27.7.08

L'U.E. ET LA "SPECIFICITĖ" MAROCAINE

par Mohamed Mahamud Embarec

Après la décision du Maroc en 1999, officiellement pour protéger ses ressources halieutiques, d'arrêter toute activité de pêche dans "ses" eaux territoriales, décision perçue comme un moyen de pression, l’UE acceptait le partenariat avec le royaume chérifien malgré les carences connues de ce dernier en matière des droits de l’Homme, en échange de l’apport économique qu’allait apporter l’accord de pêche. Cet accord d’association constitue la base juridique des relations entre l’UE et le Maroc. Il souligne l’importance des droits de l’Homme, des principes démocratiques et de la liberté économique ainsi que la nécessité de consolider la paix et la stabilité politique. "Dans la relation entretenue avec l'Europe dès 1969, à travers la Communauté économique européenne, puis l'Union européenne, le Maroc a toujours demandé que l'on reconnaisse et que l’on tienne compte de sa "spécificité". Seulement 3 articles sur les 96 que comporte l'accord concernent l’aspect du dialogue politique au sein de ce partenariat. Le Royaume chérifien avait pourtant tenu à faire des dimensions politique et sécuritaire un élément important, si pas essentiel, de la coopération à mettre en œuvre (Marie-Aurore Vinçotte (Regards d'Occident, 14 octobre 2005). Le terrorisme et la lutte contre l'immigration clandestine sont les points essentiels de ces dimensions. Le 21 janvier 2008, le Ministre marocain des Affaires Etrangères et de la Coopération déclara lors d'un coloque tenu à Rabat sous le thème "Partenariat Maroc-UE : vers la concrétisation du statut avancé" : "Trois années après sa mise en œuvre, la PEV (Politique Européenne de voisinage), l'enseignement majeur qui pourrait en être tiré consiste dans la pertinence du mécanisme de différenciation selon les mérites propres de chaque voisin de l'UE, le niveau de son ambition partenariale et la clarté de son engagement" (Communiqué publié sur le site du Ministère des Affaires Etrangères marocaines). En effet, pour le Maroc, la relation avec l’Union européenne est éminemment politique. "Il s’agit d’une coopération globale au sein de laquelle les volets financier, économique et culturel viennent se fondre dans la dimension politique. Le Maroc souhaiterait que l'Europe tienne compte de son originalité, qu'elle prenne acte de la qualité des relations qu'il a toujours entretenues avec la plupart des Etats membres de l'UE, et qu'elle enregistre le rôle politique et diplomatique important qu'il joue sur la scène internationale et surtout régionale." (Marie-Aurore Vinçotte (Regards d'Occident, 14 octobre 2005) Ainsi, le président de la Fédération Nationale de 'lindustrie de la pêche déclarait à ce sujet :"Les Européens ont changé de mentalité. Ils sont plus soucieux de l’environnement. L’accord actuel, en plus qu’il comporte une dimension politique claire, n’a rien à voir avec celui de 1999", déclarait à ce sujet M. Hassan Sentissi, président de la Fédération nationale de l’industrie de la pêche ("Aujourd'hui le Maroc", le 04/05/2006). Cette dimension politique peut se traduire par le revirement et l'inclinaison européennes devant les pressions marocaines et l'acceptation de cette "spécifité" tant acclamée. Le Maroc atteint ainsi son but d'imposer le silence total sur les violations des droits de l'homme commises tant dans le royaume alaouite qu'aux territoires occupés de la République Arabe Sahraoui Démocratique.
La Conférence Internationale de Juristes sur le Sahara Occidental, tenue à Las Palmas, le 27 et 28 juin 2008, sous-lignait que "Le Sahara Occidental est inscrit, depuis 1963, dans la liste des Territoires Non-autogouvernés, sous le chapitre XI de la Charte des Nations Unies. Le Sahara Occidental a une double nature juridique internationale : C'est un teritoire non-autonome, mais aussi un territoire occupé militairement. Par conséquent, il doit être soumis aux paramètres juridiques du Droit International et à l'application de la IV Convention de Genève de 1949, convention dont le Maroc fait partie depuis 1957. Le Conseil de Sécurité doit procéder à la qualification formelle du Sahara Occidental comme "territoire occupé", à l'instar de ce qu'il a fait avec Gaza en 1980 et le Timor Oriental en 1975" (Saharalibre.es).
Loin de reconnaître le Sahara Occidental comme territoire en litige, l'UE a repris le 18 juillet 2008 les négociations sur le statut avancé du Maroc, dont la partie la plus importante est la coopération économique dans laquelle l'accord de pêche occupe une position notable. La flote européenne pratiquera dans les eaux saharaouis sans le moindre gêne et les européens auront le feu vert pour saccager les ressources naturelles du Sahara Occidental, comme ils l'ont fait tout au long des 32 années précédentes, sans le consentement de sa population qui est, personne ne l'ignore, entièrement contre l'occupation marocaine. En effet, l'UE, le berceau de la démocratie et des droits de l'homme, agit contrairement à ses principes lorsqu'il s'agit des intérêts économiques et géo-politiques. Ainsi, au nom d'une "spécifité" fictive, les états européens ferment les yeux devant les violations des droits de l'homme au Maroc et au Sahara Occidental, reconnaissent implicitement la souveraineté du Maroc sur l'ex-colonie espagnole, volent les ressources halieutiques sahraouis, tout comme ils ont agressé l'état souverain de la Serbie en soutenant la déclaration unilatérale d'indépendance du Kosovo contre le principe de l'intangibilité des frontières héritées du colonialisme.
Dans le cadre des "progrès" realisés par le Maroc en matière de droits de l'homme, à la demande de l'UE, voici un exemple illustré, résultat de la spécifité marocaine :

(voir les images captées pendant la représsion du soulèvement de Sidi Ifni, 7 juin 2008. Source : youtube)
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21.7.08

EL CONTAGIO DEL SUR

por Mohamed Mahamud Embarec

[en français: LA CONTAGION DU SUD par Mohamed Mahamud Embarec,--> voir plus bas]

Bajo el titulo de " Los habitantes de la ex-colonia de Sidi Ifni ondean la bandera espanola ", " Minuto Digital" escribia el 5 de septiembre, 2007 :
"Después de que España entregase Sidi Ifni a Hasán II en 1969, sus habitantes han llegado a la conclusión de que siendo españoles vivían mejor. En una protesta contra las elecciones fraudulentas del viernes próximo, varios grupos han arriado banderas marroquíes y ondeado otras españolas. "Hay catalanes, vascos, gallegos, navarros, canarios, andaluces y hasta aragoneses y asturianos que no quieren ser españoles. Sin embargo, hay marroquíes y saharauis que prefieren ser españoles antes que súbditos del sultán Mohamed VI."
En 1476 el territorio de Ifni fue ocupado por una expedición castellana, que estableció un fuerte y una pesquería. Al conjunto se llamó Santa María de la Mar Pequeña. En 1524 la reconquistaron los marroquíes y en su poder permaneció hasta que por el Tratado de Tánger, de 1860, se devolvió a España. El 6 de abril de 1934, durante el Gobierno republicano de centro-derecha, un destacamento militar ocupó el territorio, de unos 2.000 kilómetros de extensión. En 1957, meses después de la independencia marroquí, las guerrillas del "Ejercito de Liberación", incitados por el partido del Istiqlal, atacó el ejercito franquista. En 1966, comenzaron las negociaciones entre España y Marruecos para la cesión del territorio y su población. El gobierno español entregó Ifni, sin mediar consulta popular, al monarca Hasán II en 1969. Los habitantes de la región se quejan que desde entonces escasearon las inversiones del Estado.
Según la APA (Agencia de Prensa Africana) el 7 de junio de 2008, los habitantes de Sidi Ifni se enfrentaban a las fuerzas de seguridad para protestar contra el arresto de 20 jovenes en paro que bloqueaban el puerto de la ciudad desde el 30 de mayo. El grupo de jovenes habia rodeado el puerto bloqueando asi 89 camiones cargados de 800 toneladas de pescado. Según la cadena pública de televisión marroquí "2M", la intervención de la policía fué necesaria para que la actividad del puerto vuelva a la normalidad.
La region de Sidi Ifni pertenece historicamente a la tribu de los Ait Baamrane. Los miembros de esta tribu siempre se han quejado de que "cuando se van al norte los tratan de "areibat" (arabes beduinos, como los marroquíes llamaban a los saharauis) y cuando se van al sur, los saharauis les tratan de "chlouha" (bereberes que habitan en la zona del Sous y tienen un idioma propio que no deriva del arabe) Actualmente una gran parte de las mujeres de esta tribu se visten con la "melhfa", muy peculiar de las mujeres saharauis. Si se tiene en cuenta que este hecho es un fenómeno nuevo en la sociedad Baamrani, es también una manera de reivindicar lazos comunes con los saharauis que se añade al lazo histórico común de la colonización española.
Para la opinión pública marroquí, el estado ha invertido enormes cantidades de dinero en el Sahara para ganar la simpatía de los saharauis y marginalizado los poblados del sur marroqui (Sidi Ifni, Gulimim, Tan-Tan, Mhamid El Ghezlan, Assa, Aqa, Tata, etc) incluso aseguran que a estos pueblos solo llega la polvareda de los convoyes que pasan en dirección al Sahara. La marginalización condujo la población a sublevarse contra esta situación. La rebelión comenzó en Assa en 1992. La respuesta de las autoridades marroquíes fué la proclamación de la aldea de Assa como provincia. Hasta entonces no pasaba del rango de municipio. Varias inversiones des estado contribuyeron a crear puestos de trabajo para calmar los espiritus de los habitantes. Otro ejemplo muy reciente es la movilización de los habitantes de M'hamid el Ghizlane en solidaridad con el doctor Ali Sbai, movilización que condujo a una manifestación de malestar general, dias después de la visita de Mohamed VI a esta aldea del desierto el 28 de diciembre de 2007. Los rumores dicen que la población amenazó incluso con emigrar a Tindouf, es decir a los campamentos de refugiados saharauis en Argelia, si el gobierno no hacia un gesto para ayudarles a salir de las condiciones precarias en los que viven.
Esta serie de acontecimientos pueden ser consideradis como respuesta a la política marroquí en el Sahara. Las iniciativas marroquíes para frenar el sentimiento nacionalista saharaui son innombrables. Durante mas de 15 años, El Sahara fué declarada como un puerto franco libre de impuestos que importaba con facilidad desde las Islas Canarias diversas mercancías europeas consideradas como un privilegio por la pobacion del sur marroquí. Se añade a esto, la intervención del estado para bajar el precio de los productos alimenticios de base. En 1988, el Rey Hasan II decidió crear lo que se llamó entonces los "Pioneros de Hasan II" repartiendo empleos ficticios a miles de jovenes saharauis que estaban en paro y que constituían un riesgo para la ocupación marroquí del Sahara, pues en 1987 se habian creado grupos clandestinos de jovenes para denunciar la ocupación marroqui ante la Mision de las Naciones Unidas que llegó al Sahara para elaborar un informe sobre la situación en los territorios ocupados. Estos puestos de trabajo no fueron creados en el Sahara sino en el norte de Marruecos con el fin de "integrar" a estos jovenes y alejarlos de su tierra.
Las consecuencias de esta política fueron inespearadas para el Reino Alauita. Toda la region del sur marroquí fué invadida por el deseo de pertenencia al Sahara o al menos la obtención del mismo "estatuto" que los territorios saharauis con el fin de beneficiarse de lo que la totalidad de los ciudadanos marroquíes consideraban como "ventajas" otorgados a los saharauis. Las banderas españolas que ondeaban en Sidi Ifni no eran para aclamar que son españoles como lo pretende el articulo publicado en "Minuto Digital", sino para recordar a las autoridades marroquíes que ellos también fueron colonizados por España, como lo fué El Sahara, y que tienen los mismos "derechos" que los saharauis. Este ánimo de rebeldía se puede traducir como un contagio transmitido por los vientos cálidos del desierto que provienen de la antigua colonia española del Sahara.
21.07.08
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LA CONTAGION DU SUD par Mohamed Mahamud Embarec

Sous le titre de "Les habitants de l'ex-colonie espagnole de Sidi Ifni portent le drapeau espagnol", "Minuto Digital" écrit, le 5 septembre 2007 :
"Après la remise de Sidi Ifni à Hassan II par l'Espagne, en 1969, ses habitants sont arrivés à la conclusion qu'ils vivaient mieux lorsqu'ils étaient espagnols. Dans un acte de proteste contre les élections frauduleuses de vendredi prochain, plusieurs groupes ont porté des drapeaux marocains et espagnols. Il y a des catalans, basques, galiciens, canariens, andalous, et même des Aragoniens et Asturiens qui ne veulent pas êtes espagnols. Cependant, il y a des marocains et des sahraouis qui préfèrent être espagnols que des sujets du Sultan Mohamed VI".
En 1476, le territoire d'Ifni fut occupé par une expédition espagnole qui y a établi un fort et une poissonnerie. L'ensemble a été appelé Santa Maria de la Mar Pequeña. En 1924, il fut reconquis par les marocains et resta sous son pouvoir jusqu'à son retour aux espagnols en vertu du Traité de Tanger, en 1860. Le 6 avril 1934, pendant le gouvernement républicain de centre-droite, un détachement militaire occupa le territoire de 2000 kilomètres d'extension. En 1957, quelques mois après l'indépendance du Maroc, les maquisards de "l'Armée de Libération", poussés par le parti de l'Istiqlal, attaquaient l'armée franquiste. En 1966, les négociations entre l'Espagne et le Maroc finissaient par la concession du territoire et sa population. Le gouvernement espagnol concédait Ifni sans consultation populaire au Monarque Hassan II. Les habitants de cette région se plaignent du manque d'investissements depuis cette remise.
Selon l'APA (Agence de Presse Africaine) le 7 juin 2008, les habitants de Sidi Ifni affrontaient les forces de sécurité pour protester contre l'arrestation de 20 jeunes chômeurs qui bloquaient le port de la ville depuis le 30 mai. Le groupe de jeunes avait encerclé le port, bloquant ainsi 89 camions chargés de 800 tonnes de poissons. Selon la chaîne publique marocaine "2M", l'intervention de la police fut nécessaire pour assurer le retour à la normale.
La région de Sidi Ifni appartient, historiquement, à la tribu des Ait Baamrane. Les membres de cette tribu se plaignent du fait que "lorsqu'ils vont au nord ils sont traités de "aareibat" (arabes bédouins, comme les marocains appellent les sahraouis) et lorsqu'ils vont au Sud, sont traités de "chlouhs" (berbères qui habitent la zone du Sous et qui parlent une langue qui ne dérive pas de l'arabe) par les sahraouis". Actuellement, une grande partie des femmes de cette tribu porte la "melhfa", vêtement des femmes sahraouies, phénomène nouveau dans la société des Ait Baamrane, et une autre façon de revendiquer des liens communs avec les sahraouis qui s'ajoute au lien historique de la colonisation espagnole.
Pour l'opinion publique marocaine, l'état a investi d'énormes quantités d'argent au Sahara pour gagner la sympathie des sahraouis et marginalisé les villes du sud marocain (Sidi Ifni, Goulimine, Tan-Tan, Mhamid El Ghizlane, Assa, Aqa, Tata, etc.) Ils assurent même qu'à ces villages n'arrive que la poussière des convois qui se dirigent vers le Sahara. La marginalisation conduisit la population à se soulever contre cette situation. La rébellion commença à Assa en 1992. La réponse des autorités marocaines fut la désignation de la ville d'Assa comme province. Jusque-là, elle ne dépasait pas le rang de commune. Plusieurs investitions de l'état ont contribué à créer des postes de travail pour calmer les esprits des habitants. Un autre exemple très récent, la mobilisation de la population de Mhamid el Ghizlane en solidarité avec le docteur Ali Sbaï, mobilisation qui aboutit à une manifestation de malaise général quelques jours après la visite de Mohamed VI à ce village désertique le 28 décembre 2007. Les rumeurs disent que la population a menacé d'émigrer à Tindouf, c'est-à-dire, aux camps des réfugiés sahraouis en Algérie, si le gouvernement marocain ne faisait un geste pour les aider à sortir des conditions précaires dans lesquelles ils vivaient.
Cette série d'évènements peut être considérée comme une réponse à la politique marocaine au Sahara. Les initiatives marocaines pour freiner le nationalisme sahraoui sont innombrables. Pendant plus de 15 ans, le Sahara était déclaré zone libre d'impôts qui importait des Iles Canaries divers produits considérés comme un "privilège" par la population du sud marocain, en plus de l'intervention de l'état pour abaisser les prix des produits alimentaires de base. En 1988, le Roi Hassan II décida de créer ce qu'on a appellé les "Pionniers de Hassan II" distribuant des emplois fictifs aux millliers de jeunes sahraouis se trouvant en chômage et qui constituaient un risque pour l'occupation marocaine, après qu'en 1987, des groupes clandestins de jeunes ont été constitués pour dénoncer l'occupation marocaine devant la Mission des Nations Unies arrivée au Sahara pour élaborer un rapport sur la situation dans les territoires sahraouis occupés. Ces postes de travail n'ont pas été créés au Sahara mais au nord du Maroc afin "d'intégrer" ces jeunes et les éloigner de leur terre natale.
Les conséquences de cette politique furent inattendues pour le Royaume Alaouite. Toute la région du sud marocain a été envahie par le désir d'appartenance au Sahara ou, pour le moins, l'obtention du même "statut" que les territoires sahraouis pour avoir ce que la grande majorité des citoyens marocains considéraient comme "avantages" octroyés aux sahraouis. Les drapeaux espagnols qui s'agitaient à Sidi Ifni n'étaient pas pour réclamer qu'ils étaient espagnols, comme le prétendait l'article publié par "Minuto Digital", mais pour rappeler qu'eux aussi étaient colonisés par l'Espagne, comme ce fut le cas du Sahara, et qu'ils avaient les mêmes "droits" que les sahraouis. Cet esprit de rébellion pourrait être considéré comme le symptôme d'une contagion transmise par les vents chauds du désert provenants de l'ancienne colonie espagnole
21.07.08
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12.7.08

LES DEUX VISAGES DE LA SOCIETE EUROPEENNE

par Mohamed Mahamud Embarec
traduction de l'espagnol
Les ONG’s, les partis, les mairies, et même des autorités de haut rang dans les gouvernements européens, dont le président français Nicolas Sarkozy, ont remué ciel et terre pour réclamer la liberté d’Ingrid Bethancourt.Sur les murs de plusieurs villes et communes européennes son portrait collait pour rappeler combien souffrait cette dame et combien son état de santé se dégradait, selon les informations données par les dernières personnes à l’avoir vue. Le président français s’est incliné au point d’offrir le statut de réfugié politique aux terroristes des FARC s’ils acceptaient de la libérer. Cette personnalité franco-colombienne doit la vie aux diverses entités européennes qui n’ont epargné aucun effort pour qu’elle puisse revoir son époux et ses enfants et, qui sait, se presenter de nouveau aux élections en Colombie et, probablement, s’asseoir sur le fauteuil de la présidence grâce à tout l’appui politique et médiatique dont elle a bénéficié. Nous sommes, sincèrement, très heureux, que tout ait bien fini pour elle, mais il est raisonnable de se demander si Madame Bethancourt, aux yeux des européens, est la seule personne au monde qui ait vécu une expérience similaire. Nous savons tous que le président et la plupart des partis politiques français ne daignet pas bouger un doigt pour mettre fin à la situation vécue par les réfugiés sahraouis depuis plus de 30 ans, même pas la peine d’envoyer quelques sac de farine aux enfants qui doivent supporter des conditions climatiques difficiles durant toute l’année. Pas une geste de solidarité lorsque le Croissant Rouge Sahraoui lance un appel d’urgence pour secourir ces réfugiés qui, personne ne l’ignore, traversent, parfois, des graves crises alimentaires. Que dire des appels pour dénoncer la repression barbare dont les citoyens sahrauis sont victimes dans les territoires occupés. Au lieu de montrer générosité et compassion, le président français, qui a failli, devant les médias, verser une larme pour Ingrid Bethancourt, ainsi que son prédecesseur, Jacques Chirac, n’ont pensé, à aucun moment, faire un geste humanitaire pour les sahraouis. Au contraire, ils sont allés jusqu’à entraver tout projet de résolution condamnant la répression marocaine émanant du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Dans les sociétés africaines, dont nous faisons partie, on dirait que les marocains ont jeté un sort sur les européens, étant donné que, pour eux, comme pour nous, serait difficil de trouver une explication à ce syndrôme européen de la vision et l’interprétation partiales des droits de l’homme. L’une des causes de ce phénomène pourrait se trouver dans un compte populaire sahraoui dont le personnage est appelé « Jouha », connu pour ses aventures parfois burlesques, maladroites d’autres fois. C’est l’histoire de « Jouha » lorsqu’il a décidé de vendre sa maison à un honorable citoyen. Dans le contrat de vente, « Jouha » déclarait que tout le bâtiment appartenait au nouveau propriétaire à l’exception d’un clou qui se trouvait sur le mur de l’entrée de la maison. Une fois signé le contrat, Jouha et l’acheteur ont interchangé une poignée de mains et sont rentrés, heureux, chez eux. Deux jours après, Jouha se rendait sur le lieu de la maison avec le cadavre d’une mule dans ses bras pour le pendre sur le clou qui l’appartenait, selon le contrat de vente. Devant l’odeur de la putréfaction, le propriétaire n’a eu d’autre choix que de quitter le lieu. Ses protestes n’ont rien donné, puisque Jouha a prétendu que le clou lui appartenait et il pouvait l’utiliser comme bon lui semblait. De cette façon, Jouha a pu récupérer la maison vendue sans devoir rembourser l’acheteur. Cette histoire, sous le titre du « clou de Jouha » est appliquée à tout fait imposé contre notre volonté par la réalité devant laquelle nous n’avons d’autre choix que nous incliner. En Europe, cette réalité est matérialisé par les ressortissant marocains résidant dans le vieux continent, une colonie qui consititue un risque potentiel pour les gouvernements européens. La preuve, les attentats terroristes du 11 mars à Madrid, l’assassinat du cinéaste holandais Van Gogh, exécuté par un ressortissant marocain après avoir réalisé un film qui reflétait une mauvaise image de l’Islam. Les exemples ne manquent pas. La colonie marocaine en Europe est aveuglée par la propagande du régime et constitue une arme efficace dans les mains du Palais. Dans ce but, celui-ci dépoloit d’énormes moyens pour persuader ses concitoyens de la « marocanité du Sahara », but largment atteint si l’on tient en compte que la discussion sur le sujet du Sahara avec les citoyens marocains est pratiquement stérile. Ils n’hésitent pas à se mobiliser à la demande du Palais, c’est un des atouts utilisés par le royaume alaouite, en plus du trafic de Haschich et l’émigration clandestine, pour pratiquer le chantage. L’inclinaison européenne devant ce chantage pourrait être une des raisons qui expliqueraient les deux visages de l’Europe : un visage tendre et doux qui pleure pour Ingrid Bethancourt, et un autre cruel et « pragmatique » conditionné par les intérêts géo-politiques qui ont un effet amnésique lorsqu’il s’agit de drames vécus par d’autres peuples, parmi eux le peuple sahraoui.
12.07.08
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LAS DOS CARAS DE LA SOCIEDAD EUROPEA

por Mohamed Mahamud Embarec

Las ONG's, los partidos, los municipios, e incluso autoridades de alto rango en los gobiernos europeos, como el presidente francés Nicolas Sarkozy, removieron cielo y tierra para reclamar la libertad de Ingrid Bethancourt. En los muros de diversas ciudades y municipios europeos colgaba su retrato para recordar cuanto aquella dama sufria y cuanto se degradaba su estado de salud, según la informacion dada por las últimas personas que la vieron . El presidente francés se inclinó hasta el grado de ofrecer el estatuto de refugiados politicos a los terroristas de las FARC si estos aceptaban liberarla. Esta personalidad franco-colombiana debe la vida a las diversas entidades europeas que no escatimaron ningun esfuerzo para que vuelva a ver a su marido y a sus hijos y, quién sabe, presentarse de nuevo a las elecciones en Colombia y, probablemente, llegar al escaño de la presidencia gracias al apoyo político y mediático del que se beneficiό. Nos alegramos, sincéramente, que todo haya terminado bien para ella, pero cabe preguntarse si la señora Bethancourt es, para los eurpeos, la única persona en el mundo que haya vivido una experiencia similar. Todos sabemos que el presidente y la mayoria de los partidos politicos franceses no "mueven un dedo" para dar fin a la situacion en que viven los refugiados saharauis desde hace mas de 30 años, ni siquiera se toman la pena de pensar en enviar un puñado de sacos de harina para aquellos niños que tienen que soportar durante todo el año duras condiciones climáticas. A penas un gesto de solidaridad cuando la Media Luna Roja Saharaui lanza una llamada de socorro para estos refugiados que todos sabemos atraviesan, a veces, graves crisis alimentarias. Qué decir para los llamamientos para dénunciar la bárbara represión de la que son victimas nuestros ciudadanos en los territorios ocupados. En lugar de mostrar generosidad y compasion, el presidente francés, tanto el actual, que estuvo a punto de vertir una lagrima ante los medios de comunicacion por Ingrid Bethancourt, como el precedente, Jacques Chirac, no les vino a la mente en ningún momento hacer un gesto humanitario por los saharauis, sino que van mas allá hasta obstaculizar cualquier proyecto de resolución para condenar la represion marroqui que pueda emanar del Consejo de Seguridad de la ONU. En las sociedades africanas, de las que formamos parte, se diria que los europeos están bajo el yugo de la hechiceria marroqui, pues seria dificil para ellos, como para nosotros, explicar esta sindrome europea de la vision y la interpretacion parciales de los derechos humanos. Una de las causas de este fenómeno se podría ilustrar en una historia popular saharaui cuyo personage se llama "Jouha" conocido por sus aventuras un tanto burlescas, un tanto caracterizadas por la torpeza. Es la historia de cuando "Jouha" décidió vender su casa a un honorable ciudadano. En el contrato de venta, Jouha declaraba que todo el edificio, a raiz de esta venta, pertenecia al nuevo propietario, salvo el clavo que se hayaba en la pared de la entrada. Jouha y el nuevo propietario se estrecharon las manos y cada uno regresó feliz a su morada. Dos dias después, Jouha llegó a la casa vendida con el cadaver de una mula en sus brazos y lo colgó en el clavo que le pertenecía según el contrato de venta. El olor de la putrefacción obligό al nuevo propietario a evacuar la casa, pues, al protestar, Jouha alegό que aquel clavo le pertenecia, según las cláusulas del contrato y podía hacer con el lo que le antojaba. De esta manera, Jouha recuperó su casa vendida sin tener que reembolsar al nuevo propietario. Desde entonces, se aplica el ejemplo del "clavo de Jouha" a todo hecho impuesto a nuestra voluntad por la realidad y delante del cual no tenemos mas remedio que inclinarnos. En Europa, esta realidad es la colonia marroquí residente en el viejo continente, colonia que constituye un riesgo potencial para los gobiernos europeos. Prueba de ello son los attentados terroristas del 11-M cometidos por ciudadanos marroquies en Madrid, el cineasta holandés Van Gogh asesinado por un marroqui por haber realizado una pelicula que deformaba la imagen del Islam. Los ejemplos no faltan. La colonia marroqui en Europa esta cegada por la propaganda del régimen y constiuye un buen arma en manos del Palacio. Por ello, éste despliega considerables medios para persuadir a estos ciudadanos de la “marroquinidad del Sahara”, propósito ampliamente logrado si se tiene en cuenta que la discusion con ellos sobre este tema es prácticamente estéril. No vacilarian en mobilizarse ante cualquier demanda de Palacio. Esta es una de las cartas utilisadas por el trono alauita como chantaje, además del tráfico de marijuana y la emigración clandestina. La inclinación europea ante este chantaje podría ser una de las razones que explicarian el hecho de que Europa tenga dos caras : una tierna y dulce que llora por Ingrid Bethancourt, y otra cruel y “pragmática” condicionada por los intereses géo-políticos y que tiene efectos amnésicos cuando se trata de dramas vividos por otros pueblos, entre ellos el pueblo saharaui.
12.07.08

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10.7.08

Cuando el anonimato era factible

por Elmami Brahim.

En casi todas las grandes obras que el hombre se propone, mantener el secreto es un factor importante para arrancar y un elemento esencial de avance.
En los inicios del Islam, el profeta Mohamed, tuvo que predicar en un circulo cerrado para poder avanzar en su mensaje a la UMMA, dada la novedad de su cometido, la ferocidad del entorno y la realidad de una sociedad embriagada por el paganismo y la creencia en dioses materiales pulidos en Oro, plata y madera, que no hubiese asimilado un discurso antagónico a su pensamiento, de buenas a primera. Algo parecido sucedió en todas las grandes revoluciones, que sin otra alternativa se fecundaban en la clandestinidad antes de salir a la luz del día y prender la mecha del cambio.
Remitiéndome a la propia historia de nuestra revolución, desde el movimiento de 17 de junio hasta la revolución del 20 de mayo, sus fundadores han tenido en la clandestinidad el más asequible de los caminos para aupar a la gente entorno de las ideas de la liberación y la lucha, como quien, en medio del desierto y con fuerte viento intenta encender una enorme hoguera para hacer el té y calentarse del gélido frío. Sin embrago, la clandestinidad, tanto en el caso del primero como para los segundos no es en sí un medio eterno para el logro de sus objetivos. Simplemente es imposible, por cuanto el espacio en que se movían uno o dos, se hace con el avance del tiempo muy angosto para la multitud que se va incorporando y lo inevitable del choque con las fuerzas contrarias hace de la clandestinidad combustible de medio camino y nada más. Es, entonces un instrumento provisional para cambiar las cosas, adecuado a un momento determinado y por lo tanto condenado a desparecer cuando se encuentre superado por la realidad.

En este sentido y forzando los conceptos, se hace oportuno utilizar el símil anterior y trasladar la idoneidad del concepto de la clandestinidad al concepto del anonimato con motivo de la polémica suscitada por “el manifiesto por un foro de calidad”.

En primer lugar se hace imposible responder a todos los comentarios que se han publicado estos días, ni falta hace, no por el desprecio hacia su contenido como por la volatilidad de sus autores y aquí es donde radica el dilema. No obstante, referirse a ciertos comentarios ayuda a dejar las cosas medianamente más claras.

Los que hemos suscrito el manifiesto, ni somos un grupo homogéneo, ni compartimos intereses ocultos, ni aspiramos a recompensa alguna, como tampoco pretendemos ser la brújula del pensamiento Saharaui (no podemos). Nuestra única preocupación es la de muchos otros, que aunque no han suscrito el documento llegaron a la misma conclusión después de mucho tiempo compartiendo un espacio de opinión, que en un momento determinado despertó en todos nosotros enorme entusiasmo, pero con el paso de los años ha ido perdiendo interés y por consiguiente careciendo del atractivo inicial que tenía.

Cualquier persona de las muchas que se asoman en el foro de opinión en ARSO, sabe que aquello ya no puede llamarse un foro de debate constructivo, serio y responsable del que puedan emanar propuestas concretas para lo que sea, que es lo que realmente interesa, y todo parece ser por culpa de un pretendido sacrosanto principio del anonimato, que algunos ven como la única garantía para la libertad de opinión, cuando no es así.

En los comentarios ha llovido de todo “nostálgicos del pensamiento único”, “censores”, “pseudo intelectuales”, “antidemocráticos” y otras calificaciones, que ocuparon el lugar de una sensata respuesta a nuestra propuesta, primando en los comentaristas una ansiedad por el ataque antes de precisar el objetivo, creando de nuevo una espiral de comentarios y contra comentarios que no lleva a ningún sitio y lo único que hace, es hacernos perder energías y enzarzarnos más en debates estériles.

Un comentarista nos decía que dejemos de pedir condiciones y que propusiéramos alternativas de solución a los problemas de nuestro pueblo y para ayudar a arreglar las cosas de nuestro movimiento, pero se le olvida que esta es precisamente una piedra en el camino que queremos construir para buscar alternativas y proponer soluciones. Con un foro de calidad, en el que las reglas son claras y existe cierto orden se pueden hacer cosas más concretas, porque en un foro en el que los participantes están definidos y las reglas del juego determinadas uno sabe a quien dirigirse y con quien consensuar las propuestas y soluciones, de lo contrario no se consigue nada, sino vean, señores defensores del anonimato, en todo el tiempo que el foro llevaba funcionando con participantes sin rostro, ¿a que conclusión se ha llegado?, ¿que propuesta concreta se hizo? y ¿que logro positivo hemos tenido?. Sencillamente ninguno del que vale la pena presumir, salvo que los que opinan en el foro han podido verter sus opiniones o en algunos casos vomitar lo que sea, creyendo que expresarse sin condiciones es de por sí garantía para que se arreglen las cosas.

Los críticos del manifiesto se han volcado en los aspectos superficiales del documento y abandonaron el fondo, dejando pasar la oportunidad para hacer reflexiones constructivas. Nadie, salvo pocas excepciones se ciño al contenido concreto del manifiesto, ni propuso nada para mejorarlo, siendo esto la mejor prueba de la ausencia de un real interés por hacer mejor las cosas. Todos se aferran al anonimato y tachan cualquier crítica como un ataque a la libertad de expresión, cuando esta no está reñida con el establecimiento de normas de conducta y reglas de funcionamiento.

Todos los medios de comunicación, los espacios de opinión, llámese periódicos, revistas o medios audiovisuales funcionan a base de reglas claras, respetando siempre determinados conductos y no por ello limitan la libertad de expresión entendida esta como la manifestación de criterios personales acerca de un tema concreto. Es en este sentido, que los firmantes del manifiesto quisimos abandonar el anonimato, porque creemos que está superado, no solo por el desorden imperante entre los participantes, sino porque creemos que nuestra sociedad cuenta con capacidades suficientes para producir una opinión alternativa, seria y responsable, sin la necesidad de esconderse y mucho menos si esa ocultación persigue únicamente distorsionar el debate.

Los firmantes, además de hacer frente a una tormenta de críticas sin fundamento, tampoco hemos encontrado oídos receptivos en los titulares de ARSO, para “regocijo” de algunos. Sin embargo no por eso nos retractamos de nuestra opinión, manteniendo que el anonimato no puede ser la única razón detrás de la cual se esconde cualquier criterio que pretende ser opinión, por más que la libertad de expresión sea un derecho y un bien apreciado, esta no puede convertir un tomate en un mamífero, salvo que la ciencia avance demasiado y la clonación y otras cosas tomen derroteros distintos.

Opinar por opinar, sí es eso lo que algunos prefieren, está garantizado y mucho despues de la respuesta de ARSO, pero lo que no está garantizado es un debate objetivo y razonado.

Ahora, si así es como creen los defensores del anonimato que está garantizada su libertad de expresión, que disfruten pués con ese debate de sordos que nunca acaba y que ahora ya tiene apéndices en los comentarios de los comentarios. Feliz viaje.
10.07.08
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1.7.08

LA CRITICA "IN" y LA CRITICA "OUT"

por Mohamed Mahamud Embarec

Era de mi costumbre, al entrar en el sitio de "arso.org", dirigirme directamente al Servicio de Prensa Saharaui para ponerme al corriente de las ultimas novedades sobre la causa saharaui y ultimamente, hace a penas un mes, por pura curiosidad, decidi "echar un vistazo" a los articulos escritos en la rubrica "Opiniones". Lei casi la totalidad de las intervenciones sobre los distintons temas que se tratan y fui invadido por un sentimiento de pena, por no decir de repugnancia por aquellos que se atreven a escribir tales necedades et se dicen defensores de la causa saharaui y tampoco me explico el que los moderadores puedan autorizar la publicacion de tales articulos en un sitio dedicado à la defensa de la causa saharaui.
La critica y la autocritica forman parte de los pricipios del Frente Polisario, desde su creacion el 20 de Mayo del ano 1973, con el proposito de mejorar los métodos de lucha et la construccion de un movimiento independista potente y capaz de realizar los objectivos del pueblo saharaui : conseguir la independencia de la Republica Saharaui y edificar una sociedad moderna y prospera.
Estos dos principios se han aplicado de manera permanente durante los tres lustros de lucha contra los ocupantes, espanol et marroqui, pero su aplicacion siempre ha sido desde el interior del movimiento, lo que contribuyo ampliamente en lo siguiente :

- El Frente Polisario, a pesar de los efimeros medios de los que disponia, consiguio la movilizacion de toda la poblacion saharaui contra el ocupante espanol que, en solo dos anos de lucha, tuvo que abandonar el campo de batalla y retirarse en pleno panico y desbandada.

- Hizo fracasar la tentativa del ocupante espanol de prolongar su presencia en el Sahara mediante la creacion de un partido fantoche que jugaria el papel de marioneta (el PUNS)

- Derroto, militarmente, al ejercito mas potente de la region magrebi (el ejecito marroqui)

- Gano la simpatia de la mayoria de los paises del mundo, obligando al regimen marroqui al aislamiento total en la esfera diplomatica, ya que practicamente ningun pais reconoce la soberania de Marruecos sobre el Sahara.

- Avorto todas las tentativas de dos potencias mundiales (los USA y Francia) de imponer lo que llaman una "solucion pragmatica" mediante el proyecto de la "amplia autonomia"

- Conserva el privilegio y el honor de acaparar la simpatia de todos los saharuis, tanto en las zonas ocupadas como en los campamentos de refugiados en Argelia y los paises limitrofes.

Esto es solo una breve exposicion de los grandiosos logros del Frente Polisario, a pesar de que sus dirigentes emergen de una sociedad que se puede considerar como embrionaria ya que la herencia colonial, respecto a la cantidad y la calidad de la élite intelectual era practicamente nula.

Los paises africanos, cuya mayoria logro la independencia en los anos 60, siguen viviendo situaciones caracterizadas por la guerra civil, el hambre, la represion y las epidemias. Los paises de la Europa del Este, a pesar de que su civilizacion data de mas de 2000 anos, hoy en dia, siguen viviendo graves problemas como la represion, el hambre y la dictadura.

Si tenemos en cuenta esto, que se diria de un pueblo que ni siquiera tiene el privilegio de vivir sobre su tierra y controlar sus recursos naturales? Seria logico un estado multipartidista en una situacion semejante? Podrian los saharauis admitir que en plena lucha por la independencia ser como los palestinos que se matan entre ellos por razones efimeras y detestables sin a penas gozar un territorio soberano? Por ello, ciertas criticas pueden considerarse como tendientes a la creacion de una situacion que no beneficia en nada al pueblo saharaui. No obstante, toda constructiva es bien recibida siempre y cuando proviene del interior mismo del movimiento independentista. Para ello, los congresos del Frente Polisario son una tribuna libre para toda voz que tiende a concretizar la realizacion de los sagrados objetivos del pueblo saharaui. El ultimo congreso celebrado en Tifariti fué el ejemplo mas nitido sobre la democracia y el espiritu critico constructivo de aquellos militantes que obran realmente por estos objetivos, pero son militantes que alzan sus voces desde el interior mismo de la sociedad saharaui, voces que provienen tanto de los territorios liberados como de los territorios ocupados, de los paises vecinos y de la colonia saharaui residente en Europa. En efecto, los delegados que assitieron al congreso provenian de todas estas fracciones del pueblo saharaui. La presencia de estos delegados constituye la prueba mas convincente de la democracia saharaui y sus intervenciones un ejemplo evidente de la critica constructiva.

Por ello, considero que toda critica que no proviene del interior solo puede ser digna de una interrogacion : Quien esta detras de estas criticas y a quien benefician? En mi opinion, solo pueden beneficiar a los enemigos de la causa saharaui, por no decir que realmente vienen del enemigo ya que el autor es, en la mayoria de las veces, anonimo. Cabe interrogarse, entonces, de quien esta detras del anonimato y cuales son sus fines. Dicho esto, las criticas "out" solo pueden ser condenables y las criticas "in" honorables hasta prueba de lo contrario.

Mohamed Mahamud Embarec
Bruselas
27.06.08
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MANIFIESTO POR UN FORO DE CALIDAD

La libertad es un bien altamente valioso como para desmerecer nuestra lucha y combate para su obtención. La libertad de expresión, en cuanto genuina concreción de aquella libertad, merece tanto o más nuestro apoyo y lucha para su promoción y defensa.

Aplicada al debate e intercambio de las ideas, la libertad de expresión, se configura como un pilar básico para la formación y la conformación de la opinión pública, resultando muy necesario blindarla con sólidos soportes de difusión y protección. De ahí que su limitación sólo pueda ser aceptada cuando contraviene las normas esenciales de convivencia pacífica de la sociedad. Aún así, tales limitaciones requieren de extraordinarios equilibrios de razonamientos para dormir la colisión que se produce entre la protección de la libertad de expresión y la protección de los principios esenciales de la convivencia pacífica de la sociedad. Así, los más modernos y progresistas textos constitucionales protegen la libertad de expresión, pero la limitan cuando se trata de apología al racismo, xenofobia, antisemitismo o el terrorismo.

Es evidente que la Web arso,org, al abrir este foro de debate abierto, ha apostado por la educación en los valores de la libertad de expresión. De esta manera participa en el foro, el máximo número posible de personas, dados los amplios márgenes de libertad de expresión y la ausencia de censura propiamente dicha.

Los abajo firmantes, somos plenamente conscientes de la importancia de la libertad de expresión en la conformación de las corrientes de opinión y de pensamiento; Estamos convencidos de la imperiosa necesidad de su protección y promoción en cualquier sociedad (incluida la cibernética sociedad de la información); Pero quisiéramos fortalecer y dignificar esa libertad, añadiéndole mayor responsabilidad y más seriedad para que resulte un auténtico debate de ideas y formas de pensamiento. Para, en definitiva, aspirar a una mayor madurez de la sociedad.

Sinceramente, creemos que la divulgación de las ideas, debe llevar a los opinantes de arso al ejercicio de la responsabilidad y a la seriedad, para que el público lector pueda, en todo momento, identificar sus partidarios y sus adversarios en las ideas. Ello, sin duda alguna, revertirá en la madurez cultural y política de la sociedad de la información.

En lo general, la valentía y el coraje son valores patrimonio de toda la Humanidad. En lo particular, los saharauis, los hemos ubicado en la esencia de nuestra lucha por la existencia y la libertad. Por ello no resulta muy decente, que digamos, mantener un blog, en el que las más de las veces se tira la piedra y se esconde la mano. Mal se compadecen esos valores con la idea de educar a la gente en los valores de la libertad.

Más aún, a caso se le puede llamar libertad de expresión, a esa opinión que no se puede expresar en libertad, que sólo se puede expresar escondiendo el nombre? Si, en cambio, cualquier opinión se puede expresar en libertad, entonces, qué motivos existen para no asumirla públicamente?

Por más que lo pensamos, no podemos asumir que la promoción de la libertad de expresión se haga a través de la cobardía y la falta de seriedad. Creemos que en el mundo en que vivimos, la libertad es un bien altamente valioso como para desmerecer nuestras vidas. De ahí que resulte procedente la educación en los valores de la libertad de expresión, pero también en los valores de la valentía, el coraje, la responsabilidad y la seriedad.

Nuestra sociedad vive tiempos difíciles y tenemos el deber moral y ético de aportar nuestras ideas desde la asunción de la responsabilidad, con seriedad y valentía. Porque, en definitiva, las ideas no sirven de nada sino tienen, detrás, a unos hombres y mujeres dispuestos a luchar por ella. Si muchos hombres y mujeres han dado sus vidas por esta Causa nuestra, ¿no seremos nosotros capaces, si quiera, de dar nuestros nombres?.

Esta web, por el lugar prominente que ocupa en el ciberespacio y en tanto en cuanto representa ya el buque insignia de la Causa Saharaui, se merece una sección de opinión mejor que la actual.

El formato y la ausencia de formalidades para participar en el debate, unidos a la no sujeción a suscripción alguna, culminan en un guirigay impropio de la categoría y reputación de arso.

Por otra parte, a la luz de la profusión de comentarios, no parece razonable deducir que el deseo de debatir ideas, sea siempre el objetivo perseguido por algunos comentaristas.

Nadie puede osar convencernos de que en los Campamentos de Refugiados Saharauis, se corre el menor riesgo por expresar opiniones adversas al POLISARIO. Somos saharauis de los Campamentos de Refugiados y no vamos a creer la propaganda de la MAP, para pensar que por expresar una determinada opinión podamos correr el más mínimo riesgo en los Campamentos.
La lucha del pueblo saharaui tiene en sus orígenes una decidida voluntad de apego a la libertad de expresión. Ahí está Aminatu Haidar, Tamek, Dahan, Numría, Sultana, Hammad y todos los demás activistas de Derechos Humanos en las Zonas Ocupadas, que ponen en riesgo sus vidas por expresar su libre opinión y que deberían ser un modelo para nosotros. Tener el valor de decir las cosas tal y como las sienten, sin que nadie pueda interponerse en su camino. Tomemos ese ejemplo tan noble.
La complejidad del conflicto, por lo demás, exige de arso, a nuestro juicio, un mayor control de lo que se publica. De nada sirve convertir estas nobles páginas en un ágora romana para vomitar cualquier barbaridad. Los mismos principios que han guiado a los artífices de la web a crearla tienen difícil maridaje, tales principios, con las conductas incívicas del foro. Si la web quiere seguir haciendo honor a su nombre, le conviene, a mi juicio, invertir en la calidad y credibilidad de su sección o blog de opinión. Algo que no se podrá conseguir sino es apelando a la promoción de la libertad de expresión, al debate y al intercambio de ideas. Pero eso si, desde la asunción de la responsabilidad, la seriedad, la valentía, el coraje y la honestidad de los participantes en dicha sección de opinión.

Por todo ello,

PEDIMOS a arso.org que, en la medida de sus posibilidades, crea un blog, o sustituya al actual, para que los intervinientes, de opinión y de comentario, se identifiquen con su nombre completo, su fotografía y su ubicación geográfica.

Tenemos la convicción absoluta de que un foro así, en el que los opinantes se identifican con el nombre completo, la fotografía y la ubicación geográfica, realzará enormemente la calidad y la credibilidad de la web arso.org y, sin duda alguna, convertirá la sección de opinión en un verdadero foro de debate de las ideas, enormemente útil para la conformación de las corrientes de opinión y de pensamiento.

Y, a caso, un dato más. La escasez de medios de comunicación en el Sahara Occidental, por no decir su ausencia, traslada a arso.org la oportunidad de servir de auténtico medio de debate al atraer hacia si la atención de los saharauis, siempre y cuando tal medio ofrezca garantías de seriedad, responsabilidad y valentía dignas de atención.

Firmantes:
Abdalahi Salama Machnan. España (Barcelona).
Baba Mustafa Sayed. Campamentos de Refugiados (Smara).
El Mami Brahim Ahmed Salem. España (Bilbao).
Haddamin Moulud Said. España (Valencia).
Hafdala Chadad. España (Badajoz).
Hammadi Mohamed Salem. España (Ciudad Real).
Kaid Mohamed Chaker. España (Madrid).
Larosi Haidar. España (Málaga/Estepota).
Mohamed Zrug. España (Barcelona).
Mojtar Leboihi. México (México D.F.)
Mustafa Mohamed-Lamin Ahmed. España (Valencia).
Nayem Ahmed Abdelahi. España (Murcia).
Nayem Beidil-la. España (Barcelona).
Sidi Mohamed Wad-ha Chaggaf. España (Sevilla)

20.06.08
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Esto texto esprime la opinion de los autores y no de los moderadores del foro.
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Comentario de ARSO
A los autores del “Manifiesto por un foro de calidad”

En primer lugar, gracias por vuestro llamamiento. Vuestra iniciativa es positiva y es bienvenida y muestra el gran interés que tenéis por un debate constructivo.
Queremos resaltar que no estáis poniendo en entredicho la libertad de expresión, sino al contrario, queréis dignificarla, pedís más responsabilidad, más madurez. Y todos estos deseos los compartimos plenamente.
Nos gustaría, sin embargo, destacar que la utilización de pseudónimos no se debe únicamente a una falta de coraje sino que se inscribe en una tradición fuertemente establecida entre los foros y que apunta a hacer hincapié en el mensaje más que en el mensajero.
Prohibir el pseudónimo supondría que tenemos la posibilidad de certificar la identidad de los participantes.
Sin embargo, las soluciones concretas que sugerís, tales como la suscripción, la identificación por el nombre completo, una fotografía y la ubicación geográfica (podríamos añadir otras), no permiten lograr dicho objetivo. Nada, ni fotografía, ni dirección ni incluso copia del pasaporte, puede ser verificado electrónicamente. Todo se puede falsificar.
Por esta razón, no nos detenemos sobre la identidad de los autores de las opiniones sino sobre el contenido de los mensajes, rechazando los textos que no están en conformidad con las reglas definidas. Estas decisiones se pueden cuestionar, pues serán demasiado severas o demasiado indulgentes según la variedad de opiniones. De seguro que hemos cometido errores y aceptamos las críticas.
Particularmente creemos que tras la transformación técnica de la rúbrica opinions en un blog, la posibilidad de introducir comentarios hizo más fácil (¿demasiado fácil?) la intervención anónima y espontánea. Mas nosotros nos hacemos la pregunta: ¿es esto obligatoriamente malo? ¿Hay que reservar la expresión únicamente para los intelectuales capaces de escribir un texto más elaborado? ¿Un poco de espontaneidad e impertinencia es algo tan grave? El debate está abierto.
Un último punto, respecto al papel y a la reputación de arso citada a menudo: arso lucha por el derecho a la autodeterminación (que es también un derecho de expresión) por lo que es fiel a sí misma cuando permite que se expresen opiniones contradictorias. No confundáis el compromiso de arso con las ideas expresadas en la rúbrica reservada para la libre expresión. (gracias a L.H. por la traduccion del francés)
02.07.08

P.S. : Con esto no queremos decir que no se puede hacer nada para mejorar el foro. En primer lugar seguimos apostando sobre la autodisciplina. Seguimos pidiendo a los participantes implicarse dignamente y vuestro manifiesto lo hace también. Si no, será necesario un día suprimir los comentarios o incluso suprimir el blog.
Examinamos también las posibilidades técnicas que ofrece blogger.com para exigir una inscripción para los comentarios. La solución de identificacion con OpenID nos parece demasiado complicada, pero la discusion esta aperta.



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