

But when such violations occur, not in the territory occupied by Morocco, but in the territory under the control of the Polisario, who has the commitment to correct them? This is what happens in El Guerguerat. 

The Polisario has waited for years for MINURSO to assume its share of responsibility and proceed to restore the initial situation. But in view of the fact that the infamous Secretary General, Antonio Guterres, far from forcing Morocco to respect the Ceasefire, pretends to whitewash that violation, the Polisario, in particular, and the Saharawi people, in general, have no other alternative but to act within the territory under their own control.

Consequently, when the Sahrawis demonstrate in El Guerguerat, they are not obstructing traffic, nor are they interrupting transit at any point. They are simply acting as advised by William Eagleton, UNSG Special Representative and General Claude Buze, MINURSO Force Commander in February 2001, warning that the construction of that road constitutes a violation of the ceasefire.

Haddamin Moulud Said
mouludsaid[at]gmail.com
October, 26. 2020

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26.10.20

Los nefandos pecados de Antonio Guterres

La cuestión de la brecha ilegal de El Guerguerat


por Haddamin Moulud Said

En 1997 y en preparación del referéndum de autodeterminación, cuyo plan había sido aprobado por el Polisario, Marruecos y el Consejo de Seguridad, la MINURSO sometió el llamado “Acuerdo Militar No 1” a la consideración de las partes para que lo aprobaran. Las dos partes aceptaron dicho Acuerdo Militar No 1, como mecanismo para regular la supervisión del alto el fuego, mientras se realiza el referéndum de autodeterminación en el Sáhara Occidental.

Según dicho Acuerdo, las partes asumen la responsabilidad de los actos, contrarios al Acuerdo, que acontecen en los territorios bajo su respectivo control. Actuando el muro militar construido por Marruecos como línea divisoria entre ambas partes.

En la punta sudoccidental del Sáhara Occidental, Marruecos, ha sobrepasado esa línea divisoria y ha construido una carretera que atraviesa el propio muro militar, se adentra en el territorio bajo control del Polisario y alcanza, de esa manera ilegal, las fronteras con Mauritania.

Pero no sólo eso, sino que Marruecos ha querido aprovechar esa brecha ilegal para seguir esquilmando los recursos naturales del Sáhara Occidental, inundar los países vecinos con toda la miseria que conlleva el tráfico de cannabis, del que Marruecos es el primer productor mundial, según la propia ONU y, de paso, abrir canales y establecer antenas en los grupos terroristas que operan en el Sahel, nutriendo sus arcas con el beneficio derivado del tráfico internacional de estupefacientes.

Los efectos alucinógenos del cannabis, han obrado el milagro en la Planta 38 del rascacielos de NNUU en Nueva York, al convertir una brecha ilegal que facilita la rapiña y el pillaje de los recursos naturales de un Territorio No Autónomo, en un “tráfico ordinario de personas y mercancías” según las palabras del propio Secretario General de NNUU, el inefable Antonio Guterres. La miseria ética, moral y política del infame Secretario General ha quedado al descubierto, al negarse el Consejo de Seguridad a utilizar ese eufemismo.

En el año 2001, la propia MINURSO, había catalogado dicha carretera como una violación del Alto el Fuego. Pero el actual Secretario General de NNUU, ha ‘blanqueado’ esa calificación convirtiéndola en un lugar de “tráfico ordinario de personas y mercancías”.

El Polisario denuncia, ante la MINURSO, las violaciones del Acuerdo Militar que comete Marruecos en el territorio que ocupa. Marruecos hace lo propio cuando la violación es imputable al Polisario.

Pero cuando tales violaciones acontecen, no en el territorio ocupado por Marruecos, sino en el territorio bajo control del Polisario, quién tiene el compromiso para corregirlas? Esto es lo que sucede en El Guerguerat.

Durante años el Polisario ha esperado a que la MINURSO asuma la parte de responsabilidad que le corresponde y proceda a restablecer la situación inicial. Pero en vista de que el infame Secretario General, Antonio Guterres, lejos de obligar a Marruecos a respetar el Alto el Fuego, quiere blanquear aquella violación, al Polisario, en particular, y al pueblo saharaui, en general, no les queda otra alternativa, que actuar dentro del territorio bajo su propio control. En consecuencia, cuando los saharauis se manifiestan en El Guerguerat, no están cortando el tráfico, ni están interrumpiendo el tránsito en ningún paso. Sencillamente, están obrando tal y como aconsejaban William Eagleton, Representante Especial del UNSG y el General Claude Buze, Comandante de la Fuerza de la MINURSO en febrero de 2001, al advertir que la construcción de aquella carretera constituye una violación del alto el fuego.

Haddamin Moulud Said.
mouludsaid[at]gmail.com
26 de octubre de 2020

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24.10.20

What is better?

by Nafaa Mohamed Salem

To start these few words, let me recall the UN first Secretary General Trygve Lie’s words: «The UN shall never become stronger or better than its member states want it to be». The 2020 marks the 75 anniversary of the signing of the UN Charter in San Francisco. Hopelessly, this catches today little attention and generates no debate about how to make UN members follow the Charter obligations and honour their promises.

The current situation of the United Nations tells a lot of what Trygve Lie really meant. Main and powerful member states have frequently enfeebled and sidelined the UN charter and documents and have proved no interest in putting the UN in the center of attention.

The first Article of the UN Charter states that peace shall be established by peaceful means but that has been disregarded all the time. So there is no need to move to Article 2 as the first one continues to be violated since the very beginning and the violators of that are still at large. One small number reveals the bitter reality, the members only give the UN and all its agencies 3% of what they waste on armament and hostilities.

Western Sahara is an example that fits the best to illustrate the situation. Since 1963 the UN issued hundreds of resolutions let alone thousands of verdicts and recommendations. All of them reiterating the status of Western Sahara and the inalienable right of its people to self-determination.

All these recommendations and verdicts were only partly implemented, or, worse still, just pigeonholed due to the clear Moroccan stubbornness and intransigence. The UN moved no finger,nor uttered a sound, did not comply with its promises and regrettably did not have the courage to dissociate from these irregularities and became shamefully accomplice.

The Saharawi people and the Polisario Front are about to develop something far better than the UN Mission in Western Sahara, they may switch to war and close down the MINURSO as we know it today.

Nafaa Mohamed Salem
nafaasalem[at]yahoo.com
24.10.20


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19.10.20

Will the UN Security Council succeed to start the ball rolling again on a referendum of self-determination in Western Sahara?

By: Deich Mohamed Saleh

 Downloade the Arabic Version 

The question of Western Sahara is on the agenda of the UN Security Council for this month as the mandate of the UN Mission to Western Sahara (MINURSO) ends by the 31st. Hopes are pinned on this meeting to take serious actions to accelerating the protracted decolonization process of the territory and stopping the attempts aiming to deviate the Mission from its original task, namely the holding of a referendum of self-determination for the people of Western Sahara.

Since The significant work of the UN Secretary-General Special Envoy Mr. James Baker in 2004, which was rejected by Morocco, the UN has frozen the decolonization process at the UN Security Council level to comply with France’s desire to sidetrack the issue.

The UN Secretary-General Mr. Antonio Guterres submitted his annual report (S/2020/938) on 23 September 2020 to the UN Security Council, which did not bring any new regarding the decolonization process of Western Sahara, rather than maintaining the status quo. The key point in Guterres’ report is the “overall calm prevailed in the territory” to show the UN Mission’s viability to stay in the territory.

In his report to the General-Assembly A/75/367 of 29 September 2020, the Secretary-General reaffirmed that “the Security Council addresses Western Sahara as a matter of peace and security”. Meanwhile, he said that “The Special Political and Decolonization Committee (Fourth Committee) of the General Assembly and the Special Committee on the Situation with regard to the Implementation of the Declaration on the Granting of Independence to Colonial Countries and Peoples address it as a Non-Self-Governing Territory and an issue of decolonization”. Here someone can notice how the UN itself manipulates the international legitimacy.

In his assessment, Guterres did not reflect the real situation the people of Western Sahara live in as a result of Morocco illegal occupation of the territory. He did not mention the military blockade imposed on the occupied territories of Western Sahara where civilians are subjected to daily aggression and intimidation by Moroccan authorities. Some were sentenced to life and 30 year of prison for no guilt but their opposition to the Moroccan occupier. Part of the population lives in exile in hard conditions, for more than 45 years. Others hang around in the diaspora. Guterres averted speaking of the moral damage inflicted on the lives of those people as a result of waiting for the UN to comply with its promise to decolonize their land.

On the contrary, Guterres did not condemn Morocco’s intransigence in its illegal occupation of Western Sahara nor the ongoing plundering of the natural resources of the territory. He did not explain how unlawful the illegal deals that Morocco has concluded with many foreign countries and companies, including the European Union in areas such fishing and agriculture. Even Guterres swallowed his tongue in front of the restrictions imposed by Morocco on the freedom of movement of MINURSO and its activities, including the fact that the mission's vehicles do not have own plates. His intention to polish the image of Morocco was evident when he mentioned “Morocco investment in infrastructure “ and opening “Consulates general".

Was it not worth for Mr. Guterres to praise the SADR (Saharawi Arab Democratic Republic? As it is a great achievement for the people of the Western Sahara who are proud of it as well as its prestigious position in the African Union. Was it not important to highlight its role in guaranteeing peace and security besides to its dedication to cooperate frankly with the UN ongoing efforts despite the uselessness of its work?. Finely, Was it not worth for the UN Secretary-General to reflect the reality of the resistance of the people of Western Sahara, which is an example of struggling for the legitimate right?

There is a deliberate intention to exclude the AU from participating in the ongoing political process for one reason that France does not like any African voice among them as the African Union supports the legitimate struggle of the people of Western Sahara and defends the SADR. Was it not worth for Guterres to take advantage of Morocco joining the African Union to invite it to reconciliation with the SADR?. Or that would foil the France’s dirty plans in Africa!!.

Guterres downplayed the Moroccan military-mined-wall of 2700 km long and the ongoing reinforcement of fortifications along it. He refrained from highlighting the danger the wall has caused to people and animals' lives and as it prevents families from meeting. The General-Secretary himself was instructed by the Security Council in 2017 to stop the serious violation committed by the Moroccan army in August 2016 in the buffer strip of Guerguerat. Unfortunately, three years latter, the same problem is still standing due to Guterres’ neglect to preserve Morocco's interest.

The incomplete decolonization of Western Sahara dates back to Spain’s failure to fulfill its promise towards the people of the territory as a result of its abandon in favor of the Kingdom of Morocco in 1975 in a blatant violation of international law. The 1991 ceasefire came after both parties, the Polisario front (Frente Popular para la Liberación de Saguia EL-hamra y Rio de Oro) and the Kingdom of Morocco had agreed on a Framework Agreement for a referendum of self-determination, which gained all international stakeholders’ consensus and support. It has been stalled due to lack of political will of Morocco.

The Security Council and the Secretariat can not ignore that Morocco is the occupier power of Western Sahara as stated in the UN General-Assembly resolution 2625 (XXV). Meanwhile, they recognize the inalienable right of the people of Western Sahara to self-determination and independence as they are the rightful owner of this territory. Therefore, they should bear in account that the direction they are taking is a dead end as the region will not live in peace and stability unless the people of Western Sahara enjoy their legitimate right to self-determination and independence.

The United Nations made significant steps when the Security Council approved, in its resolution 658 (1991),the full text of the settlement proposals as accepted by the two parties, the Polisario Front and the Kingdom of Morocco, on 30 August 1980. The Council also outlined the plan to implement those proposals.

The International community has not yet resumed its responsibility to comply with its obligations towards the implementation of the international legitimacy according to the UN Charter and Resolutions. However, the Resolution 1514 (XV) is the base of all the process of decolonization of Western Sahara which guarantees the respect of the inalienable right of the people of the territory to self-determination and independence. It was clear at the failure of first date of the referendum that Morocco would resort to maneuvering to prolong the conflict while consolidating its occupation of the territory. The UN , especially the Security Council and the Secretariat, have acquiesced to France’s pressure to align with interests of the Moroccan occupier. This means that the Security Council, especially the five permanent members , has to change the way it deals with the issue. The only viable solution is the holding of a free, fair and transparent referendum of self-determination for the people of Western Sahara. The stalemate may lead to unpleasant consequences if the Security Council will not break it. The reinstatement of the Personal Envoy does not mean anything while the positions of the five members are still ambiguous.

Deich Mohamed Saleh
mohcheij[at]yahoo.es
18.10.2020

Deich Mohamed was the Office's Chief of late President Mohamed Abelaziz and former Ambassador to Zimbabwe.

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7.10.20

Las chapuzas de NNUU en el Sáhara Occidental

“El Acuerdo Militar No 1 está caducado desde hace tiempo

por Haddamin Moulud Said

Con la única finalidad de seguir encubriendo la ocupación ilegal del Sáhara Occidental por Marruecos, la ONU, se aferra al ya caducado Acuerdo Militar No 1, firmado entre la MINURSO y cada una de las partes por separado, el 24/12/1997 con el Frente Polisario y, más tarde, el 22/01/1998, con Marruecos.

Pero como todo acuerdo o tratado, este acuerdo tiene una dimensión espacial y otra temporal. 

Para ver cuál es el período temporal de vigencia del llamado Acuerdo Militar No 1, veamos las siguientes líneas:

El contexto en que nace el Acuerdo Militar No 1 es el siguiente: 

En su resolución de octubre de 1997 (S/1997/1133), el Consejo de Seguridad de NNUU, establece lo siguiente: 

Reafirmando su satisfacción por el informe del Secretario General de 25 de septiembre de 1997 (S/1997/742 y Add.1) y los acuerdos para la aplicación del Plan de Arreglo logrados entre las partes, que se consignan en el informe,
Reiterando su determinación de que se celebre, sin más demora, un referéndum libre, justo e imparcial para la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental de conformidad con el Plan de Arreglo, que ha sido aceptado por ambas partes,
1. Exhorta a las partes a que continúen cooperando constructivamente con las Naciones Unidas haciendo plenamente efectivos el Plan de Arreglo y los acuerdos que han alcanzado para su aplicación;
4. Pide al Secretario General que le presente, a más tardar el 15 de noviembre de 1997, un informe completo, que incluya
un plan detallado, un calendario y las consecuencias financieras para la celebración del referéndum para la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental de conformidad con el Plan de Arreglo y los acuerdos alcanzados entre las partes para su aplicación;

Es decir, el Consejo de Seguridad, con reiterada determinación, está dispuesto a que se celebre sin más demoras un referéndum libre, justo e imparcial para la libre determinación del pueblo saharaui. Y para ello, pide al Secretario General de NNUU (UNSG) que le presente un plan detallado, calendario incluido, para ese referéndum.

En respuesta a ese mandato del Consejo de Seguridad, el UNSG presenta, el 13 de noviembre de 1997, el informe (S/1997/882) solicitado poco menos de un mes antes.

En este informe el párrafo 8 es muy interesante porque dice, literalmente:

“8… En espera del comienzo del período de transición, el mandato de la MINURSO sigue limitado a la supervisión y verificación de la cesación del fuego”.
Es decir, en el marco del Plan de Arreglo, en 1997, la ONU preveía celebrar el referéndum al cabo de seis meses. Y para ello, preveía que hasta que comience el período de transición, lógicamente, la MINURSO, tendría un mandato limitado a la supervisión y verificación del alto el fuego.

El citado informe del UNSG de noviembre de 1997, presenta un calendario muy preciso, con etapas concretas y plazos temporales para organizar un referéndum libre, justo e imparcial para la libre determinación en el Sáhara Occidental.

Según el Anexo II de dicho informe, que aborda el calendario del Plan de Arreglo, se establece el llamado “Comienzo del período de transición”, como la fecha en la que se publica la lista consolidada de los saharauis con derecho a voto en el referéndum. A ese “Comienzo del período de transición” se le llama el día “D” y se fija para siete meses después, exactamente, para el día 7 de junio de 1998.

Y es en este contexto, cuando el Comandante de la Fuerza, el General de Brigada Bernd S. Lubenik (Austria), negocia el Acuerdo Militar No 1 entre la MINURSO y cada una de las dos partes por separado. El Acuerdo Militar No 1 firmado entre las Fuerzas Militares del Frente Polisario y la MINURSO, es del 24 de diciembre de 1997, y entre el Real Ejército de Marruecos y la MINURSO es del 22 de enero de 1998.

En cuanto al período temporal de vigencia, este Acuerdo Militar No 1 establece lo siguiente:
1.2. This agreement covers the period from now until the start of the tranistional period (D-Day, the day the provisional list of Sahrawi people eligible to vote is published)
1.2. Este acuerdo cubre el período desde ahora hasta el comienzo del período de transición (Día D, el día en que se publica la lista provisional de personas saharauis con derecho a voto) (traducción libre)
.
Es decir, el Acuerdo Militar no es un acuerdo sine die, sino que está delimitado temporalmente, de modo expreso en el propio Acuerdo. Tiene, pues, una fecha de inicio y una fecha de terminación.

Y según se desprende del tenor literal del propio Acuerdo, la validez del Acuerdo termina cuando “Comienza el período de transición”, el ya citado día “D”. Así las cosas, la terminación o vencimiento del Acuerdo Militar No 1 queda supeditada al día “D” establecido como “Comienzo del período de transición”.

Unos años más tarde, sin embargo, la ONU abandona el Plan de Arreglo. Abandona el calendario al que estaba supeditada la terminación del Acuerdo Militar No 1.

En el párrafo 57 del informe del UNSG, de 20 de junio de 2001 (S/2001/613), dice que “mientras se llevan a cado los debates sobre el marco propuesto, el Plan de Arreglo no se abandonará pero se dejará en suspenso”.

Después de la muerte de Hassan II, Marruecos, se deshace de todas sus obligaciones internacionales y empieza a hacer público su rechazo a toda idea de referéndum de autodeterminación en el Sáhara Occidental. Y la ONU, en lugar de abrir el Capítulo VII de la Carta, para obligar a Marruecos a cumplir sus obligaciones solemne y voluntariamente adquiridas, baila al compás de los intereses marroquíes, y empieza a cambiar su doctrina en relación al Sáhara Occidental, como se ve en el párrafo anterior.

Ciertamente el Acuerdo Marco, propuesto por el UNSG no fue aceptado ni por las partes ni, tampoco, por el Consejo de Seguridad. De hecho, en su resolución 1429, de 30 de julio de 2002 (S/RES/1429), el Consejo de Seguridad, reitera la validez del Plan de Arreglo inicial.

Pocos años más tarde, la ONU da otra vuelta de tuerca en el cambio de doctrina en relación al Sáhara Occidental y ya, de modo definitivo, entierra el Plan de Arreglo inicial. Así, en el párrafo 47 de su informe de 13 de abril de 2007 (S/2007/202), el UNSG, recomienda al Consejo que exhorte a las partes, Polisario y Marruecos, a entablar negociaciones directas, a fin de lograr una solución política, justa, duradera y mutuamente aceptable que conduzca a la libre determinación del pueblo saharaui.

Y en consonancia con la petición del UNSG, el Consejo de Seguridad adopta la resolución 1754, de 30 de abril de 2007 (S/RES/1754) donde respalda la recomendación del UNSG.

Definitivamente, el Consejo de Seguridad ha dado el último hachazo al Plan de Arreglo inicial, enterrándolo hasta hoy día. En consecuencia, el hecho futuro al que estaba supeditada la fecha de finalización del Acuerdo Militar No 1, ha dejado de existir. Por tanto, el Acuerdo ha caducado.

Haddamin Moulud Said.
mouludsaid[at]gmail.com 
A 6 de octubre de 2020. 

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5.10.20

Los mercenarios pagados por NNUU en el Sáhara Occidental


por Haddamin Moulud Said

Al principio, en el Sáhara Occidental, el Alto el Fuego, era un medio para alcanzar el objetivo de la celebración de un referéndum de autodeterminación en un Territorio no autónomo, inscrito en la lista de NNUU de los Territorios, donde es aplicable la doctrina de NNUU sobre el derecho de los pueblos a la autodeterminación e independencia.

De un tiempo a esta parte, sin embargo, el papel de NNUU en el Sáhara Occidental, ha cambiado de objetivos. Ahora, el objetivo es mantener el Alto el Fuego. Es curioso ver cómo NNUU no puede aludir, como objetivo, al mantenimiento de la paz. ¿Pero por qué no dicen “para mantener la paz”. ¿Acaso, NNUU no enuncia en su Carta Fundacional que su propósito es La Paz?

Entonces, en estos treinta años que han transcurrido desde la llegada de la misión de NNUU, cuál es la situación del territorio?¿ La ONU ha traído la paz? Es evidente que no. Durante treinta años, la misión sólo ha servido para perpetuar la ocupación del Territorio.

¿Durante estos treinta años, ha paralizado el despiadado pillaje de los recursos naturales del Territorio, ha protegido o, siquiera, informado sobre la situación de los derechos humanos del pueblo bajo ocupación? ¿Entonces para qué ha servido durante estos treinta años? ¿Qué es lo que ha hecho?

Para lo único que ha servido la misión de NNUU es para impedir que el pueblo saharaui pueda acceder a su derecho a la libre autodeterminación e independencia.

La MINURSO, acrónimo de Mercenarios Internacionales de NNUU para el robo de los Recursos del Sáhara Occidental, lleva 30 años en el territorio. Y su objetivo es mantener el alto el fuego, para garantizar el statu quo de la ocupación, para garantizar a Marruecos el despiadado pillaje los de los recursos naturales del Sáhara Occidental. De hecho, el propio Marruecos, financia, en especie, el funcionamiento de la misión gracias al pillaje de los recursos del territorio.

La Asamblea General de NNUU, en su resolución 59/178, titulada, “Utilización de mercenarios como medio de violar los derechos humanos y obstaculizar el ejercicio del derecho de los pueblos a la libre determinación”, dice:

Convencida de que, cualquiera que sea la forma en que sean utilizados o la que adopten para aparentar legitimidad, los mercenarios o las actividades relacionadas con ellos son una amenaza para la paz, la seguridad y la libre determinación de los pueblos y un obstáculo para el disfrute de los derechos humanos por los pueblos,

Insta a todos los Estados a que tomen las medidas necesarias y ejerzan la máxima vigilancia contra la amenaza que entrañan las actividades de los mercenarios y a que adopten medidas legislativas para asegurarse de que ni su territorio ni otros territorios bajo su control, ni sus nacionales, sean utilizados en el reclutamiento, la concentración, la financiación, el adiestramiento y el tránsito de mercenarios para planificar actividades encaminadas a obstaculizar el ejercicio del derecho de los pueblos a la libre determinación, desestabilizar o derrocar al gobierno de ningún Estado o destruir o menoscabar, total o parcialmente, la integridad territorial o la unidad política de los Estados soberanos e independientes que actúen de conformidad con el derecho de los pueblos a la libre determinación.
Treinta años después de su creación, la MINURSO, efectivamente, se ha convertido en una organización de mercenarios a sueldo, pagados por NNUU, cuya presencia sólo sirve a los fines de perpetuar el sufrimiento de un pueblo bajo ocupación extranjera y procurar seguridad, a Marruecos, en su ocupación ilegal del Territorio.

Haddamin Moulud Said.
mouludsaid[at]gmail.com
A 4 de octubre de 2020.

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4.10.20

NNUU y su perversión del lenguaje en el Sáhara Occidental

por Haddamin Moulud Said 

Muros de la guerra. Muro de Berlín, muro de Israel, muro de Marruecos en el Sáhara Occidental. Muro de la vergüenza. Muro de la infamia.

El Sáhara Occidental es el territorio con mayor densidad de minas del mundo entero. Y ocupa ese desgraciado ranking, gracias a un muro fuertemente fortificado con todo tipo de armas, radares y equipos de visión diurna y nocturna, de más de 2700 km de longitud, que ha construido Marruecos, dividiendo el Sáhara Occidental en dos partes.

Ese muro, a lo largo de sus 2700 km de longitud, está vallado con alambre de espino, tiene zanjas de más de un metro de anchura y dos metros de profundidad, está infestado de campos de minas en su cara exterior y, en su cara interior, exhibe un auténtico museo de equipos, máquinas y aparatos que no sirven para otra cosa que no sea para matar a personas, animales o plantas.

En un territorio mayoritariamente desértico, denominar a esa herida en la tierra, con el nombre de “muro de arena” es un insulto a la naturaleza y a la inteligencia del hombre.

Olvidarse de su función de división, de ocupación militar extranjera, de agresión, de exilio. Olvidarse de todas las artes para matar que guarda en su interior. Olvidarse de los inmensos campos minados sembrados a lo largo de toda su cara exterior. Olvidarse del alambre de espino que lo acompaña en longitud. Olvidarse de todo eso y llamarlo “muro de arena” es ciertamente una perversión del lenguaje.

En su versión francesa, el último informe sobre el Sáhara Occidental, elaborado por el Secretario General de NNUU, de fecha 23 de septiembre de 2020 (S/2020/938), cita la palabra “mur de sable/muro de arena” en alusión al muro de la vergüenza marroquí, en treinta y ocho ocasiones. Es decir, para Antonio Guterres, toda esa maquinaria de sangre, fuego, dolor y ocupación extranjera, no es más que un simple “mur de sable”.

Sin embargo, en las cuatro ocasiones siguientes, los muros pierden su carácter benévolo, pierden su encanto desértico y arenoso y pasan a ser muros que matan, muros horrendos:

Párrafo 28. À l’est du mur, les forces militaires du Front POLISARIO se sont montrées bien moins coopératives que par le passé. ((Párrafo 28. Al este del muro, las fuerzas militares del Frente POLISARIO han cooperado mucho menos que en el pasado))

Le Polisario ont régulièrement refusé que les patrouilles de la MINURSO accèdent à la plupart de leurs unités….les patrouilles terrestres de la MINURSO ont en général pu procéder à distance à des observations visuelles, les unités étant entourées de murs bas. ((….El Polisario se ha negado sistemáticamente a permitir que las patrullas de la MINURSO accedan a la mayoría de sus unidades… las patrullas terrestres de la MINURSO por lo general pudieron realizar observaciones visuales adecuadas de las unidades a distancia, debido a los muros bajos que rodean las unidades))

Párrafo 47…. avec le Front POLISARIO à l’est du mur. ((Párrafo 47…. con el Frente POLISARIO al este del muro))

Párafo 53….Des limitations préventives des mouvements du personnel des Nations Unies entre l’ouest et l’est du mur de sable ont entravé la fourniture de biens et services essentiels aux bases d’opérations à l’est du mur. ((Párafo 53 ... Las restricciones preventivas al movimiento del personal de las Naciones Unidas entre el oeste y el este del muro de arena han obstaculizado la entrega de bienes y servicios esenciales a las bases de operaciones al este del muro))

Es decir, cuando el informe se refiere a los saharauis, no hay necesidad de edulcorar los muros y se citan con toda la carga agresiva que llevan. En cambio, cuando el informe se refiere a Marruecos, los muros pierden su agresividad y se convierten en inertes “muros de arena”

En la versión española del informe, el asunto es igual de escandaloso. El Secretario General de NNUU, para encubrir la ilegalidad del muro marroquí, para edulcorarlo, lo denomina “berma”, en lugar de muro. Para reducir la carga reprobable de la construcción marroquí, repite esta expresión cuarenta y una veces.

En cambio, la expresión “muros”, en plural, aparece una única vez. Y qué curioso, en esta única ocasión, la expresión “muros” se utiliza cuando toca hablar de los muros de arena que rodean las unidades del ejército saharaui en los territorios liberados (son simples montones de arena sin ningún otro elemento adicional, ni minas, ni alambres, ni radares, ni equipos de visión diurna y nocturna, ni nada.).

La versión inglesa del informe de 23 de septiembre de 2020, es básicamente idéntica. La utilización del término “Berm” en lugar del término “Wall”, persigue la misma finalidad: mentir y confundir a la opinión pública internacional, para que no haya ningún paralelismo con el “Wall” de Israel en Palestina.

Al margen del uso de los términos “Wall/Berm” en la ingeniería militar o en las academias militares, es evidente que, para la opinión pública internacional, el término “Wall” tiene una carga peyorativa mucho mayor que el término “berm”. En la conciencia de la opinión pública internacional, el término “Wall” está asociado a ocupación, agresión e ilegalidad, asociación de la que se libra el término “Berm”.

E, igualmente, reserva el uso de la expresión “Wall” únicamente para aludir a los montículos de arena que circunvalan las unidades del ejército saharaui.

Sin embargo, el recurso del Secretario General de NNUU a las más refinadas técnicas de la hermenéutica, para encubrir la ilegalidad del muro militar marroquí en el Sáhara Occidental, no hace sino hundirlo aún más en la miseria moral e intelectual. E incapaz de defender, en el Sáhara Occidental, lo que defendía en Timor Leste, Antonio Guterres, se arrastra detrás de Marruecos, intentando tapar lo que un simple clic con Google Earth deja a la vista.

La Corte Internacional de Justicia, en su dictamen sobre las consecuencias jurídicas de la construcción de un muro en el territorio ocupado de Palestina, en sus versiones inglesa y española (A/ES-10/273), utiliza siempre la expresión “Muro/Wall”, nunca utiliza la expresión “Berma/Berm”.

En todos sus informes sobre Palestina, como por ejemplo, el de 10 de octubre de 2003 (S/2003/947) o el de 29 de noviembre de 2004 (S/2004/909), el Secretario General de NNUU, utiliza la expresión “Muro/Wall”. Incluso reitera, en varias ocasiones, la expresión “muro ilegal”, “muro de separación”. Nunca utiliza la expresión “Berm/Berma”.

Al principio de todo, en el año 1990, cuando NNUU se involucra en la cuestión del Sáhara Occidental, el Texto del Plan de Arreglo propuesto por el Secretario General de NNUU y acordado por las partes, empleaba el término “sand Wall/mur de sable/muro de arena” (párrafo 56 e inciso a) del mismo párrafo 56 del informe del Secretario General de NNUU) (S/21360), de 18 de junio de 1990. Es decir, no hay rastro de la expresión “berm/berma”.

Diez años más tardes, párrafo 13 del informe de 20 de junio de 2001 (S/2001/613), empieza la penetración del término “berm/berma”. Y aparece entre paréntesis, de la siguiente manera: en la versión inglesa dice: “defensive sand-wall (berm)” y en la versión española dice: “muralla defensiva de arena (berma)”.

Haddamin Moulud Said.
mouludsaid [at] gmail.com
A 4 de octubre de 2020.
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.


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30.9.20

The abominable discrimination of Antonio Guterres in Western Sahara

by Haddamin Moulud Said

When in 1991, the Frente POLISARIO and the Kingdom of Morocco signed the ceasefire agreement under UN auspices, an impermeable military wall crossed Western Sahara territory from the northeastern tip to the Atlantic, at the southwestern tip.

At the time, in the extreme south-west of the territory, Morocco had a check point located more than 15 kilometers north of its position nowadays.

With the approval of MINURSO and in an clear violation of the Ceasefire, Morocco went gradually stealing more land to locate the aforementioned checkpoint in its current position, that is to say, less than five kilometers from the Mauritanian border.

Already in 2001, once Morocco began opening the illegal breach in the Wall, building a road that would end in Mauritanian border, the UN and some Member States objected. In the fifth paragraph of his report of 04/24/2001 (S / 2001/398), UN Secretary General states that “his Special Representative, William Eagleton, and the Force Commander, General Claude Buze, warned their Moroccan civilian and military contacts that the planned construction of the road raised difficult issues and involved activities that could constitute violations of the ceasefire agreement ”. This way, they made Morocco refrain from building the intended road.

Later, in its report of 06/20/2001 (S / 2001/613), paragraph eight, the Secretary General, affirms that “in mid-May, when it was revealed that construction works had resumed, MINURSO and several Member States contacted the Moroccan authorities and requested them to re-suspend the construction of the road ”.

But suddenly, MINURSO allowed Morocco to build the road, in that southwestern tip and allowed transit from the occupied territory to Mauritania, while no other passage was allowed for the transit of Saharawis themselves from one side of their own territory to the other, perpetuating the division of a territory for more than 45 years. 

 In other words, MINURSO has allowed Morocco to open an illegal breach in the Wall. And since then, MINURSO has assumed the role of a guardian of the looting of the Territory´s natural resources through that illegal breach. Inexplicably, the UN Secretary General, Mr. Antonio Guterres, in an unconceivable violation of the territory´s legal status, calls it “ordinary goods freights”, as reflected in the Epigraph of his Observations and Recommendations, paragraph 83 of his report of 10/10/2019 (S / 2019/787).

If, as A. Guterres affirms, we are dealing with “ordinary goods freight”, then why the former Special Representative, William Eagleton, and the Commander of the Force, General Claude Buze, interceded with Morocco in order to desist from building that highway? Why some Security Council Permanent Member States managed to dissuade Morocco from building that road in 2001?

What has happened so what previously was a "violation of the Ceasefire" has become, now,”ordinary goods freight"? The only thing that happened is that Mr. Antonio Gueterres has become the new Secretary General of the UN.

Antonio Guterres became President of the Government of Portugal in 1995 and promoted the reform of the Portuguese constitution which was adopted during his presidency of the government in 1997, including the following article:

Article 293. 

(Self-determination and independence of East Timor)Portugal remains bound by its responsibilities, in accordance with the international law, to promote and guarantee East Timor's right to self-determination and independence.
2. It is the responsibility of the President of the Republic and the Government to carry out all acts necessary to achieve the objectives expressed in the previous paragraph.

What is the reason behind Antonio Guterres being so determined against Indonesia and Australia in defense of Timor Leste and, contrary to that, in the case of the Western Sahara, positioning himself so blatantly in favor of Morocco? The only reason to explain such attitude is that the Timorese, like Guterres, are Christians and the Sahrawis are Muslims instead. It has never been seen before that a UN Secretary General had displayed similar levels of discrimination based on the religion of the victims.

But the UN must acknowledge that neither the POLISARIO nor anyone else can continue boosting the confidence of Saharawi public opinion in an organization which has proved to be unable to organize a referendum for less than half a million people, and, in addition, covers the back of the occupying power, allowing it to continue violating the Ceasefire and to gain more ground to keep plundering the natural resources of the said people.

For the Saharawi public opinion, the closing of the illegal breach of El Guerguerat has become a sine qua non condition to continue placing trust in the peace process auspiced by UN.

And taking into account that the Sahrawi people are fully legitimated to take up arms against foreign occupation, it should also be clear that they are undoubtedly entitled to demonstrate for the closing of Elgargarat illegal breach.

If Morocco managed to make MINURSO become the guardian of its occupation of Western Sahara and be the cover of an illegal breach, the fact that Sahrawis demonstrate demanding the closure of such illegal gap should not pose too much questions to understand its meaning.

After all, the only thing the Sahrawis are demanding is to reverse the role of MINURSO so that, instead of covering Morocco's back, protecting an illegal breach, proceeds to its closure.

The surfeit of Saharawi public opinion regarding the collusion of MINURSO with the illegal breach of El Guerguerat is fully motivated due to, in order to dilute the crisis in 2017, the Polisario withdrew its militarily presence from the area, carrying under the arms the UN's promise of sending a Mission of Experts to study and resolve the issue of the illegal breach of El Guerguerat. However, three years later, there are no signs of existence of such Commission and it has not showed up on the ground.

The UN and its Secretary General are fully responsible of what could derive from the frustration and anger of a people, rightfully, tired of waiting.

Haddamin Moulud Said 
mouludsaid[at]gmail.com
27 de septiembre de 2020. 

 -------------- This text expresses the opinion of the author and not of the moderators of the forum.


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28.9.20

L'abominable discrimination d'Antonio Guterres au Sahara Occidental

par Haddamin Moulud Said

Lorsqu'en 1991, le Front POLISARIO et le Royaume du Maroc ont signé le cessez-le-feu, sous les auspices de l'ONU, un mur militaire infranchissable a traversé le Sahara occidental, de la pointe nord-est à l'Atlantique, à la pointe sud-ouest. A l'époque, dans l'extrême sud-ouest du territoire, le Maroc disposait d'un point de contrôle situé à plus de 15 kilomètres au nord de sa position actuelle. 

Avec l'approbation de la MINURSO et dans une violation ouverte du cessez-le-feu, le Maroc a volé de plus en plus de terres pour localiser ce point de contrôle au point actuel, à moins de cinq kilomètres de la frontière mauritanienne.

Déjà en 2001, lorsque le Maroc a commencé à ouvrir la brèche illégale dans le mur, en construisant une autoroute qui va à la frontière mauritanienne, l'ONU et certains États membres s'y sont opposés. Dans le cinquième paragraphe de son rapport du 24/04/2001 (S / 2001/398), le Secrétaire général de l'ONU affirme que «son représentant spécial, William Eagleton, et le commandant de la Force, le général Claude Buze, ont mis en garde leurs contacts civils et militaires marocains que le projet de construction de la route soulevait des questions difficiles et impliquait des activités pouvant constituer des violations de l'accord de cessez-le-feu ». Et ainsi, ils ont réussi à amener le Maroc à abandonner sa route prévue.

Plus tard, dans son rapport du 20/06/2001 (S / 2001/613), huitième paragraphe, le Secrétaire général déclare que «à la mi-mai, lorsqu'il est devenu évident que les travaux avaient repris, la MINURSO et plusieurs des États membres ont contacté les autorités marocaines et leur ont demandé de suspendre, à nouveau, la construction de la route ».

Mais depuis, la MINURSO a permis au Maroc de construire l'autoroute, dans cette pointe sud-ouest et de permettre le transit du territoire occupé vers la Mauritanie, alors qu'aucun autre lieu de passage n'était autorisé pour le transit des Sahraouis eux-mêmes d'un côté à l'autre de leur propre territoire, perpétuant la division d'un peuple depuis plus de 45 ans.

En d'autres termes, la MINURSO a permis au Maroc d'ouvrir une brèche illégale dans le mur. Et depuis, la MINURSO a assumé le rôle de gardienne du pillage des ressources naturelles du territoire à travers cette brèche illégale. Bizzarement, le Secrétaire général de l'ONU, M. Antonio Guterres, dans une violation inacceptable du statut juridique du territoire, l'appelle «trafic ordinaire de marchandises», comme l'indique l'intitulé de ses Observations et Recommandations, paragraphe 83 de son rapport du 10/10/2019 (S / 2019/787).

Si, comme l'affirme A. Guterres, nous sommes confrontés à un «trafic ordinaire de marchandises», pourquoi alors l'ancien Représentant spécial, William Eagleton, et le commandant de la Force, le général Claude Buze, ont-ils intercédé auprès du Maroc pour le disuader de construire cette autoroute? Pourquoi certains États membres permanents du Conseil de sécurité ont-ils dissuadé le Maroc de construire cette route en 2001?

Que s'est-il passé pour que ce qui était autrefois une «violation du cessez-le-feu» est maintenant devenu un «trafic de marchandises ordinaire»? La seule chose qui s'est produite, c'est que M. Antonio Gueterres est devenu le nouveau secrétaire général de l’ONU.

Antonio Guterres a accédé à la présidence du gouvernement du Portugal en 1995 et a promu la réforme de la constitution portugaise qui a été adoptée, pendant sa présidence du gouvernement, en 1997, comprenant l'article suivant:

Article 293º
(Autodétermination et indépendance du Timor Leste)
1. Le Portugal reste lié par ses responsabilités, d'harmonie internationale, de promotion et de direction de l'autodétermination et de l'indépendance vis-à-vis du Timor-Leste.
2. Il est de la responsabilité du Président de la République et du Gouvernement d'accomplir tous les actes nécessaires à la réalisation des deux objectifs explicites du numéro précédent.


Alors, qu'est-ce qui explique pourquoi Antonio Guterres s'est investi si intensément contre l'Indonésie et l'Australie pour défendre le Timor-Leste, et au contraire, dans le cas du Sahara occidental, si ouvertement en faveur du Maroc? La seule raison d'une telle attitude est que les Timorais, comme Guterres, sont chrétiens et, d'autre part, les Sahraouis sont musulmans. Jamais auparavant un secrétaire général de l'ONU n'avait fait preuve d'un tel niveau de discrimination fondée sur la religion des victimes.

Mais l'ONU doit savoir que ni le POLISARIO ni personne d'autre ne peut continuer à nourrir la confiance de l'opinion publique sahraouie dans une organisation qui n'a pas été en mesure d'organiser un référendum pour moins d'un demi-million de personnes depuis trente ans et, en outre, couvre le dos de la puissance occupante et ses violations du cessez-le-feu, en lui permettant de gagner plus de terrain pour continuer à piller les ressources naturelles dudit peuple.

Pour l'opinion publique sahraouie, boucher la brèche illégale d'El Guerguerat est devenu une condition sine qua non pour continuer à avoir confiance dans le processus de paix dirigé par l'ONU.

 Compte tenu du fait que le peuple sahraoui a toute la légitimité pour prendre les armes contre l'occupation étrangère, il faut comprendre que, lorsqu'il se manifeste pour combler cette brèche illégale, il jouit également d'une pleine légitimité.

Si le Maroc a réussi à faire de la MINURSO le gardien de son occupation du Sahara Occidental et le camoufleur d'une brèche illégale, le fait que les Sahraouis manifestent pour exiger la fermeture de ladite brèche illégale serait donc une réaction logique et legitime.

En fin de compte, la seule chose que les Sahraouis réclament, c'est d'inverser le rôle de la MINURSO pour qu'au lieu de couvrir le dos du Maroc, de protéger une brèche illégale, elle procède à sa fermeture.

La conviction de l'opinion publique sahraouie, par rapport à la connivence de la MINURSO avec la violation illégale d'El Guerguerat est bien motivée, car pour désamorcer la crise de 2017, le Polisario s'est retiré militairement de la zone, avec pour garantie l'engagement de l'ONU d'envoyer une mission d'experts pour étudier et résoudre le problème de la violation illégale d'El Guerguerat. Cependant, trois ans plus tard, cette Commission n’existe toujours pas et n’a pas mis les pieds sur le terrain.

L'ONU et son secrétaire général assument pleinement toutes les responsabilités qui pourraient découler de la frustration et de la colère d'un peuple fatigué d'attendre.

Haddamin Moulud Said
<mouludsaid[at]gmail.com>
27 septembre 2020


-------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.


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La abominable discriminación de Antonio Guterres en el Sáhara Occidental

por Haddamin Moulud Said

Cuando en 1991, el Frente POLISARIO y el Reino de Marruecos firman el Alto el Fuego, bajo los auspicios de NNUU, un impermeable muro militar surcaba el Sáhara Occidental, desde la punta nororiental hasta llegar al atlántico, en la punta suroccidental. En aquel entonces, en el extremo suroccidental del territorio, Marruecos tenía un puesto de control situado a más de 15 kilómetros al norte de su posición actual. 

Con el beneplácito de la MINURSO y en una abierta violación del Alto El Fuego, Marruecos ha ido robando más y más tierras hasta ubicar ese puesto de control en el punto actual, a menos de cinco kilómetros de la frontera mauritana. 

Ya en el 2001, cuando Marruecos empezó a abrir la brecha ilegal en el muro, construyendo una carretera que llega hasta la frontera mauritana, la ONU y algunos Estados Miembros se opusieron. En el párrafo quinto de su informe de 24/04/2001 (S/2001/398), el Secretario General de NNUU, afirma que “su Representante Especial, William Eagleton, y el Comandante de la Fuerza, el General Claude Buze, advirtieron a sus contactos civiles y militares marroquíes de que la propuesta construcción de la carretera planteaba cuestiones difíciles y entrañaba actividades que podrían constituir violaciones del acuerdo de cesación del fuego”. Y así consiguieron que Marruecos desistiera de su pretendida carretera.

Más tarde, en su informe de 20/06/2001 (S/2001/613), párrafo octavo, el Secretario General, afirma que “a mediados de mayo cuando se puso de manifiesto que se habían reanudado las obras, la MINURSO y varios Estados Miembros se pusieron en contacto con las autoridades de Marruecos y solicitaron que volvieran a suspender la construcción de la carretera”.

Pero repentinamente, la MINURSO permitió a Marruecos construir la carretera, en esa punta sudoccidental y permitir el tránsito desde el territorio ocupado hacia Mauritania, al tiempo que no se permitía ningún otro lugar de paso para el tránsito de los propios saharauis de un lado a otro de su propio territorio, perpetuando la división de un pueblo por más de 45 años.

Es decir, la MINURSO ha permitido a Marruecos abrir una brecha ilegal en el muro. Y desde entonces, la MINURSO, ha asumido el rol de guardián del saqueo de los recursos naturales del Territorio a través de esa brecha ilegal. Inexplicablemente, el Secretario General de NNUU, el Sr. Antonio Guterres, en una inaceptable violación del estatuto jurídico del territorio, lo llama “tráfico ordinario de mercancías”, tal y como se refleja en el Epígrafe de sus Observaciones y Recomendaciones, párrafo 83 de su informe de 10/10/2019 (S/2019/787).

Si, como afirma A. Guterres, estamos ante un “tráfico ordinario de mercancías”, por qué, entonces, el ex Representante Especial, William Eagleton, y el Comandante de la Fuerza, el General Claude Buze, intercedieron ante Marruecos para que desistiera de construir esa carretera? Por qué algunos Estados Miembros permanentes del Consejo de Seguridad disuadieron a Marruecos de construir esa carretera en 2001?

Qué ha pasado para que lo que antes era una “violación del Alto el Fuego” se convierta, ahora, en un “tráfico ordinario de mercancías”? Lo único que ha pasado es que el señor Antonio Gueterres se ha convertido en el nuevo Secretario General de NNUU.

Antonio Guterres alcanzó la Presidencia del Gobierno de Portugal en 1995 y promovió la reforma de la constitución portuguesa que fue adoptada, durante su presidencia del gobierno, en 1997, incluyendo el siguiente artículo: 

Artículo 293.
(Autodeterminación e independencia de Timor Oriental)
Portugal sigue estando obligado por sus responsabilidades, de conformidad con el derecho internacional, de promover y garantizar el derecho de Timor Oriental a la libre determinación y la independencia.
2. Corresponde al Presidente de la República y al Gobierno realizar todos los actos necesarios para lograr los objetivos expresados en el párrafo anterior.

¿Qué es lo que explica, pues, que Antonio Guterres se emplee tan a fondo contra Indonesia y Australia en defensa de Timor Leste y, en cambio, en el caso del Sáhara Occidental, se posicione tan descaradamente en favor de Marruecos? La única razón que explica semejante actitud es que los timorenses, al igual que Guterres, son cristianos y, en cambio, los saharauis son musulmanes. Nunca antes un Secretario General de NNUU había exhibido semejantes niveles de discriminación basada en la religión de las víctimas.

Pero la ONU debe saber que ni el POLISARIO ni nadie puede seguir alimentando la confianza de la opinión pública saharaui en una organización que lleva treinta años sin poder organizar un referéndum para menos de medio millón de personas y, que además, cubre las espaldas a la potencia ocupante, arropando sus violaciones del Alto el Fuego y permitiéndole ganar más terreno para seguir saqueando los recursos naturales de dicho pueblo. 

Para la opinión pública saharaui, el cierre de la brecha ilegal de El Guerguerat se ha convertido en una condición sine qua non para seguir teniendo fe en el proceso de paz liderado por la ONU.

Y teniendo en cuenta que el pueblo saharaui tiene plena legitimidad para levantarse en armas contra la ocupación extranjera, habrá que entender que, cuando se manifiesta cerrando aquella brecha ilegal, también, goza de plena legitimidad.

Si Marruecos ha conseguido convertir a la MINURSO en el guardián de su ocupación del Sáhara Occidental y en el encubridor de una brecha ilegal, el hecho de que los saharauis se manifiesten reivindicando el cierre de dicha brecha ilegal no debe ofrecer demasiada resistencia para la comprensión de su significado.

Al fin y al cabo, los saharauis lo único que reclaman es invertir el rol de la MINURSO para que, en lugar de cubrir las espaldas a Marruecos, protegiendo una brecha ilegal, proceda a su cierre.

El hartazgo de la opinión pública saharaui, en relación a la connivencia de la MINURSO con la brecha ilegal de El Guerguerat está sobradamente motivado, porque para desactivar la crisis de 2017, el Polisario se retiró militarmente de la zona llevando debajo del brazo el compromiso de la ONU de enviar una Misión de Expertos para estudiar y resolver la cuestión de la brecha ilegal de El Guerguerat. Sin embargo, tres años después, esa Comisión todavía no existe ni ha pisado el terreno.

La ONU y su Secretario General asumen de pleno toda la responsabilidad que pudiera derivar de la frustración y la ira de un pueblo cansada de esperar.

Haddamin Moulud Said
<mouludsaid[at]gmail.com>
27 de septiembre de 2020

-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.


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22.9.20

El nuevo reparto del Sáhara Occidental

por Haddamin Moulud Said

Desde hace tiempo venimos alertando del peligro que conlleva la ausencia de una estrategia bien definida y bien clara en materia de DDHH. Durante los últimos veinte años, ciertamente, el FP no ha hecho un estudio en profundidad del Sistema de NNUU para los DDHH para determinar cuál es el encaje del Sáhara Occidental en el entramado institucional de NNUU para los DDHH. 

Al no esforzarnos para elaborar una estrategia concreta, basada en el estudio pormenorizado y análisis profundo del Sistema de NNUU para los DDHH, hemos dejado vía libre para que el tratamiento de la cuestión de los DDHH en el Sáhara Occidental, por parte del Sistema de NNUU se lleve a cabo de un modo TOTALMENTE FAVORABLE a los intereses de Marruecos. 

 El resultado altamente peligroso de esa formar de tratar o abordar la cuestión de los DDHH en el Sáhara Occidental, por parte del Sistema de NNUU, es la división del territorio en dos partes. Una parte se atribuye a Marruecos y se aborda, por el Sistema de NNUU, como si del territorio nacional marroquí se tratara y, la otra, se atribuye a Argelia y se aborda como parte integrante de Argelia, haciendo desaparecer de esa manera el Sáhara Occidental. Es decir, al oeste del meridiano 8o39’ Oeste, es Marruecos; al este, es Argelia. Y, en medio, la nada. 

 Si el anterior reparto de 14 de noviembre de 1975 contó con la firme y feroz oposición del Polisario, frente a este nuevo reparto, el Polisario parece estar ausente. 

El último informe del Secretario General de NNUU sobre cooperación con las NNUU, sus representantes y mecanismos en la esfera de los DDHH (A/HRC/45/36), refleja de forma magistral el sentido de estas ideas. 

El informe, elaborado por la Oficina del Alto Comisionado de NNUU para los DDHH, se compone de 79 páginas que recogen las más importantes preocupaciones del Secretario General de NNUU, en relación a la intimidación y las represalias contra quienes buscan cooperar o han cooperado con las Naciones Unidas, sus representantes y mecanismos en la esfera de los derechos humanos. 

Ante este Informe, lo primero que hacemos es preguntarnos si la cuestión de los DDHH en el Sáhara Occidental, forma parte o no de las preocupaciones del Secretario General de NNUU. ¿Menciona el Secretario General el Sáhara Occidental, en su Informe Anual? 

La respuesta es “si”. Pero dónde o en qué parte del informe acontece esa mención? Hete aquí el quid de la cuestión. A juzgar por el último Informe del Secretario General de NNUU, parece que tendremos que editar nuevos mapas. Y es que, contra todo pronóstico, el Sáhara Occidental, ahora, se ubica al este (si, al Este. Usted ha leído bien) del meridiano 8o39’ Oeste, que es la línea vertical que hace de frontera entre el Sáhara Occidental y Argelia. 

En su informe, que contiene dos anexos, el Secretario General relata los casos de intimidaciones y represalias sufridas en todo el mundo y lo hace por países, según el orden alfabético. 

En el informe en sí mismo, el Sáhara Occidental no aparece citado. Sin embargo, cuando habla de Argelia, cita por su nombre el caso de una mujer saharaui. Y cuando habla de Marruecos, cita por su nombre el caso de tres saharauis, sin citar nuevamente, su nacionalidad. 

 Y por qué es tan importante la mención de esa nacionalidad? Es importante, porque de lo contrario, pasarían por nacionales de los dos países en cuyos epígrafes se citan. Es decir, esa no mención contribuye a diluir la cuestión saharaui en el mapa de los países vecinos. Para el lector, esos casos citados con sus nombres propios o son argelinos o son marroquíes. 

En el Anexo I, titulado “Información completa sobre presuntos casos de represalias e intimidación por cooperación con las Naciones Unidas en derechos humanos”, hay un Epígrafe relativo a Argelia. Y es precisamente aquí, en este Epígrafe, donde aparece la única mención del “Sáhara Occidental”. Y aparece en un contexto en el que Argelia ocupa la posición de un Estado que ‘oprime’ a una supuesta ONG que defiende supuestamente los DDHH en el Sáhara Occidental. 

 Nótese la incongruencia de hablar del Sáhara Occidental al este del meridiano 8o39’ Oeste, al mismo tiempo que se omite cualquier alusión a ese territorio al oeste del citado meridiano. 

Nótese igualmente cómo, en este caso, se cita el origen nacional de la supuesta víctima, pero se omite el dato de que vive en las zonas ocupadas y nunca ha pisado los campamentos saharauis. Pero aún así, Argelia es el ogro. 

En este mismo Anexo I, en los epígrafes relativos a Marruecos, hay dos párrafos referentes a un caso del Sáhara Occidental, pero se omite el origen nacional de la víctima y se omite, también, la alusión al Territorio. 

Finalmente, en el Anexo II, en el Epígrafe relativo a Marruecos, hay cinco párrafos referentes a personas del Sáhara Occidental, pero en ninguno de los cinco párrafos se cita el origen nacional de las víctimas ni, tampoco, se cita el Territorio. 

En definitiva cuando el dedo acusador apunta hacia Argelia, se cita el origen nacional de las víctimas y se cita el nombre del Sáhara Occidental. En cambio, cuando ese mismo dedo acusador apunta hacia Marruecos, no se alude al origen nacional de las víctimas y tampoco se menciona el Sáhara Occidental. 

 Lo dicho. Hay que reeditar los mapas para colocar el Territorio no autónomo del Sáhara Occidental al este del meridiano 8o39’ Oeste, para al final, seguir considerando que el espacio geográfico situado al oeste de ese meridiano es territorio nacional marroquí.

A continuación se reproducen, en su versión original inglesa, los párrafos del citado informe. 

A/HRC/45/36 - OHCHR

B. Summary of cases

Algeria  
 
42. In April 2020, special procedures mandate holders addressed alleged attacks against the privacy and dignity of Ms. Olaya Saadi following her engagement with the United Nations regarding the arbitrary detention of her husband (DZA 2/2020). 
 
Morocco
 
88. It was reported to OHCHR that in November 2019 and January 2020, Ms. Aminatou Haidar, of the Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme, was threatened, attacked and stigmatized online for her ongoing engagement with the United Nations. 
 
89.Annex II contains new developments in the situations of Mr. Ennaâma Asfari, and Ms. Naziha El Khalid. On 17 July 2020, the Government responded. 

Annex I 

 Comprehensive information on alleged cases of reprisals and intimidation for cooperation with the United Nations on human rights 

1. Algeria
 
1. On 16 April 2020, special procedures mandate holders expressed concern at allegations of attacks against the privacy and personal dignity of Ms. Olaya Saadi following her engagement with the UN (DZA 2/2020). Ms. Saadi, of Sahrawi origin, is the wife of Mr. Fadel Breika , of the El Khalil Ahmed Braih Coordination for the Defense of Human Rights in Western Sahara, whose detention and interrogation was addressed by special procedures (DZA 2/2019). 
  
2. On 1 November 2019, intimate photos of Ms. Saadi were posted on the “Sawt al Watan” website, which were allegedly obtained, without consent, from the confiscated phone of her husband while he was in detention. An article on this site referred to Ms. Saadi’s trip to Geneva, including a photo of her speaking at the Human Rights Council in September 2019. Mandate holders expressed concern that the publication of these photos appear to have aimed at tarnishing Ms. Saadi’s reputation and her efforts to advocate for the release of her husband with the UN (DZA 2/2020). 
...
4. On 6 July 2020, the Government of Algeria responded to the note verbale in connection to the present report indicating that it cannot verify allegations pertaining to a citizen of another State, and invited OHCHR to address the allegations to the Sahrawi Arab Democratic Republic or to the Polisario Front by virtue of General Assembly resolutions 37/34 (21 November 1979), and resolution 19/35 (11 November 1980).
 
24. Morocco
 
79. It was reported to OHCHR that Ms. Aminatou Haidar, of the Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme, was the subject of threats, physical attacks and online stigmatization in connection with her ongoing engagement with the UN (see also MAR 6/2005; 5/2009). On 29 November 2019, Ms. Haidar met with the Deputy High Commissioner for Human Rights in Geneva, the photos of which were posted on social media, and on 2 January 2020 returned to her place of residence after receiving a human rights prize in a ceremony with the Deputy High Commissioner. During her stay abroad, several on-line articles were published reportedly vilifying Ms. Haidar’s work. 
 
80. On 11 January 2020, Ms. Haidar was reportedly attacked by police officers on her way to a meeting. It was reported that the officers verbally insulted her and her children, and physically assaulted her. While she was physically attacked, one officer allegedly made a reference to her complaining to the UN. . Further, Ms. Haidar was reportedly followed and monitored by different unidentified individuals inside the Palais des Nations when she attended sessions and events of the 43rd session of the Human Rights Council in Geneva and delivered a statement and participated as a panellist in an NGO side-event. She also met with the High Commissioner for Human Rights and other UN staff members during the session. 
 
81. On 17 July 2020, the Government responded in detail to the note verbale in connection to the present report. Regarding the case of Ms. Haidar, it refuted the allegations that she is a human rights defender subjected to reprisals, but rather has a political agenda which does not correspond to the mandate of this report. The Government contends that the meeting of Ms. Haidar with the Deputy High Commissioner was not in the latter’s official capacity and that the award ceremony is not a UN event. It also stated that side events of the Human Rights Council are not part of the main programme, and allegations of surveillance can be refuted by video recordings. The Government informs that Ms. Haidar enjoys all her fundamental rights protected by the law, and that she has never filed a complaint with the judiciary or the national human rights commission. 

Annex II 

Information on alleged cases included in follow-up to previous reports 

17. Morocco
   
88. The case of Mr. Ennaâma Asfari was included in the 2019 and 2018 reports of the Secretary-General on alleged deterioration of detention conditions following the decision of the Committee against Torture on his case in 2016 (CAT/C/59/D/606/2014) (A/HRC/ 42/30, Annex II para. 73; A/HRC/39/41, para. 57 and Annex I, para. 77). Reported reprisals in the form of an entry ban against Ms. Claude Mangin-Asfari, the wife of Mr. Asfari, were also included in the 2019 report of the Secretary-General.  
 
89. In July 2019, while noting positive developments in the form of visits by his wife, the Chair of the Committee Against Torture requested the State party to refrain from reprisals against Mr. Asfari, invited observations on the implementation of the remedy that the Committee had previously communicated to the Government, and decided to keep the follow-up dialogue ongoing (CAT/C/67/3, para. 12-13). On 6 August 2019, the Government in a meeting with the Committee stated that Mr. Asfari had refused to cooperate with judicial authorities on the investigation of the allegations of torture, and that he was held in an individual cell, not in solitary confinement, is in contact with other inmates and has family visits and phone calls. The State party denied that the complainant or his wife, Ms. Mangin, had faced any reprisals (CAT/C/68/3, paras. 22-26). At its 68th Session, the Committee decided to keep the follow-up dialogue ongoing, and, given the absence of meaningful progress, to request Morocco to allow for a follow-up visit to monitor the lack of implementation of its decision in this case, including with regard to the detention conditions of the complainant (A/74/44, para. 65). 
 
90. The case of Ms. Naziha El Khalidi was included in the 2019 report of the Secretary-General (A/HRC/42/30, Annex I, para. 74) on allegations of interrogation following action of special procedures mandate holders on her case On 4 June 2019, mandate holders expressed their concern about the interrogation of Ms. El Khalidi following their first communication (MAR 2/2019). On 5 August 2019, the Government refuted the allegations that the questioning by police was an act of reprisals against Ms. El Khalidi, rather indicating it was part of an investigation into the reported ill-treatment during her arrest, which had come to their attention through the first communication by mandate holders. 
 
91. It has been reported to OHCHR that on 8 July 2019, Ms. El Khalidi was convicted in absentia by the Court of First Instance of Laayoun for practicing journalism without accreditation (article 381 of the Penal Code). The sentence included a fine of 4,000 Moroccan dirhams (about USD 400) and the confiscation of her mobile phone seized by the police during her 2018 arrest. During the reporting period, Ms. El Khalidi has been the subject of a vilification campaign through sexist and gender-biased posts on social media from an account known to target Sahrawi human rights defenders and journalists, and her close relatives receive notifications of these postings on their cell phones. Some posts have allegedly included intimate photos and private messages taken from her seized mobile phone. 
 
92. On 17 July 2020, the Government responded in detail to the note verbale in connection to the present report. The Government reiterated the information provided to the Committee against Torture pertaining to Mr. Asfari, including that which was presented during the August 2019 meeting between the Permanent Representative and Committee. The Government stated that Mr. Asfari and his wife are not subject to acts of reprisal and provided information about the conditions of detention of Mr. Asfari. The Government categorically refuted the allegations that Ms. Khalidi was the subject of an online smear campaign, and informed that she has not brought any complaints about such allegations to national administrative or judicial instances. 
 
Haddamin Moulud Said
22.09.20
<mouludsaid[at]gmail.com>

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