Autor: Hammada Saleh Moulud
hammadasaleh[at]hotmail.com
18.02.13
--------------
Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
18.2.13
17.2.13
Lettre ouverte au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et à M. Christopher Ross
par Haddamin Moulud Said
[traduction de "Carta abierta a la Alta Comisionada de NN.UU para los DD.HH. y al Sr. Cristopher Ross"]
Dans la nuit profonde et la veille de dimanche, jour férié, un tribunal marocain a prononcé des peines très sévères contre un groupe de ressortissants d’un territoire qualifié par la communauté internationale comme Territoire non autonome. Face à un acte programmé dans l’ombre et la léthargie générale, je me tourne vers la Haut-Commissaire et vers l’Envoyé personnel pour faire savoir que :
Inspiré par l'universalité des droits de l'homme;
Me référant aux les buts et principes de la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l'homme et bien d’autres acquis du droit international;
Rappelant qu'aucun organe international ne reconnaît la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara Occidental. Et qu'aucun État dans le monde, sauf le Maroc lui-même, ne reconnaît la souveraineté de cet État sur le territoire du Sahara Occidental. Rappelant par ailleurs, que l'ONU qualifie le Sahara Occidental de Territoire non autonome. Qualification qui signifie, en substance, que le territoire et ses habitants sont dominés ou gouvernés par une puissance à laquelle la communauté internationale n'accorde pas la légitimité de gouverner et de dominer.
Sachant que le système des procédures spéciales des Nations Unies en matière de droits de l’homme comprend des mandats par pays dans les territoires suivants : Bélarus, Cambodge, Côte d'Ivoire, Érythrée, République populaire démocratique de Corée, Haïti, République islamique d’Iran, Myanmar, Territoires occupés de Palestine depuis 1967, Somalie, Soudan, République arabe de Syrie. Je pose cette question: la communauté internationale oublie-t-elle un autre territoire où l'instabilité perdure depuis de nombreuses années ? Réponse: Oui. La communauté oublie et abandonne le peuple qui vit dans le Territoire non autonome du Sahara Occidental.
Conscient du fait qu’en matière de procédures spéciales par mandats thématiques, le territoire n'a reçu que trois visites: le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires, en 2009, l'Expert indépendant dans le domaine des droits culturels, en septembre 2011 et le Rapporteur spécial sur la torture, en septembre 2012.
Notant que toutes les missions de maintien de la paix de l'ONU incluent une composante spécifique droits de l’homme, et que la Mission des Nations Unies au Sahara Occidental ne comporte pas une telle composante. En outre, notant que certaines missions de paix de l'ONU comprennent des missions politiques spéciales pour les droits de l’homme, comme c'est le cas de la MONUSCO (République du Congo); MINUAD (Darfour), MINUSS (Sud-Soudan), MINUL (Libéria); ONUCI (Côte d'Ivoire), MINUSTAH (Haïti), MANUA (Afghanistan). La MINURSO (Sahara Occidental) ne comprend pas de mission politique spéciale.
Accordant la plus haute estime et considération aux efforts notables déployés par le Commissariat pour la défense et la protection des droits de l'homme dans le monde. Et rappelant les efforts louables de M. Christopher Ross pour résoudre le conflit,
En conséquence,
Je demande au Haut-Commissaire et à M. Christopher Ross de bien vouloir répondre aux questions suivantes:
1) Pourquoi les droits de l'homme dans le Territoire non autonome du Sahara Occidental sont-ils traités de façon différente et ne bénéficient-ils pas de la même attention que dans d'autres territoires à instabilité similaire?
2) Pourquoi, contrairement à d'autres endroits, n'y-a-t-il pas de mandat spécifique pour le Territoire non autonome du Sahara Occidental?
3) Pourquoi, contrairement aux autres missions de paix, la Mission de l'ONU au Sahara Occidental (MINURSO) n'a pas de composante concernant les droits de l’homme?
4) Pourquoi si peu de rapporteurs spéciaux et experts indépendants visitent le Territoire non autonome du Sahara Occidental?
5) Si, jusqu'à présent, la communauté internationale n'a pas été en mesure d'appliquer sur le territoire, les règles créées par elle-même, pourquoi les organismes dédiés à la protection et à la défense des droits de l'homme ne cherche-ils pas à combler ces lacunes, en protégeant et défendant des droits de l'homme du Territoire non autonome?
6) Comment éviter que les Sahraouis aient un sentiment d'abandon face à un traitement si différent?
En attente de votre réponse, veuillez recevoir mes salutations respectueuses
Sincèrement,
Haddamin Mouloud Saïd
A Valence, le 17 Février 2013.
ibnuabirabiaa[at]yahoo.es
-------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.
[traduction de "Carta abierta a la Alta Comisionada de NN.UU para los DD.HH. y al Sr. Cristopher Ross"]
Dans la nuit profonde et la veille de dimanche, jour férié, un tribunal marocain a prononcé des peines très sévères contre un groupe de ressortissants d’un territoire qualifié par la communauté internationale comme Territoire non autonome. Face à un acte programmé dans l’ombre et la léthargie générale, je me tourne vers la Haut-Commissaire et vers l’Envoyé personnel pour faire savoir que :
Inspiré par l'universalité des droits de l'homme;
Me référant aux les buts et principes de la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l'homme et bien d’autres acquis du droit international;
Rappelant qu'aucun organe international ne reconnaît la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara Occidental. Et qu'aucun État dans le monde, sauf le Maroc lui-même, ne reconnaît la souveraineté de cet État sur le territoire du Sahara Occidental. Rappelant par ailleurs, que l'ONU qualifie le Sahara Occidental de Territoire non autonome. Qualification qui signifie, en substance, que le territoire et ses habitants sont dominés ou gouvernés par une puissance à laquelle la communauté internationale n'accorde pas la légitimité de gouverner et de dominer.
Sachant que le système des procédures spéciales des Nations Unies en matière de droits de l’homme comprend des mandats par pays dans les territoires suivants : Bélarus, Cambodge, Côte d'Ivoire, Érythrée, République populaire démocratique de Corée, Haïti, République islamique d’Iran, Myanmar, Territoires occupés de Palestine depuis 1967, Somalie, Soudan, République arabe de Syrie. Je pose cette question: la communauté internationale oublie-t-elle un autre territoire où l'instabilité perdure depuis de nombreuses années ? Réponse: Oui. La communauté oublie et abandonne le peuple qui vit dans le Territoire non autonome du Sahara Occidental.
Conscient du fait qu’en matière de procédures spéciales par mandats thématiques, le territoire n'a reçu que trois visites: le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires, en 2009, l'Expert indépendant dans le domaine des droits culturels, en septembre 2011 et le Rapporteur spécial sur la torture, en septembre 2012.
Notant que toutes les missions de maintien de la paix de l'ONU incluent une composante spécifique droits de l’homme, et que la Mission des Nations Unies au Sahara Occidental ne comporte pas une telle composante. En outre, notant que certaines missions de paix de l'ONU comprennent des missions politiques spéciales pour les droits de l’homme, comme c'est le cas de la MONUSCO (République du Congo); MINUAD (Darfour), MINUSS (Sud-Soudan), MINUL (Libéria); ONUCI (Côte d'Ivoire), MINUSTAH (Haïti), MANUA (Afghanistan). La MINURSO (Sahara Occidental) ne comprend pas de mission politique spéciale.
Accordant la plus haute estime et considération aux efforts notables déployés par le Commissariat pour la défense et la protection des droits de l'homme dans le monde. Et rappelant les efforts louables de M. Christopher Ross pour résoudre le conflit,
En conséquence,
Je demande au Haut-Commissaire et à M. Christopher Ross de bien vouloir répondre aux questions suivantes:
1) Pourquoi les droits de l'homme dans le Territoire non autonome du Sahara Occidental sont-ils traités de façon différente et ne bénéficient-ils pas de la même attention que dans d'autres territoires à instabilité similaire?
2) Pourquoi, contrairement à d'autres endroits, n'y-a-t-il pas de mandat spécifique pour le Territoire non autonome du Sahara Occidental?
3) Pourquoi, contrairement aux autres missions de paix, la Mission de l'ONU au Sahara Occidental (MINURSO) n'a pas de composante concernant les droits de l’homme?
4) Pourquoi si peu de rapporteurs spéciaux et experts indépendants visitent le Territoire non autonome du Sahara Occidental?
5) Si, jusqu'à présent, la communauté internationale n'a pas été en mesure d'appliquer sur le territoire, les règles créées par elle-même, pourquoi les organismes dédiés à la protection et à la défense des droits de l'homme ne cherche-ils pas à combler ces lacunes, en protégeant et défendant des droits de l'homme du Territoire non autonome?
6) Comment éviter que les Sahraouis aient un sentiment d'abandon face à un traitement si différent?
En attente de votre réponse, veuillez recevoir mes salutations respectueuses
Sincèrement,
Haddamin Mouloud Saïd
A Valence, le 17 Février 2013.
ibnuabirabiaa[at]yahoo.es
-------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.
Lettre ouverte au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et à M. Christopher Ross
Carta abierta a la Alta Comisionada de NN.UU para los DD.HH. y al Sr. Cristopher Ross
por Haddamin Moulud Said
Bajo la oscuridad de la noche y en víspera de un día festivo como es domingo, un tribunal marroquí ha promulgado unas penas muy severas contra un grupo de personas pertenecientes a un territorio calificado por la Comunidad Internacional como Territorio No Autónomo. Y ante un hecho programado con nocturnidad y agostosidad, me dirijo a la Alta Comisionada y al Enviado Personal para decir que,
Inspirado en la nota de universalidad que caracteriza a los Derechos Humanos;
Apelando a los principios y propósitos de la Carta de NN.UU, la Declaración Universal de los DD.HH y el resto del acervo jurídico internacional;
Recordando que ningún Organismo Internacional reconoce la soberanía del Reino de Marruecos sobre el territorio del Sahara Occidental. Y que ningún Estado del mundo, excepto el propio Marruecos, reconoce la soberanía de dicho Estado sobre el territorio del Sahara Occidental. Más aún, recordando que la calificación que la ONU otorga al Sahara Occidental es la de un Territorio No Autónomo. Esa expresión, en esencia, viene a decir que dicho territorio y el pueblo que lo habita está dominado o gobernado por alguna fuerza, a la que la Comunidad Internacional, no le reconoce legitimidad para gobernarlo o dominarlo.
Sabiendo que el sistema de los Procedimientos Especiales del Sistema de NN.UU para los DD.HH establece Mandatos por Países en los siguientes territorios: Belaraus, Cambodia, Côte d’Ivoire, Eritrea, República Democrática y Popular del Corea, Haiti, República Islámica de Irán, Myanmar, Territorios Ocupados de Palestina desde 1967, Somalia, Sudán, República Árabe de Siria. Formulando esta pregunta: ¿Olvida la Comunidad Internacional algún otro territorio donde persiste una inestabilidad desde hace muchos años? Respondiendo: Si. La Comunidad Internacional olvida y mantiene abandonado al pueblo que habita en el Territorio No Autónomo del Sahara Occidental.
Consciente de que en cuanto al Procedimiento Especial de los Mandatos Temáticos, el Territorio, tan sólo ha recibido 3 visitas: Grupo de Trabajo sobre Desapariciones Forzadas o Involuntarias, en el año 2009; La Experta Independiente para los Derechos Culturales, en septiembre de 2011 y el Relator Especial para la Tortura, en septiembre de 2012.
Observando que todas las Misiones de Paz de la ONU cuentan con un componente específico para los DD.HH. Y, sin embargo, la Misión de NN.UU establecida en el Sahara Occidental no cuenta con dicho componente. Más aún, observando que algunas Misiones de Paz de la ONU cuentan con misiones políticas especiales sobre los DD.HH, como es el caso de MONUSCO (Congo); UNAMID (Darfur); UNMISS (Sudán del Sur); UNMIL (Liberia); ONUCI (Côte d’Ivoire); MINUSTAH (Haiti); UNAMA (Afganistán). Tampoco la MINURSO (Sahara Occidental) cuenta con esa misión política especial.
Otorgando la más alta estima y consideración a los grandes esfuerzos desplegados por este Comisariado en pro de la defensa y protección de los derechos humanos en todo el mundo. Y recordando los encomiables esfuerzos del Sr. Cristopher Ross por solucionar el conflicto,
Por todo ello,
RUEGO a esta Alta Comisionada y al Sr. Cristopher Ross que tengan a bien contestar a las siguientes preguntas:
1).- ¿Porqué los derechos humanos en el TNA del Sahara Occidental reciben un trato y una atención tan distintos al que reciben esos mismos derechos en otros territorios donde existe una análoga situación de inestabilidad?
2).- ¿Porqué, a diferencia de otros lugares, no existe un Mandato por País específico para el TNA del Sahara Occidental?
3).- ¿Porqué, a diferencia de otras misiones de paz, la Misión de Paz de la ONU en el Sahara Occidental (MINURSO) no cuenta con un componente para los DD.HH?
4).- ¿Porqué son tan escasos los Relatores Especiales o Expertos Independientes que visitan el TNA del Sahara Occidental?
5).- Si, hasta el momento, la Comunidad Internacional no ha sido capaz de aplicar, en el territorio, las normas por ella misma creadas, porqué los Organismos dedicados a la protección y defensa de los DD.HH no intentan suplir las carencias de esa Comunidad Internacional, protegiendo y defendiendo los derechos humanos en ese TNA?
6).- Cómo pueden, los saharauis, evitar la sensación de abandono que les invade al ver tantas diferencias?
En espera de su respuesta, reciba atentos y respetuosos saludos;
Atentamente;
Haddamin Moulud Said.
En Valencia, a 17 de febrero de 2013.
ibnuabirabiaa[at]yahoo.es
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
Inspirado en la nota de universalidad que caracteriza a los Derechos Humanos;
Apelando a los principios y propósitos de la Carta de NN.UU, la Declaración Universal de los DD.HH y el resto del acervo jurídico internacional;
Recordando que ningún Organismo Internacional reconoce la soberanía del Reino de Marruecos sobre el territorio del Sahara Occidental. Y que ningún Estado del mundo, excepto el propio Marruecos, reconoce la soberanía de dicho Estado sobre el territorio del Sahara Occidental. Más aún, recordando que la calificación que la ONU otorga al Sahara Occidental es la de un Territorio No Autónomo. Esa expresión, en esencia, viene a decir que dicho territorio y el pueblo que lo habita está dominado o gobernado por alguna fuerza, a la que la Comunidad Internacional, no le reconoce legitimidad para gobernarlo o dominarlo.
Sabiendo que el sistema de los Procedimientos Especiales del Sistema de NN.UU para los DD.HH establece Mandatos por Países en los siguientes territorios: Belaraus, Cambodia, Côte d’Ivoire, Eritrea, República Democrática y Popular del Corea, Haiti, República Islámica de Irán, Myanmar, Territorios Ocupados de Palestina desde 1967, Somalia, Sudán, República Árabe de Siria. Formulando esta pregunta: ¿Olvida la Comunidad Internacional algún otro territorio donde persiste una inestabilidad desde hace muchos años? Respondiendo: Si. La Comunidad Internacional olvida y mantiene abandonado al pueblo que habita en el Territorio No Autónomo del Sahara Occidental.
Consciente de que en cuanto al Procedimiento Especial de los Mandatos Temáticos, el Territorio, tan sólo ha recibido 3 visitas: Grupo de Trabajo sobre Desapariciones Forzadas o Involuntarias, en el año 2009; La Experta Independiente para los Derechos Culturales, en septiembre de 2011 y el Relator Especial para la Tortura, en septiembre de 2012.
Observando que todas las Misiones de Paz de la ONU cuentan con un componente específico para los DD.HH. Y, sin embargo, la Misión de NN.UU establecida en el Sahara Occidental no cuenta con dicho componente. Más aún, observando que algunas Misiones de Paz de la ONU cuentan con misiones políticas especiales sobre los DD.HH, como es el caso de MONUSCO (Congo); UNAMID (Darfur); UNMISS (Sudán del Sur); UNMIL (Liberia); ONUCI (Côte d’Ivoire); MINUSTAH (Haiti); UNAMA (Afganistán). Tampoco la MINURSO (Sahara Occidental) cuenta con esa misión política especial.
Otorgando la más alta estima y consideración a los grandes esfuerzos desplegados por este Comisariado en pro de la defensa y protección de los derechos humanos en todo el mundo. Y recordando los encomiables esfuerzos del Sr. Cristopher Ross por solucionar el conflicto,
Por todo ello,
RUEGO a esta Alta Comisionada y al Sr. Cristopher Ross que tengan a bien contestar a las siguientes preguntas:
1).- ¿Porqué los derechos humanos en el TNA del Sahara Occidental reciben un trato y una atención tan distintos al que reciben esos mismos derechos en otros territorios donde existe una análoga situación de inestabilidad?
2).- ¿Porqué, a diferencia de otros lugares, no existe un Mandato por País específico para el TNA del Sahara Occidental?
3).- ¿Porqué, a diferencia de otras misiones de paz, la Misión de Paz de la ONU en el Sahara Occidental (MINURSO) no cuenta con un componente para los DD.HH?
4).- ¿Porqué son tan escasos los Relatores Especiales o Expertos Independientes que visitan el TNA del Sahara Occidental?
5).- Si, hasta el momento, la Comunidad Internacional no ha sido capaz de aplicar, en el territorio, las normas por ella misma creadas, porqué los Organismos dedicados a la protección y defensa de los DD.HH no intentan suplir las carencias de esa Comunidad Internacional, protegiendo y defendiendo los derechos humanos en ese TNA?
6).- Cómo pueden, los saharauis, evitar la sensación de abandono que les invade al ver tantas diferencias?
En espera de su respuesta, reciba atentos y respetuosos saludos;
Atentamente;
Haddamin Moulud Said.
En Valencia, a 17 de febrero de 2013.
ibnuabirabiaa[at]yahoo.es
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
Carta abierta a la Alta Comisionada de NN.UU para los DD.HH. y al Sr. Cristopher Ross
12.2.13
¿Puede dar un giro inesperado el conflicto del Sahara Occidental?
por Nayem Mohtar
Desde mi punto de vista, aunque no se sea un analista político, ni tengo conocimientos de política geoestratégica, intentare responder de una forma global, atendiendo a los diferentes escenarios, y los participes de forma directa o indirecta en el conflicto.
En primer lugar empezare por los EE.UU de América, como es sabido el Sr. Barack Hussein Obama ha tomado posesión de su segundo mandato como presidente de los EE.UU, nombrando como secretario de estados, (equivalente al ministro de exteriores aunque con un rango mayor), al Sr. John Forbes Kerry conocido como John Kerry, esta es una buena noticia, los saharauis estamos enhorabuena, porque dejo el cargo una acérrima pro marroquí la Sr. Hillary Rodham Clinton. Los saharauis tienen por delante cuatro años para inclinar la balanza a su favor, nunca hubo una administración americana más sensible a la cuestión del Sahara Occidental como esta. De todas formas no nos engañemos, la política exterior americana no suele variar mucho de una administración a otra, por lo tanto el trabajo en este sentido tiene ser arduo y estratégico, para acabar bien.
En segundo lugar, Francia, esta potencia desprestigiada a madias no le dará la espalda a su vasallo marruecos bajo ningún concepto por sus amplios interés económicos en el reino corrupto Alauí, pero hay un cambio sustancial en la relación amo-vasallo.
Como es sabido, el nuevo inquilino del Eliseo es el Sr. François Gérard Georges Hollande que derroto en las urnas al pro marroquí Nicolas Paul Stéphane Sarkozy, este último fue apoyado sin tapujos por el amo-señor de todos los marroquíes el corrupto- sanguinario Mohamed VI, este hecho llego a enturbiar las relaciones del nuevo inquilino del Eliseo y el palacio real marroquí, es más el Sr. Hollande, es el primer presidente francés en visitar Argelia, pronunciando un discurso histórico reconociendo el genocidio cometido por la Francia colonialista en Argelia. Al Sr. Hollande le quedan de mandatos algo más de cuatro años, por lo que conviene aprovechar esta fisura en la relación Hollande versus Mohamed VI.
En tercer lugar, Reino Unido respecto a este país no habrán cambios, porque no tiene nada que perder y sí mucho que ganar, si el Sahara Occidental se independiza. Es público y notorio que las empresas Británicas junto otras empresas occidentales (Noruega....), están asociadas a la empresa nacional argelina de hidrocarburos- yacimientos-minas, para la explotación de hidrocarburos argelinos (gas, petróleo, etc), es una cuestión de interés como el caso anterior de Francia con Marruecos, solo que aquí es de tú a tú y no de amo a vasallo.
En cuarto lugar, Rusia con la llegada de nuevo del Sr. Vladímir Vladímirovich Putin a la presidencia, no hace prever ningún cambio respecto a nuestra causa, es un aliado de Argelia porque le suministra armamento. Su política ha sido siempre de buenas palabras, discurso de buenas intenciones, pero nada más, mientras sus empresas están arrasando nuestro banco pesquero. De todas formas está más por la labor de nuestra causa que lo contrario.
En quinto lugar, España, la que debería inclinar la balanza en un sentido u otro, antes y hoy es un cero a la izquierda. Su política exterior es seguidista, no tiene sello propio, esta siempre a la expensa de lo que hacen las demás potencias occidentales, incluso con el nuevo gobierno del que se esperaba algún cambio o al menos neutralidad real respecto del conflicto, ni si quiera eso es posible. El gobierno español sigue maniatado, amordazado por el chantaje marroquí (Ceuta-Melilla, Emigración, Terrorismos, etc), además de la fuerte influenza del lobby marroquí siendo sus cabezas visibles ni más ni menos que el rey de España Don Juan Carlos I, el Sr. Felipe González Márquez (ex presidente), el Sr. Gustavo Manuel de Arístegui y San Román (partido popular), el Sr. José Luis Rodríguez Zapatero (ex presidente)........................, todo lo expuesto anteriormente hace que España sea vulnerable, además siempre se olvidan de que forman parte del la Unión Europea, y marruecos es el primer beneficiario de todas las ayudas europeas. De todas formas este gobierno es infinitamente mejor que el anterior, pero no cabe espera peras del olmo.
En sexto lugar, El Sr. Wolfgang Weisbrod-Weber (Alemania), el Sr. Christopher W.S. Ross (EE.UU), el Sr. Ban Ki Moon (Corea del Sur), y el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas. El primero, el alemán, Marruecos intento vetar su nombramiento como jefe de la MINURSO (la única misión en el mundo desprovista de competencias sobre derechos humanos), pero no tuvo éxito, Marruecos es consciente que el cambio puede acarrearle serios problemas, porque la laxitud con la actuaba el anterior jefe de la MINURSO, no será la misma actitud con la que actuara este, ya que es conocida su trayectoria en otras misiones. En la tapa anterior el menosprecio a los ciudadanos saharauis y el clientelismo con el majzén por parte de los miembros de esta misión dejan poco que desear, esto está cambiando.
El segundo, el Estado Unidense, es el Enviado Personal del Secretario General de Naciones Unidas para el Sahara Occidental dejo desde el principio sin lugar a dudas de sus buenas intenciones, de llevar a buen puerto las negociaciones, incluso denunciando la obstrucción de marruecos al proceso, e intentando buscar nuevas vías de desbloqueo al conflicto. Por eso marruecos intento vetarlo sin éxito, estaba poniendo el dedo en la llaga. Es el primer enviado del Secretario General de Naciones Unidas en visitar al Sahara Occidental, este hecho hizo que la causa sea más visible. Hoy por hoy este implacable diplomático está recabando apoyos para plantear la cuestión de los Derechos Humanos y los Recursos Naturales del Sahara Occidental como vía de negociación.
El tercero el Sr. Ban Ki Moon Secretario General de Naciones Unidas, su trayectoria en nuestra causa es muy ambigua, siempre mira para el otro lado, pero hay que reconocerle el hecho de confirmar al Sr. Ross frente a las pretensiones del régimen dictatorial marroquí, hay que tener en cuenta que la decisión es histórica, porque la administración americana al igual que otros muchos países occidentes incluida Francia apoyaron en todo momento al Sr. Ross, a excepción de la desatinada política exterior española, estos no dan pie con bola, (los gobiernos de España no tienen nada que ver con el incondicional apoyo del pueblo español al pueblo saharaui, es contradictorio).
El cuarto, El consejo de seguridad de Naciones Unidas, del que es miembro no permanente Marruecos, al ser miembro puede llevarle hacerse el harakiri (suicidio japonés.....), como paso con el informe que presento el Sr. Ban Ki Moon, que Marruecos ratifico y después intento impugnar, e incluso vetar al Sr. Ross.
Volviendo a enlazar con la exposición, en séptimo lugar, Argelia, Mauritania y Mali, la primera seguirá con su política de apoyo incondicional al pueblo saharaui, ha salido muy reforzada después del atentado perpetrado por los terroristas de AQMI en la planta de gas. La segunda, después del atentado contra el presidente mauritano, ha estrechado más aun los lazos con los saharauis. La tercera, para su estabilidad y limpiarla de los fundamentalista de AQMI, Francia necesita de la colaboración de Argelia, algo que Argelia pago muy caro con el atentado del pasado enero.
En octavo lugar, hay otros muchos factores, que me enredaría explicándolos, como por ejemplo, la primavera árabe (Túnez, Egipto, ....) no olvidemos que Gdeim Izik fue la chispa que encendió el mundo árabe, la decisión histórica del parlamento Suecos (buen trabajo de los diplomáticos saharauis en aquel país), la posición alemana como potencia hegemónica en la Unión Europea, La suspensión del acuerdo pesquero (puede que se firme uno nuevo en diferentes condiciones), La histórica intervención de un representante Saharaui en el Congreso Europeo al mismo nivel que el ministro marroquí, la noble y heroica hazaña de la Sra. Minetu Haidar en el aeropuerto de Lanzarote, el movimiento 20 de febrero, los territorios ocupados .....................
En noveno lugar, el juicio militar a los activistas pacíficos saharauis de Gdeim Izik, principalmente es contradictorio porque la constitución actual marroquí prohíbe el enjuiciamiento de civiles por un tribunal militar, solo se puede dar en situación de excepción, y no es el caso, así como viola los derechos de la Convención de Ginebra, pero para el majzén la constitución no es más que un panfleto de cara a la opinión exterior, esa misma constitución que fue aprobada no hace mucho según el majzén por el 90% de los marroquíes (el 50% de la población marroquí son analfabetos), donde se otorga a Mohamed VI todos los poderes, es casi omnipotente. De todas formas este juicio está siendo seguido por medio mundo, además de los observadores internaciones presentes en el juicio, esto da más notoriedad a nuestra causa, verterá más luz sobre el abuso, la ocupación colonialista marroquí, ellos mismo se dilataran y quizás despierte alguna conciencia marroquí. Todos los regímenes tiránicos, en sus últimos suspiros intentan dar un golpe en la mesa, para hacer patente que son fuertes, pero no es más que un espejismo, toman medidas drásticas como el fusilamiento, la horca, etc, un intento de salto hacia adelante, que siempre acaba con su fulminación como régimen, quizás estamos asistiendo al final del majzén.
Por último, en decimo lugar el petróleo, el descubrimiento del petróleo en el Sahara Occidental es un hecho palpable, lo han confirmado recientemente las numerosas publicaciones, e incluso algunas de las empresas adjudicatarias de las prospecciones lo publicaron en sus webs. Este hecho en sí puede dar un giro radical al conflicto, porque las empresas no pueden actuar de manera indefinida en un lugar sin seguridad jurídica, la incertidumbre es enemiga de las inversiones, por lo que podemos estar seguros que estamos ante un nuevo escenario.
Conclusión: Creo que partiendo de este análisis aunque he intentado ser lo más objetivo posible, no deja de ser sesgado, puedo decir que la situación del Sahara Occidental a corto plazo puede dar un giro radical, e incluso acelerado, por lo que conviene que estemos preparados para los nuevos tiempos y lo más probable serán mejores.
Nayem Mohtar.
ma_ni65[at]yahoo.es
12/02/2013
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
Desde mi punto de vista, aunque no se sea un analista político, ni tengo conocimientos de política geoestratégica, intentare responder de una forma global, atendiendo a los diferentes escenarios, y los participes de forma directa o indirecta en el conflicto.
En primer lugar empezare por los EE.UU de América, como es sabido el Sr. Barack Hussein Obama ha tomado posesión de su segundo mandato como presidente de los EE.UU, nombrando como secretario de estados, (equivalente al ministro de exteriores aunque con un rango mayor), al Sr. John Forbes Kerry conocido como John Kerry, esta es una buena noticia, los saharauis estamos enhorabuena, porque dejo el cargo una acérrima pro marroquí la Sr. Hillary Rodham Clinton. Los saharauis tienen por delante cuatro años para inclinar la balanza a su favor, nunca hubo una administración americana más sensible a la cuestión del Sahara Occidental como esta. De todas formas no nos engañemos, la política exterior americana no suele variar mucho de una administración a otra, por lo tanto el trabajo en este sentido tiene ser arduo y estratégico, para acabar bien.
En segundo lugar, Francia, esta potencia desprestigiada a madias no le dará la espalda a su vasallo marruecos bajo ningún concepto por sus amplios interés económicos en el reino corrupto Alauí, pero hay un cambio sustancial en la relación amo-vasallo.
Como es sabido, el nuevo inquilino del Eliseo es el Sr. François Gérard Georges Hollande que derroto en las urnas al pro marroquí Nicolas Paul Stéphane Sarkozy, este último fue apoyado sin tapujos por el amo-señor de todos los marroquíes el corrupto- sanguinario Mohamed VI, este hecho llego a enturbiar las relaciones del nuevo inquilino del Eliseo y el palacio real marroquí, es más el Sr. Hollande, es el primer presidente francés en visitar Argelia, pronunciando un discurso histórico reconociendo el genocidio cometido por la Francia colonialista en Argelia. Al Sr. Hollande le quedan de mandatos algo más de cuatro años, por lo que conviene aprovechar esta fisura en la relación Hollande versus Mohamed VI.
En tercer lugar, Reino Unido respecto a este país no habrán cambios, porque no tiene nada que perder y sí mucho que ganar, si el Sahara Occidental se independiza. Es público y notorio que las empresas Británicas junto otras empresas occidentales (Noruega....), están asociadas a la empresa nacional argelina de hidrocarburos- yacimientos-minas, para la explotación de hidrocarburos argelinos (gas, petróleo, etc), es una cuestión de interés como el caso anterior de Francia con Marruecos, solo que aquí es de tú a tú y no de amo a vasallo.
En cuarto lugar, Rusia con la llegada de nuevo del Sr. Vladímir Vladímirovich Putin a la presidencia, no hace prever ningún cambio respecto a nuestra causa, es un aliado de Argelia porque le suministra armamento. Su política ha sido siempre de buenas palabras, discurso de buenas intenciones, pero nada más, mientras sus empresas están arrasando nuestro banco pesquero. De todas formas está más por la labor de nuestra causa que lo contrario.
En quinto lugar, España, la que debería inclinar la balanza en un sentido u otro, antes y hoy es un cero a la izquierda. Su política exterior es seguidista, no tiene sello propio, esta siempre a la expensa de lo que hacen las demás potencias occidentales, incluso con el nuevo gobierno del que se esperaba algún cambio o al menos neutralidad real respecto del conflicto, ni si quiera eso es posible. El gobierno español sigue maniatado, amordazado por el chantaje marroquí (Ceuta-Melilla, Emigración, Terrorismos, etc), además de la fuerte influenza del lobby marroquí siendo sus cabezas visibles ni más ni menos que el rey de España Don Juan Carlos I, el Sr. Felipe González Márquez (ex presidente), el Sr. Gustavo Manuel de Arístegui y San Román (partido popular), el Sr. José Luis Rodríguez Zapatero (ex presidente)........................, todo lo expuesto anteriormente hace que España sea vulnerable, además siempre se olvidan de que forman parte del la Unión Europea, y marruecos es el primer beneficiario de todas las ayudas europeas. De todas formas este gobierno es infinitamente mejor que el anterior, pero no cabe espera peras del olmo.
En sexto lugar, El Sr. Wolfgang Weisbrod-Weber (Alemania), el Sr. Christopher W.S. Ross (EE.UU), el Sr. Ban Ki Moon (Corea del Sur), y el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas. El primero, el alemán, Marruecos intento vetar su nombramiento como jefe de la MINURSO (la única misión en el mundo desprovista de competencias sobre derechos humanos), pero no tuvo éxito, Marruecos es consciente que el cambio puede acarrearle serios problemas, porque la laxitud con la actuaba el anterior jefe de la MINURSO, no será la misma actitud con la que actuara este, ya que es conocida su trayectoria en otras misiones. En la tapa anterior el menosprecio a los ciudadanos saharauis y el clientelismo con el majzén por parte de los miembros de esta misión dejan poco que desear, esto está cambiando.
El segundo, el Estado Unidense, es el Enviado Personal del Secretario General de Naciones Unidas para el Sahara Occidental dejo desde el principio sin lugar a dudas de sus buenas intenciones, de llevar a buen puerto las negociaciones, incluso denunciando la obstrucción de marruecos al proceso, e intentando buscar nuevas vías de desbloqueo al conflicto. Por eso marruecos intento vetarlo sin éxito, estaba poniendo el dedo en la llaga. Es el primer enviado del Secretario General de Naciones Unidas en visitar al Sahara Occidental, este hecho hizo que la causa sea más visible. Hoy por hoy este implacable diplomático está recabando apoyos para plantear la cuestión de los Derechos Humanos y los Recursos Naturales del Sahara Occidental como vía de negociación.
El tercero el Sr. Ban Ki Moon Secretario General de Naciones Unidas, su trayectoria en nuestra causa es muy ambigua, siempre mira para el otro lado, pero hay que reconocerle el hecho de confirmar al Sr. Ross frente a las pretensiones del régimen dictatorial marroquí, hay que tener en cuenta que la decisión es histórica, porque la administración americana al igual que otros muchos países occidentes incluida Francia apoyaron en todo momento al Sr. Ross, a excepción de la desatinada política exterior española, estos no dan pie con bola, (los gobiernos de España no tienen nada que ver con el incondicional apoyo del pueblo español al pueblo saharaui, es contradictorio).
El cuarto, El consejo de seguridad de Naciones Unidas, del que es miembro no permanente Marruecos, al ser miembro puede llevarle hacerse el harakiri (suicidio japonés.....), como paso con el informe que presento el Sr. Ban Ki Moon, que Marruecos ratifico y después intento impugnar, e incluso vetar al Sr. Ross.
Volviendo a enlazar con la exposición, en séptimo lugar, Argelia, Mauritania y Mali, la primera seguirá con su política de apoyo incondicional al pueblo saharaui, ha salido muy reforzada después del atentado perpetrado por los terroristas de AQMI en la planta de gas. La segunda, después del atentado contra el presidente mauritano, ha estrechado más aun los lazos con los saharauis. La tercera, para su estabilidad y limpiarla de los fundamentalista de AQMI, Francia necesita de la colaboración de Argelia, algo que Argelia pago muy caro con el atentado del pasado enero.
En octavo lugar, hay otros muchos factores, que me enredaría explicándolos, como por ejemplo, la primavera árabe (Túnez, Egipto, ....) no olvidemos que Gdeim Izik fue la chispa que encendió el mundo árabe, la decisión histórica del parlamento Suecos (buen trabajo de los diplomáticos saharauis en aquel país), la posición alemana como potencia hegemónica en la Unión Europea, La suspensión del acuerdo pesquero (puede que se firme uno nuevo en diferentes condiciones), La histórica intervención de un representante Saharaui en el Congreso Europeo al mismo nivel que el ministro marroquí, la noble y heroica hazaña de la Sra. Minetu Haidar en el aeropuerto de Lanzarote, el movimiento 20 de febrero, los territorios ocupados .....................
En noveno lugar, el juicio militar a los activistas pacíficos saharauis de Gdeim Izik, principalmente es contradictorio porque la constitución actual marroquí prohíbe el enjuiciamiento de civiles por un tribunal militar, solo se puede dar en situación de excepción, y no es el caso, así como viola los derechos de la Convención de Ginebra, pero para el majzén la constitución no es más que un panfleto de cara a la opinión exterior, esa misma constitución que fue aprobada no hace mucho según el majzén por el 90% de los marroquíes (el 50% de la población marroquí son analfabetos), donde se otorga a Mohamed VI todos los poderes, es casi omnipotente. De todas formas este juicio está siendo seguido por medio mundo, además de los observadores internaciones presentes en el juicio, esto da más notoriedad a nuestra causa, verterá más luz sobre el abuso, la ocupación colonialista marroquí, ellos mismo se dilataran y quizás despierte alguna conciencia marroquí. Todos los regímenes tiránicos, en sus últimos suspiros intentan dar un golpe en la mesa, para hacer patente que son fuertes, pero no es más que un espejismo, toman medidas drásticas como el fusilamiento, la horca, etc, un intento de salto hacia adelante, que siempre acaba con su fulminación como régimen, quizás estamos asistiendo al final del majzén.
Por último, en decimo lugar el petróleo, el descubrimiento del petróleo en el Sahara Occidental es un hecho palpable, lo han confirmado recientemente las numerosas publicaciones, e incluso algunas de las empresas adjudicatarias de las prospecciones lo publicaron en sus webs. Este hecho en sí puede dar un giro radical al conflicto, porque las empresas no pueden actuar de manera indefinida en un lugar sin seguridad jurídica, la incertidumbre es enemiga de las inversiones, por lo que podemos estar seguros que estamos ante un nuevo escenario.
Conclusión: Creo que partiendo de este análisis aunque he intentado ser lo más objetivo posible, no deja de ser sesgado, puedo decir que la situación del Sahara Occidental a corto plazo puede dar un giro radical, e incluso acelerado, por lo que conviene que estemos preparados para los nuevos tiempos y lo más probable serán mejores.
Nayem Mohtar.
ma_ni65[at]yahoo.es
12/02/2013
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
¿Puede dar un giro inesperado el conflicto del Sahara Occidental?
10.2.13
Ciber ataque en defensa del colonialismo
Por los Cineastas Sudafricanos: Lebogang Rasethaba
, Botshelo Motuba y Mbuso Ndlovu
en la Revista The Thinker. Volumen 48/2013
Titulo original : Hacking in defence of Colonialism
Traducido por: Elmami Brahim
Meses atrás, leímos acerca de un 'solitario' patriota marroquí que dejó inválidos temporalmente tres sitios Web del gobierno Sudafricano (Business Day; "Hacker defiende a Marruecos de la villanía Sudafricana", Thabiso Mochiko, 10 de diciembre de 2012). Entendimos después, que la principal motivación detrás de esta guerra cibernética contra el gobierno de Sudáfrica resultaba del reconocimiento y apoyo de Pretoria a la República Árabe Saharaui Democrática (RASD). Según el supuestamente “nacionalista” marroquí llamado "H4ksniper", ha pirateado las webs porque: "... SA apoya a la [RASD] y es [enemigo] de Marruecos considera...Estoy defendo a mi país ", Decía.
Tanto como H4ksniper tiene todo el derecho a defender a su país, sería más apropiado para él decir: "Sólo estoy defendiendo la ocupación ilegal por mi país del Sahara Occidental."
De todos modos agradecemos a H4ksniper una cosa: Está atrayendo la atención de los medios y del publico sudafricanos sobre la situación del pueblo del Sahara Occidental, un territorio considerado como la última colonia de África. Tuvimos la oportunidad de visitar los campamentos de refugiados Saharauis el año pasado, con el propósito de filmar un documental sobre esas olvidadas gentes amantes de la paz y su lucha por la independencia.
Ríos de tinta han sido derramados por numerosos analistas en este país argumentando la apatía política entre nuestra generación, comúnmente conocida como "Generación Kwaito", por ese género de danza urbana famoso por sus connotaciones mas negativas que positivas.
Resueltos a no ser encasillados por nuestros predecesores, tomamos en serio aquél famoso toque de trompeta de Frantz Fanon que decía: "cada generación debe salir de una relativa oscuridad, descubrir su misión, cumplirla o traicionarla".
En mayo de 2012, como jóvenes cineastas decidimos hacer un largo viaje desde el extremo sur del continente africano a su extremo norte. Nuestro viaje a Argelia no partía del deseo de ver las atracciones turísticas del país donde Nelson Mandela y otros movimientos de liberación africanos recibieron entrenamiento militar durante las luchas de liberación anticolonial. Esta última consideración llevó a uno de los grandes hijos de África, Amílcar Cabral de Guinea-Bissau a llamar a Argelia la Meca de los revolucionarios!
Nuestro principal interés en viajar a Argelia era visitar los campamentos de refugiados Saharauis cerca de la ciudad de Tinduf, en medio del árido desierto del Sahara al suroeste de Argelia. El propósito de la visita era asistir a la novena edición del Festival de Cine del Sahara comúnmente conocido como FISAHARA
El objetivo del festival es, entre otras cosas, elevar la conciencia de la comunidad internacional sobre la situación de los refugiados y permitir a los saharauis contar su propia historia a través del cine dejando un duradero legado de habilidades y equipamiento en los campamentos. Hemos realizado un video documental sobre la situación de los refugiados Saharauis, que está programado para ser lanzado a principios de 2013.
Como jóvenes realizadores sudafricanos, somos de la opinión de que es importante comprometer a otros de nuestra generación con temas relativos a las luchas por libre determinación e independencia y cómo todos podemos entenderlos a través de nuestra propia historia similar. A otro nivel cabe decir que, como seres de raza humana, somos muy presuntuosos y superficiales cuando utilizamos términos como "postcolonial" cuando todavía existen apéndices coloniales en el continente, en particular nos referimos al Sahara Occidental.
Nuestra generación, post apartheid, encuentra a si misma lidiando con la angustia que va emparejada a tal cuestión, ahora “qué se supone que debemos hacer?" . Bien aquí, creemos, que es una digna y justa causa de la que las personas deben, al menos ser conscientes, y desde luego con este tipo de situaciones, uno nunca hace demasiado.
Es dentro este contexto donde deseamos proporcionar nuestra perspectiva sobre el tema del Sahara Occidental como lo entendemos nosotros los jóvenes sudafricanos.
Para los no iniciados, el inalienable derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación, primero fue confirmado en 1960, tras la aprobación por la Asamblea General de las Naciones Unidas de la Resolución 1514(XV) conocida como la declaración sobre la concesión de independencia a los países y pueblos coloniales, en el momento en el que el Sahara Occidental era reclamado por Marruecos y Mauritania.
En 1963, el Sahara Occidental fue inscrito en la lista de los territorios no autónomos bajo el capítulo XI de la carta de la ONU. La lista incluía los territorios cuyos pueblos no habían alcanzado todavía la plenitud del autogobierno.
El 16 de diciembre de 1965, la Asamblea General de las Naciones Unidas adoptó la resolución 2072 sobre el Sahara español (Sahara Occidental), en la cual recordaba la resolución 1514(XV) y pedía a España tomar todas las medidas necesarias para liberar "el Sahara Español de la dominación colonial". Como consecuencia de aquella resolución, España fue también reconocida como la "Potencia administradora " del territorio en consonancia con el artículo 73(e) de la carta de la ONU.
En 1974, España anunció planes para descolonizar el Sahara Occidental a través de la realización de un referéndum a realizarse dentro de un año.
Anticipándose a la probable inclinación del pueblo saharaui por la opción de la independencia, el gobierno de Marruecos exigió un dictamen de la Corte Internacional de Justicia (CIJ) sobre un “pretendido derecho histórico” de Marruecos sobre el territorio. Como tal, el dictamen de la CIJ fue anunciado el 16 de octubre 1975 y contuvo entre otras cosas que: ".. .la conclusión de la corte, es que la información y materiales presentados a ella no establecen ningún lazo de soberanía territorial entre el territorio del Sahara Occidental y el Reino de Marruecos o la entidad mauritana. Así el Tribunal no ha encontrado lazos legales de tal naturaleza que podrían afectar la aplicación de la resolución 1514(XV) en relación a la descolonización del Sahara Occidental y, en particular, del principio de autodeterminación a través de la libre y genuina expresión de la voluntad de los habitantes del territorio".
Después de ese histórico fallo afirmando el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación, Rey Hassan II del Marruecos anunció que 350.000 civiles marroquíes marcharan sobre el Sahara Occidental para reivindicar el territorio. Ese acto desafiante por parte de Marruecos sería conocido como la 'marcha verde'.
En vista de lo anterior, hay que destacar que el 6 de noviembre de 1975, el Consejo de seguridad de la ONU en su resolución 380 "deplora" la realización por Marruecos de 'la marcha verde' y le exhortó a " retirar a todos los participantes en la misma del territorio".
Una crisis política interna en España exacerbada por la enfermedad del dictador Francisco Franco, el clima de la guerra fría y una mayoría de aliados de Marruecos en el Consejo de seguridad de la ONU favoreciendo la ocupación del Sahara Occidental, obligaron España a negociar. Para ello, el 14 de noviembre de 1975, representantes de ese país, Marruecos y Mauritania (cuyas reivindicaciones territoriales del Sahara Occidental fueron desestimadas por el ya mencionado fallo del TIJ de 16 de octubre de 1975) se reunieron en Madrid y anunciaron un acuerdo por el que Marruecos y Mauritania obtendrían el control administrativo del territorio a partir de febrero de 1976. Este 'Pacto de caballeros' iba a ser conocido como el 'acuerdo de Madrid'.
En este contexto, cabe señalar que ese acuerdo no afectaría al estatuto del Sahara Occidental como territorio no autónomo, de acuerdo al capítulo XI de la carta.
El "traspaso" del Sahara Occidental a Marruecos y Mauritania, a pesar de que la ONU lo sigue tratando como una colonia, desencadenó un conflicto armado entre el Frente POLISARIO que perseguía liberar el territorio; y Marruecos y Mauritania que lo ocupaban militarmente. Mas tarde, Mauritania firmó un Tratado de paz con el Frente POLISARIO el 5 de agosto 1979 y renunció a sus pretensiones territoriales en Sahara Occidental.
El 6 de septiembre de 1991 un alto el fuego entre el Frente POLISARIO y Marruecos fue declarado por las Naciones Unidas. Poco antes de la cesación del fuego, las Naciones Unidas estableció la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum En el Sahara Occidental(MINURSO), cuya tarea principal será organizar un referéndum en que el pueblo saharaui debe elegir entre la independencia o la integración en Marruecos.
En el momento en que estas líneas están siendo escritas, aproximadamente 21 años desde la creación de la MINURSO y la declaración del alto el fuego, el referéndum no se ha celebrado y como consecuencia de la no resolución del conflicto, una buena parte del pueblo saharaui continua confinada en las duras condiciones de los campamentos de refugiados.
En esta coyuntura, permítenos examinar las bases en las que Sudáfrica apoya la lucha del pueblo del Sahara Occidental y que han sido las que H4ksniper utilizó como pretexto para su ofensiva.
El derecho a la libre determinación es la base sobre la cual se funda la Sudáfrica Democrática. Como tal, Sudáfrica ha sostenido de forma reiterada que la violación de este sagrado principio vis-à-vis a la cuestión del Sahara Occidental constituiría una grave traición a su propia lucha y el compromiso de respetar la carta de las Naciones Unidas y el Acta Constitutiva de la Unión Africana, como dijo el ex Presidente Thabo Mbeki.
Sudáfrica igualmente expresó ese mismo criterio en numerosas Resoluciones del Consejo de Seguridad de NU que reiteran su compromiso de ayudar a "alcanzar una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable, que prevé el derecho de autodeterminación del pueblo del Sahara Occidental en conformidad con los principios y propósitos de la carta de las Naciones Unidas."
La postura de Sudáfrica es informada por su propia experiencia de resolución de conflictos a través del diálogo político, en vez del uso de la fuerza.
Con respecto a la situación del Sahara Occidental, Sudáfrica ha pedido constantemente lo siguiente:
Lebogang Rasethaba, Botshelo Motuba y Mbuso Ndlovu
Revista The Thinker. Volumen 48/2013
10.02.13
-------------- Este texto expresa la opinion de los autores y no de los moderadores del foro.
en la Revista The Thinker. Volumen 48/2013
Titulo original : Hacking in defence of Colonialism
Traducido por: Elmami Brahim
Meses atrás, leímos acerca de un 'solitario' patriota marroquí que dejó inválidos temporalmente tres sitios Web del gobierno Sudafricano (Business Day; "Hacker defiende a Marruecos de la villanía Sudafricana", Thabiso Mochiko, 10 de diciembre de 2012). Entendimos después, que la principal motivación detrás de esta guerra cibernética contra el gobierno de Sudáfrica resultaba del reconocimiento y apoyo de Pretoria a la República Árabe Saharaui Democrática (RASD). Según el supuestamente “nacionalista” marroquí llamado "H4ksniper", ha pirateado las webs porque: "... SA apoya a la [RASD] y es [enemigo] de Marruecos considera...Estoy defendo a mi país ", Decía.
Tanto como H4ksniper tiene todo el derecho a defender a su país, sería más apropiado para él decir: "Sólo estoy defendiendo la ocupación ilegal por mi país del Sahara Occidental."
De todos modos agradecemos a H4ksniper una cosa: Está atrayendo la atención de los medios y del publico sudafricanos sobre la situación del pueblo del Sahara Occidental, un territorio considerado como la última colonia de África. Tuvimos la oportunidad de visitar los campamentos de refugiados Saharauis el año pasado, con el propósito de filmar un documental sobre esas olvidadas gentes amantes de la paz y su lucha por la independencia.
Ríos de tinta han sido derramados por numerosos analistas en este país argumentando la apatía política entre nuestra generación, comúnmente conocida como "Generación Kwaito", por ese género de danza urbana famoso por sus connotaciones mas negativas que positivas.
Resueltos a no ser encasillados por nuestros predecesores, tomamos en serio aquél famoso toque de trompeta de Frantz Fanon que decía: "cada generación debe salir de una relativa oscuridad, descubrir su misión, cumplirla o traicionarla".
En mayo de 2012, como jóvenes cineastas decidimos hacer un largo viaje desde el extremo sur del continente africano a su extremo norte. Nuestro viaje a Argelia no partía del deseo de ver las atracciones turísticas del país donde Nelson Mandela y otros movimientos de liberación africanos recibieron entrenamiento militar durante las luchas de liberación anticolonial. Esta última consideración llevó a uno de los grandes hijos de África, Amílcar Cabral de Guinea-Bissau a llamar a Argelia la Meca de los revolucionarios!
Nuestro principal interés en viajar a Argelia era visitar los campamentos de refugiados Saharauis cerca de la ciudad de Tinduf, en medio del árido desierto del Sahara al suroeste de Argelia. El propósito de la visita era asistir a la novena edición del Festival de Cine del Sahara comúnmente conocido como FISAHARA
El objetivo del festival es, entre otras cosas, elevar la conciencia de la comunidad internacional sobre la situación de los refugiados y permitir a los saharauis contar su propia historia a través del cine dejando un duradero legado de habilidades y equipamiento en los campamentos. Hemos realizado un video documental sobre la situación de los refugiados Saharauis, que está programado para ser lanzado a principios de 2013.
Como jóvenes realizadores sudafricanos, somos de la opinión de que es importante comprometer a otros de nuestra generación con temas relativos a las luchas por libre determinación e independencia y cómo todos podemos entenderlos a través de nuestra propia historia similar. A otro nivel cabe decir que, como seres de raza humana, somos muy presuntuosos y superficiales cuando utilizamos términos como "postcolonial" cuando todavía existen apéndices coloniales en el continente, en particular nos referimos al Sahara Occidental.
Nuestra generación, post apartheid, encuentra a si misma lidiando con la angustia que va emparejada a tal cuestión, ahora “qué se supone que debemos hacer?" . Bien aquí, creemos, que es una digna y justa causa de la que las personas deben, al menos ser conscientes, y desde luego con este tipo de situaciones, uno nunca hace demasiado.
Es dentro este contexto donde deseamos proporcionar nuestra perspectiva sobre el tema del Sahara Occidental como lo entendemos nosotros los jóvenes sudafricanos.
Para los no iniciados, el inalienable derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación, primero fue confirmado en 1960, tras la aprobación por la Asamblea General de las Naciones Unidas de la Resolución 1514(XV) conocida como la declaración sobre la concesión de independencia a los países y pueblos coloniales, en el momento en el que el Sahara Occidental era reclamado por Marruecos y Mauritania.
En 1963, el Sahara Occidental fue inscrito en la lista de los territorios no autónomos bajo el capítulo XI de la carta de la ONU. La lista incluía los territorios cuyos pueblos no habían alcanzado todavía la plenitud del autogobierno.
El 16 de diciembre de 1965, la Asamblea General de las Naciones Unidas adoptó la resolución 2072 sobre el Sahara español (Sahara Occidental), en la cual recordaba la resolución 1514(XV) y pedía a España tomar todas las medidas necesarias para liberar "el Sahara Español de la dominación colonial". Como consecuencia de aquella resolución, España fue también reconocida como la "Potencia administradora " del territorio en consonancia con el artículo 73(e) de la carta de la ONU.
En 1974, España anunció planes para descolonizar el Sahara Occidental a través de la realización de un referéndum a realizarse dentro de un año.
Anticipándose a la probable inclinación del pueblo saharaui por la opción de la independencia, el gobierno de Marruecos exigió un dictamen de la Corte Internacional de Justicia (CIJ) sobre un “pretendido derecho histórico” de Marruecos sobre el territorio. Como tal, el dictamen de la CIJ fue anunciado el 16 de octubre 1975 y contuvo entre otras cosas que: ".. .la conclusión de la corte, es que la información y materiales presentados a ella no establecen ningún lazo de soberanía territorial entre el territorio del Sahara Occidental y el Reino de Marruecos o la entidad mauritana. Así el Tribunal no ha encontrado lazos legales de tal naturaleza que podrían afectar la aplicación de la resolución 1514(XV) en relación a la descolonización del Sahara Occidental y, en particular, del principio de autodeterminación a través de la libre y genuina expresión de la voluntad de los habitantes del territorio".
Después de ese histórico fallo afirmando el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación, Rey Hassan II del Marruecos anunció que 350.000 civiles marroquíes marcharan sobre el Sahara Occidental para reivindicar el territorio. Ese acto desafiante por parte de Marruecos sería conocido como la 'marcha verde'.
En vista de lo anterior, hay que destacar que el 6 de noviembre de 1975, el Consejo de seguridad de la ONU en su resolución 380 "deplora" la realización por Marruecos de 'la marcha verde' y le exhortó a " retirar a todos los participantes en la misma del territorio".
Una crisis política interna en España exacerbada por la enfermedad del dictador Francisco Franco, el clima de la guerra fría y una mayoría de aliados de Marruecos en el Consejo de seguridad de la ONU favoreciendo la ocupación del Sahara Occidental, obligaron España a negociar. Para ello, el 14 de noviembre de 1975, representantes de ese país, Marruecos y Mauritania (cuyas reivindicaciones territoriales del Sahara Occidental fueron desestimadas por el ya mencionado fallo del TIJ de 16 de octubre de 1975) se reunieron en Madrid y anunciaron un acuerdo por el que Marruecos y Mauritania obtendrían el control administrativo del territorio a partir de febrero de 1976. Este 'Pacto de caballeros' iba a ser conocido como el 'acuerdo de Madrid'.
En este contexto, cabe señalar que ese acuerdo no afectaría al estatuto del Sahara Occidental como territorio no autónomo, de acuerdo al capítulo XI de la carta.
El "traspaso" del Sahara Occidental a Marruecos y Mauritania, a pesar de que la ONU lo sigue tratando como una colonia, desencadenó un conflicto armado entre el Frente POLISARIO que perseguía liberar el territorio; y Marruecos y Mauritania que lo ocupaban militarmente. Mas tarde, Mauritania firmó un Tratado de paz con el Frente POLISARIO el 5 de agosto 1979 y renunció a sus pretensiones territoriales en Sahara Occidental.
El 6 de septiembre de 1991 un alto el fuego entre el Frente POLISARIO y Marruecos fue declarado por las Naciones Unidas. Poco antes de la cesación del fuego, las Naciones Unidas estableció la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum En el Sahara Occidental(MINURSO), cuya tarea principal será organizar un referéndum en que el pueblo saharaui debe elegir entre la independencia o la integración en Marruecos.
En el momento en que estas líneas están siendo escritas, aproximadamente 21 años desde la creación de la MINURSO y la declaración del alto el fuego, el referéndum no se ha celebrado y como consecuencia de la no resolución del conflicto, una buena parte del pueblo saharaui continua confinada en las duras condiciones de los campamentos de refugiados.
En esta coyuntura, permítenos examinar las bases en las que Sudáfrica apoya la lucha del pueblo del Sahara Occidental y que han sido las que H4ksniper utilizó como pretexto para su ofensiva.
El derecho a la libre determinación es la base sobre la cual se funda la Sudáfrica Democrática. Como tal, Sudáfrica ha sostenido de forma reiterada que la violación de este sagrado principio vis-à-vis a la cuestión del Sahara Occidental constituiría una grave traición a su propia lucha y el compromiso de respetar la carta de las Naciones Unidas y el Acta Constitutiva de la Unión Africana, como dijo el ex Presidente Thabo Mbeki.
Sudáfrica igualmente expresó ese mismo criterio en numerosas Resoluciones del Consejo de Seguridad de NU que reiteran su compromiso de ayudar a "alcanzar una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable, que prevé el derecho de autodeterminación del pueblo del Sahara Occidental en conformidad con los principios y propósitos de la carta de las Naciones Unidas."
La postura de Sudáfrica es informada por su propia experiencia de resolución de conflictos a través del diálogo político, en vez del uso de la fuerza.
Con respecto a la situación del Sahara Occidental, Sudáfrica ha pedido constantemente lo siguiente:
• Poner fin a la explotación ilegal de recursos minerales de en los territorios ocupados del Sahara Occidental;A modo de conclusión y contrariamente a las pretensiones de H4ksniper, que decía que sus acciones son en defensa de su país, creemos que la posición que él defiende, no es mas que una velada burla a las innumerables resoluciones de la ONU que reafirman el inalienable derecho de los saharauis a la libre determinación. Como tal, estos actos cobardes de H4ksniper sólo sirven para preservar la ocupación ilegal y la colonización permanente del Sahara Occidental en lugar de ser una acto de defensa de Marruecos!
• Poner fin a los abusos contra los activistas saharauis en los territorios ocupados y extender el mandato de la MINURSO a la supervisión de los derechos humanos. La MINURSO sigue siendo la única misión de la ONU sin mandato en esa materia;
• El levantamiento del bloque informativo impuesto por Marruecos en los territorios ocupados que impide a los observadores internacionales ver la situación en la que encuentran los Saharauis; y
• El incremento de la ayuda humanitaria a los refugiados saharauis que viven en duras condiciones de exilio debido a la no resolución del conflicto.
Lebogang Rasethaba, Botshelo Motuba y Mbuso Ndlovu
Revista The Thinker. Volumen 48/2013
10.02.13
-------------- Este texto expresa la opinion de los autores y no de los moderadores del foro.
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