par Mohamed Mahamud Embarec
[trad. al espanol]
Le lundi 18 août 2008 est de nouveau entré dans la sanglante histoire des habitants de Sidi Ifni. Une nouvelle intifada, nouveau blocage du port et nouvelle intervention musclée des forces de l'ordre. Dans l'éditorial de son édition du 21 août 2008, le journal le plus vendu au Maroc, Le Matin du Sahara et du Maghreb, montre du doigt le Front Polisario y sa station radio et les accuse d'être derrière ces manifestations. Voici le texte intégral de cet éditorial :
Sidi Ifni et ses démons
De nouveau, la ville de Sidi Ifni s'est rappelée à notre souvenir. Sauf que, cette fois-ci, la riposte des autorités n'a pas tardé.
Et plutôt que de tergiverser, ces dernières ont été promptes à réagir face à ceux qui, sans motif sérieux apparent, ont cru rempiler et nous remettre le scénario de juin dernier. Le modus operandi ne change pas : un groupuscule s'est ingénié à bloquer le port et son trafic, il organise de nouveau son sit-in sous le regard passif d'une population elle-même interloquée et craignant le pire. Le motif invoqué est confus, brouillon même. Il s'agit de protester contre «la marginalité» de la ville, l'isolement, le chômage et le manque d'infrastructures… Un goût de déjà vu, mais une interpellation : ce fatras de revendications, on en est de plus en plus convaincu à tous les niveaux des responsabilités, dissimule à vrai dire un funeste projet de déstabilisation téléguidée. Les complicités dépassent le simple cadre de la ville ou l'infrastructure portuaire qui emploie 4.000 personnes. Il ne s'agit donc plus d'une simple revendication sociale…
Cette antienne, il y a belle lurette que le gouvernement lui a fait un sort et lui apporte la réponse idoine avec un programme d'équipement, la création de nouvelles structures et la mise en œuvre d'un plan intégré de développement. Il n'a pas attendu que des manifestants mal intentionnés viennent le lui rappeler. Mais, on aura compris que le groupuscule agissant n'avait d'autre objectif que de récidiver, avec la complicité bien avérée – lâchement dissimulée et « planquée » d'ailleurs – de quelques éléments qui n'ont de cesse de faire croire à la férocité des forces de l'ordre, ou de dénoncer leur juste réflexe de défense de l'ordre et des institutions. Que des radios étrangères hostiles au Maroc évoquent un climat de répression, voire des « interventions sauvages » des forces de l'ordre avec, à l'appui, des clichés amateurs saisis sur des portables et publiés en boucle, n'étonne que les néophytes.
Polisario, activistes qui lui sont favorables, Attac ou autres associations qui n'en démordent pas de caricaturer à loisir et de dénigrer le Maroc, sont aujourd'hui cloués au pilori. L'Etat ne tergiverse plus, ne se complait plus dans une mansuétude suicidaire, ne s'emprisonne plus dans d'interminables raisonnements sur l'impérieuse nécessité de riposter à ce qui s'apparente clairement à des actes de vandalisme et de déstabilisation. L'Etat ne peut céder toutefois au chantage de quelques individus ou groupuscules prompts à déplacer les problèmes, et Dieu sait qu'il en existe, sur le terrain de la violence et de la confrontation.
Ce qui s'est passé lundi dernier à Sidi Ifni a valeur de test. Et les autorités, bien conscientes cette fois de la manipulation et des accointances qui existent au sein des groupuscules agissants, n'avaient pas d'autre choix que de réagir vite, de maîtriser le terrain fragilisé et auquel la presse internationale est portée à donner une résonance peu glorieuse. Les autorités ne se sont pas fait faute de communiquer ensuite dans la plus grande clarté sur des événements qui, s'il n'y est pas un terme, deviendraient récurrents, menaceraient l'activité du port de Sidi Ifni, mettraient en équation l'autorité légitime de ses responsables et en péril la stabilité de ses habitants."
Voici les conclusions qu'on pourrait soutirer de cet article :
- Le ras-le-bol d'une population marginalisée depuis son annexion par le Maroc.
- Le role joué par les associations populaires qui marque un tournant décisif dans l'histoire de la lutte social au royaume alaouite.
- La solidarité des habitants de Sidi Ifni avec le peuple sahraoui.
- L'impact de la radio sahraouie sur cette ville et sur l'ensemble de la région du sud marocain.
- La pression des médias étrangers qui ont, largement, couvert l'événement lors des manifestations du 6 juin dernier et la crainte d'une nouvelle escalade médiatique.
- La crainte de la répétition de ce genre d'évènements et de ses repercussions sur l'image du Makhzen.
- Au problème du Sahara s'ajoutent les crises sociales et politiques.
22.08.08
------------------------------------------------------------------
SIDI IFNI PRO-POLISARIO?
por Mohamed Mahamud Embarec
El lunes 18 de agosto de 2008 entra de nuevo en la sangrienta historia de los habitantes de Sidi Ifni. Una nueva intifada, nuevo bloqueo del puerto y nueva intervención dura de las fuerzas del orden. En la editorial de su edición del 21/08/2008, el diario de mayor tirada en Marruecos, Le Matin du Sahara et du Maghreb, señala con el dedo el Frente Polisario y su estación radio y les acusa de estar detrás de estas manifestaciones. Hé aqui el texto integral de esta editorial.
Sidi Ifni y sus demonios
"De nuevo, la ciudad de Sidi Ifni vuelve a nuestra memoria. Salvo que esta vez, la réplica de las autoridades no ha tardado.
Y en vez de tergiversar, estas últimas estaban preparadas para responder a aquellos que, sin motivo serio aparente, creyeron poder aglomerarse et repetirnos el escenario de Junio pasado. El modus operandi no cambia : un grupúsculo tuvo el genio de bloquear el puerto y su trafico, organiza de nuevo un sit-in bajo las miradas pasivas de una población, ella misma, desconcertada y temiendo lo peor. El motivo invocado es confuso, incluso desordenado. Se trata de protestar contra la "marginalidad", el aislamiento, el paro y la falta de infraestructuras… Un sabor de algo conocido ya, pero una interpelación : este revoltijo de reivindicaciones, cada vez estamos más convencidos de ello a todos los niveles, dissimula realmente un funesto proyecto teledirigido. Las complicidades sobrepasan el simple marco de la ciudad o la infraestructura portuaria que da trabajo a 4000 personas. No se trata, entonces, de una simple reivindicación social…
Este estribillo, hace tiempo que el gobierno le ha dado una salida y le aporta la respuesta idónea con un programa de equipamiento, la creación de nuevas estructuras y la puesta en marcha de un plan integrado de desarrollo. No esperó que manifestantes mal intencionados vengan recordárselo. Pero, habremos comprendido que el grupúsculo no tenía otro objetivo que el de recaer, con la complicidad probada –cobardemente disimulada y escondida en otra parte- de algunos elementos que no cesaron de hacer creer en la ferocidad de las fuerzas del orden, o de denunciar su justo reflejo de defensa del orden y de las instituciones. Que radios extranjeras hostiles a Marruecos evoquen un clima de represión, incluso de las "salvajes intervenciones" de las fuerzas del orden, con el apoyo de clichés principiantes grabados sobre portátiles y publicados en bucle, sólo extraña a los neófitos.
Polisario, activistas que le son favorables, Attac u otras asociaciones que no cesan de caricaturar con ocio y de denigrar Marruecos, hoy están puestas en la picota. El Esatdo ya no tergiversa, ya no se transmite en mansedumbre suicida, ya no se enferma en interminables razonamientos sobre la imperiosa necesidad de replicar a lo que aparenta claramente a actos de vandalismo y de desestabilización. El Estado no puede ceder, cada vez, al chantaje de algunos individuos o grupúsculos dispuestos a trasladar los problemas, y Dios sabe que los hay, al terreno de la violencia y la confrontación.
Lo que sucedió el Lunes pasado en Sidi Ifni tiene valor de prueba. Y las autoridades, bien conscientes esta vez de la manipulación y de las relaciones que existen en el seno de los grupúsculos activos, no tienen mas remedio que actuar rápidamente, controlar el terreno fragilizado y al que la prensa internacional dará una resonancia poco gloriosa. Las autoridades no faltaron, acto seguido, en pronunciarse, con toda claridad, sobre acontecimientos que, de no ser parados, pondrían en entredicho la autoridad legítima de sus responsables y en peligro la estabilidad de sus habitantes."
De este artículo, podríamos sacar las siguientes conclusiones :
- Agotamiento de la paciencia de una población marginalizada desde su anexión por Marruecos.
- El papel jugado por las asociaciones populares, el cual marca una nueva y decisiva etapa en la historia de la lucha social en el reino alauita.
- La solidaridad de los habitantes de Sidi Ifni con el pueblo saharaui.
- El impacto de la radio saharaui sobre esta ciudad et sobre el conjunto de la región del sur marroquí
- La presión de los medios de comunicación extranjeros, los cuales cubrieron ampliamente el suceso durante las manifestaciones del 6 de junio pasado y el temor de una nueva escalda mediática.
- El temor ante la repetición de estos acontecimientos y sus repercusiones sobre la imagen del régimen.
- Al problema del Sáhara se suman las crisis sociales y políticas.
22.08.08
--------------
Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro. Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum. This text expresses the opinion of the author and not of the moderators of the forum.
22.8.08
Suscribirse a:
Enviar comentarios (Atom)
5 comentarios:
Hola,Mohamed
gracias por la constancia,es de gran utilidad el sequimiento que haces a la prensa marroqui.no vas a ver muchos comentarios sobre estos tema en arso,porque la gente esta perdiendo tiempo en comentarios que no tienen nivel.
gracias y un aprazo
por favor comentarios en relacion con el tema...
a la moderadora.
No esperes muchos comentarios.
La fauna no está para estos temas lamentablemente.
Gracias.
Se acuerdan de la tactica que utilizaba el ministro Nazi de informacion en tiempos de Hitler,cuando daba instrucciones de mentir siempre , porque decia que habra quien lo trague.Pues el ministro no ha hecho mas que copiarsela a el Majzen porque este la utilizaba desde hacia mas de tres siglos.Pero lo peor no es eso , lo peor es que el pueblo marroqui se la traga.Decir que el POLISARIO esta detras del agotamiento de paciencia de las gentes de Sidi Ifni es un disparate tan grande como decir que la feroz dictadura feudal majzeni es democratica.Cada vez que hay revueltas por el hambre y el abuso en Marruecos el Majzen intenta buscarle cinco pies al gato para camuflar la cruda realidad del pueblo marroqui.
Pues a mi parece realmente una labor muy loable,la de éstos jóvenes de sidi ifni , que quieren demostrar que quieren que la dictadura de m6 , les da una salida a la crisis que padecieron de sus abuelos y de sus padres, y no quieren vivir constantemente debajo de esa miseria ,sin ningún horizonte político. Yo desde aquí les animo que pidan la autodeterminación de sidi ifni,haber si la dictadura marroquí les hace caso. pero me temo que no van a tener ayuda del exterior salvo ayudas morales del presidente porque no creo que está dispuesto a ofrecerles ningún tipo de ayuda económica.y todos se aprovecharán de su miseria y sus sollozos ,para sacar partido, estoy seguro que tambien Ould Rachid lo hará aunque últimamente no está para muchos trotes , ya que el Majzen lo quieren cambiar por ould beidallah ,otro lacayo oportunista, así sucesivamente hasta nuestro presidente eterno.
En resumen la experiencia nos ha enseñado no confiar en los políticos saharauis tanto de un lado como de otro.
Un anónimo harto de los oportunistas
Publicar un comentario