29.5.21

LOGROÑO, eterno ejemplo de humanidad y solidaridad

 por Said Mahamud

Logroño en 1431, el rey Juan II de Castilla le concede el título de ciudad y en 1444 los títulos de "Muy Noble" y "Muy Leal".En 2021 sigue siendo noble, leal y solidario.

La pandemia del coronavirus ha dejado un sinfín de muestras de humanidad , un buen puñado de historias para recordar en el futuro que han servido, además, para darnos cuenta de que, cuando así lo exige la vida, la solidaridad tiende a aflorar.

La crisis del Covid-19 no ha sido (no es) únicamente de índole sanitaria. La pandemia ha dejado muchas vidas en el camino, pero también amenaza el futuro más inmediato de miles de personas, de aquellos colectivos más propensos a sufrir estas situaciones extremas.

El hospital San pedro en Logroño acoge desde hace más de un mes al líder saharaui Brahim Gali de forma altruista y siguiendo las buenas costumbres y hospitalidad de esta tierra maravillosa .

La ocupación ilegal del Sahara Occidental por parte de Marruecos obligó a todos los saharauis a vivir en los campamentos de refugiados para seguir la lucha por la libertad y la independencia. España por razones humanitarias siempre ha permitido la entrada de los refugiados saharauis para seguir sus tratamientos en los distintos hospitales del país y el presidente Gali es un refugiado más que llegó a su segundo país para tratar sus problemas de salud en un hospital con mejores condiciones.

En nombre de los saharauis Polisarios que hemos elegido luchar por la independencia del Sahara Occidental queremos dar las gracias al hospital San Pedro como cara visible de humanidad y solidaridad de la sociedad Riojana , estándoles eternamente agradecidos por pensar en el sufrimiento del pueblo saharaui y demostrar que la vida de las personas está por encima de los conflictos y de los intereses políticos.

Marruecos no distingue entre razones humanitarias y intereses políticos. Con su política basada en el chantaje y la mentira intenta legitimar su ocupación ilegal al Sahara Occidental sin pensar que el pueblo soberano de España tiene la última palabra y en su mayoría apoya la lucha del pueblo saharaui y su independencia.

Salud y Sahara libre

Said Mahamud
said.mahamud[at]yahoo.es
29.05.21

-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
Share/Bookmark

26.5.21

SAHARA OCCIDENTAL: LE PREMIER MINISTRE DU MAROC A RAISON: LA NEUTRALITÉ N’EST PLUS TENABLE!

par Maître Takioullah Eidda

Le samedi 22 mai dernier, le premier ministre du Maroc, Saad Eddine El Othman, déclarait que la neutralité dans le conflit du Sahara Occidental n’est plus acceptable.

En tout cas, en ce qui concerne la Mauritanie, je suis entièrement d’accord avec cette affirmation, laquelle en dit long sur l’aveuglement et l’arrogance diplomatique, ô combien insolents, du Maroc.

Souvenons-nous, la Mauritanie est sortie de la guerre du Sahara Occidental humiliée, agenouillée et vaincue. C’est grâce à l’institution militaire qu’elle a pu rompre avec la logique de la fuite en avant adoptée par feu Mokhtar Ould Daddah, puisque cette maudite guerre, il faut bien la reconnaitre, n’obéissait à aucun sens explicable ou compréhensible pour les mauritaniens que nous sommes et qui ont payé lourdement son prix.

Mais si les vaillants militaires ont tiré le pays de l’état végétatif clinique dans lequel il se trouvait en 1978, il n’en demeure pas moins qu’ils l’ont placé, par rapport à ce conflit, dans un état captif, spectateur, qui subit constamment la pression du Maroc et, comme la lame du ressort, est resté dépouillé de toute initiative! Pourtant la Mauritanie a tellement sacrifié, tellement payé, tellement renoncé, que sa position n’aurait pas due être cela.

Je l'ai déjà dis, je le dis, et je le répète, encore une fois, il est temps pour le Maroc d’accepter le fait que les choses ne sont plus comme elles étaient auparavant: la Mauritanie a heureusement émergé des cendres des feux de ses mauvaises récoltes avec lui.

Aujourd’hui, affranchie, elle ose, elle s’assume, elle s’auto-suffise, se positionne et surtout se décomplexe en fonction de ses besoins, de ses stratégies et des ambitions de son devenir. Elle n’a donc pas à se justifier pour les choix qu’elle fait dans ses relations avec les autres, y compris avec les sahraouis, puisqu’elle s’autogère par «en dedans».

La Mauritanie comme maillon faible de la région, appartient au passé; un passé caractérisé, il est vrai, par beaucoup d’erreurs de jugement et de choix de ses dirigeants. Mais pas seulement! J’ajouterais que cette Mauritanie faible, appartient à ce passé composé d’un ensemble de stratégies et de mauvais calculs concoctés par le Maroc et uniquement par lui, et ce, depuis l’indépendance.

Si le Maroc en veut à la Mauritanie pour ses relations avec les sahraouis, eh bien il doit intégrer, une bonne fois pour toute, que MAURITANIENS et SAHRAOUIS sont des PARENTS liés par les racines de l’espèce: la langue, la culture, les valeurs sociales, la religion et par-dessus tout, par l’Histoire de «Moujtamâ El’Bidhan»; relations qu’aucune conjoncture ne peut mettre en cause, encore moins par un quelconque gouvernement mauritanien balloté par des circonstances politiques ou militaires passagères. N’oublions pas que la raison pour laquelle la Mauritanie s’était aveuglement enfoncé dans ce conflit, reposait sur le principe que la population du Sahara Occidental fait partie intégrante de «Bilad Elbidhans»; principe qu’elle avait brandit haut et fort, en 1975, devant la Cour Internationale de Justice (CIJ).

Partant de cette vérité historique, la Mauritanie aurait due, dès le début de ce conflit, prendre une position active visant à chercher une solution qui permet au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, suivant les multiples résolutions des Nations-Unies. Évidemment, ce droit du peuple sahraoui INCLUS son droit de choisir librement de se rattacher à la Mauritanie. Et, quoi de plus naturel! N’est ce pas la Mauritanie qui est la coupole de la civilisation d’Elbidhanes, le rempart de leurs menaces, leur refuge, mais aussi et surtout leur «terre promise»? Cela va de soi!

En 1989, le Maroc a décidé de déclarer, devant la communauté internationale, qu’il est le «FRÈRE» du Sénégal et «l’AMI» de la Mauritanie! Soit!

Alors, pourquoi la Mauritanie ne peut pas dire aujourd’hui, avec fierté, que les sahraouis font partie d’elle-même et qu’il est de son devoir de les supporter dans l’affirmation de leur droit de choisir leur destin?

Oui, je l’avoue candidement que je suis foncièrement d’accord avec le Premier Ministre du Maroc: la neutralité n’est plus tenable pour la Mauritanie. Cette neutralité a placé de facto notre pays dans une position de domesticité vis à vis du Maroc. Chaque jour vient avec son lot de sensibilités, de suspicions, de paternalisme arrogant et démesuré, avec lesquelles la Mauritanie doit jongler sur la corde raide, si bien que ses éminents émissaires, à l’instar de son Ministre des Affaires Étrangères, Monsieur Ismail Ould Cheikh, se sont vus repoussés, voire carrément et volontairement ignorés par le roi du Maroc lui-même.

Et dans le calvaire de cette galère, le Maroc se positionne en «autiste», ignorant toute recherche de solution qui ne le conforte pas dans son plan expansionniste et irrationnel!

En conséquence, la Mauritanie ne peut plus VÉGÉTER dans cette neutralité STÉRILLE et contre productive, alors que le conflit altère sérieusement ses horizons et cautionne dangereusement son développement économique et social.

D’autant plus que cette neutralité a démontré son hypocrisie, sa fausseté, son inefficacité, ses limites et enfin de compte dépassée par la réalité géopolitique de la sous-région, dans laquelle la Mauritanie jouit aujourd’hui d’un nouveau statut par opposition au statut de «maillon faible» dans lequel elle s’y trouvait.

Un tel statut doit se matérialiser IMPÉRATIVEMENT, avec fierté et modestie, par un impact positif et ACTIF de sa diplomatie, en sortant de cette neutralité devenue caduque et paralysante.

Oui, il faut rompre définitivement avec ce statuquo diplomatique, lequel est manifestement entravé par le Maroc et ses CHANTAGES RÉPÉTÉS, dont l’objectif avoué est de museler les initiatives de la Mauritanie et ainsi conditionner son être: à savoir un PAYS INDÉPENDANT, SOUVERAIN, RESPECTÉ dans le monde et, surtout, dans toute la sous-région!

Maître Takioullah Eidda, avocat
Nouakchott, Mauritanie.
26.05.21
eidda.avocat[at]hotmail.com

 

 

--------------  Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.


Share/Bookmark

9.5.21

Dieu sauve les juges espagnols de la presse espagnole !

 par Haddamine Moulud Said

Les tribunaux reçoivent chaque jour des milliers de plaintes et de dénonciations. Une bonne partie de ces plaintes n'ont aucune voie judiciaire, car elles ne sont pas fondées. Et c'est pour cette raison que les médias n'accordent jamais d'importance à ces plaintes. Cependant, dans ce cas, pour une raison quelconque, un véritable orchestre symphonique a été organisé. Et à la recherche du meilleur maître de cérémonie possible, ils l'ont placé sous la baguette de nulle autre que l'Agence EFE.

Un procès qui n'a aucune base juridique a fait la une d'une grande partie des médias espagnols. La raison ? Ternir l'image de la lutte légitime du Front Polisario et au passage, gagner l'amitié du royaume alaouite. Une amitié qui n'est pas de trop à l'heure où la crise économique de la presse écrite fait des ravages dans le secteur.

Mais pas seulement. Les médias sont allés encore plus loin et ont "fabriqué" plusieurs étapes d'un processus judiciaire dont il n'y a eu aucune, sauf peut-être l'admission du procès.

Quant à l'identité du patient admis par le COVID 19 à l'hôpital de "San Pedro" à Logroño, l'État espagnol, par l'intermédiaire de la plus haute autorité du ministère des affaires étrangères, a déclaré qu'il avait accepté de recevoir le secrétaire général du Front Polisario en tant que COVID 19.

Nous insistons? l'Etat espagnol, à la demande d'un Etat tiers, a accepté de recevoir le Secrétaire Général du Front Polisario pour un traitement contre le COVID 19.

Et le patient étant entré, comme il ne pouvait en être autrement, avec son propre passeport diplomatique, avec l'accord de deux États voisins, l'orchestre symphonique espagnol veut nous tromper, en nous disant qu'il est entré avec une fausse identité.

Soit ils prennent les lecteurs pour des imbéciles, soit le besoin d'enveloppes en provenance du sud est extrêmement pressant. Et à tout cela, les médias espagnols semblent ne pas s'être souvenus des dommages qu'ils causent à l'image des forces et corps de sécurité de l'État.

Deuxièmement, la question de la plainte. Ce qui s'est passé ici est très facile à expliquer. On a dit à quelqu'un : "Vous déposez la plainte, le reste ne vous regarde pas".

Ou, en d'autres termes, un procès a été intenté non pas pour obtenir une certaine voie judiciaire, mais pour obtenir une voie médiatique retentissante, indépendamment des vicissitudes judiciaires de l'affaire.

Et comme aucun média espagnol ne l'a fait, nous allons reproduire ce que dit l'article 607 bis du code pénal espagnol :
Des Crimes contre l'humanité

Article 607 bis
1- Sont coupables de crimes contre l'humanité les personnes qui commettent les actes visés au paragraphe suivant dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique contre la population civile ou contre une partie de celle-ci. En tout état de cause, la commission de tels actes est considérée comme un crime contre l'humanité :

1- Parce que la victime appartient à un groupe ou à une collectivité persécutée pour des raisons politiques, raciales, nationales, ethniques, culturelles, religieuses, de sexe, de handicap ou pour d'autres motifs universellement reconnus comme inacceptables par le droit international.
2- Dans le contexte d'un régime institutionnalisé d'oppression et de domination systématique d'un groupe racial sur un ou plusieurs autres groupes raciaux et dans l'intention de maintenir ce régime.

Dans un territoire où opèrent le HCR, le PAM, l'UNICEF, la MINURSO, la Croix Rouge Internationale, l'Agence Espagnole de Coopération Internationale, d'innombrables ONG internationales et où des dizaines de vols chargés d'Européens viennent chaque année pour manifester leur solidarité avec la lutte légitime du peuple sahraoui, et dont personne n'a jamais signalé de crimes de cette nature, on voudrait nous faire croire qu'un juge, pas moins que l'Audience Nationale, donne de la crédibilité à une plainte pour la commission de crimes de cette nature. ¡Que Dieu sauve les juges espagnols des médias espagnols!

Dans un territoire où, il n'y a pas longtemps, le secrétaire général de l'ONU a atterri et où le gouvernement espagnol met à disposition un avion pour le transfert des envoyés de l'ONU, quelqu'un veut nous faire croire que, durant l'été 2019, des crimes contre l'humanité ont été commis que, d'ailleurs, seuls les yeux d'une personne, la plaignante, liée au Maroc, pour être plus précis, ont pu voir.

En plus de fabriquer un procès d'une telle ampleur, les médias espagnols sont allés un peu plus loin et ont faussement accusé le juge de l' Audience nationale d'un acte d'assignation contre Brahim Ghali. Un ordre qui n'a jamais existé. Lorsque le jour de la supposée convocation est arrivé, et que la fausseté de la nouvelle a été découverte, l'Agence EFE a avalé sa baguette et le reste de l'orchestre s'est consacré à jouer une autre sonate de mauvais goût, cette fois en annonçant une date ultérieure. Malgré les demandes répétées des excuses sur les réseaux sociaux, l' Agence EFE ne s'est toujours pas excusée pour avoir diffusé des informations totalement fausses.

Par ailleurs, il y a quelques jours, la ministre espagnole des affaires étrangères a déclaré, en le citant nommément, que le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, se trouve à l'hôpital San Pedro de Logroño. La ministre a-t-elle menti en disant Brahim Ghali ? La ministre a-t-elle confondu Brahim Ghali avec une autre personne ?

De plus, le Maroc a demandé des consultations avec l'ambassadeur d'Espagne à Rabat, Ricardo Díez-Hochleitner, pour demander des explications sur l'entrée en Espagne de cette même personne, et non d'une autre. Serait-il possible que les puissantes antennes marocaines en Espagne aient, elles aussi, été confuses quant à l'identité du patient admis à Logroño ?

De leur côté, l'ambassadeur sahraoui à Alger et le représentant du Polisario en Espagne ont tous deux déclaré que Brahim Ghali est bien à Logroño.

Mais avec toutes ces données, les médias espagnols voudraient nous faire croire qu'il y a un juge de l' Audience national qui, doutant toujours de l'identité du patient admis à Logroño, a envoyé la police pour identifier cette personne. Y a-t-il vraiment un juge de l'Audience National qui, après tant de déclarations et d'appels à consultation, ne sait toujours pas de qui il s'agit et doit envoyer une patrouille de police pour déterminer son identité ? Le juge insinue-t-il que la ministre a peut-être menti en disant qu'il s'agissait de Brahim Ghali ? Les juges de l'Audience National sont-ils vraiment si mauvais, pour dire que le patient est Brahim Ghali ? les juges de l'Audiencia National, aux yeux de la presse espagnole ?

Après avoir démontré la fausseté de la convocation et celle de l'identification supposée faite par la police, afin de cacher le fiasco et de ne pas ennuyer le public, les médias espagnols nous renvoient à un prochain épisode, le 1er juin.

Curieusement, toutes les informations publiées dans la presse espagnole ne sont que des traductions, en espagnol, d'informations précédemment publiées, en français, dans la presse du voisin du sud. Cependant, tant la version originale française que toutes les traductions espagnoles font référence aux "sources légales". Aucun d'entre eux ne cite une source judiciaire ou une source officielle espagnole.

Haddamine Moulud Said
Le 07-05-2021
mouludsaid[at]gmail.com

-------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.


Share/Bookmark

8.5.21

¡¡¡Libre Dios a los jueces españoles de la prensa española!!!

por Haddamin Moulud Said

Los tribunales reciben diariamente miles de querellas y denuncias. Buena parte de dichas querellas no tiene ningún recorrido judicial, por carecer de fundamento. Y por este motivo, los medios de comunicación medianamente serios nunca dan trascendencia mediática a dichas querellas.

Sin embargo, en este caso, por alguna razón, se ha organizado una auténtica orquesta sinfónica. Y buscándole el mejor maestro de ceremonias posible, la han puesto bajo la batuta, nada menos que de la Agencia EFE.

Una querella que no tiene ningún recorrido judicial ha sido encumbrada a las portadas de buena parte de los medios de comunicación españoles. ¿Razón?: manchar la imagen de la legítima lucha del Frente Polisario y, de paso, granjearse la amistad del reino alauita. Amistad que no viene mal en tiempos en los que la crisis económica de la prensa escrita hace estragos en el sector.

Pero no sólo eso. Los medios han ido más lejos aún y han ‘fabricado’ varias etapas de un proceso judicial de las que no ha existido ninguna, excepto acaso, la admisión de la demanda.

En cuanto a la identidad del paciente ingresado por COVID 19 en el hospital San Pedro de Logroño, el Estado español, por boca de la máxima autoridad del Ministerio de Exteriores ha declarado que ha aceptado acoger al Secretario General del Frente Polisario para tratarse de la COVID 19.

Insistimos. El Estado español, a petición de un tercero Estado, ha aceptado acoger al Secretario General del Frente Polisario para un tratamiento contra la COVID 19. Y habiendo el paciente entrado, como no podía ser de otra manera, con su propio pasaporte diplomático, mediando el acuerdo de dos Estados vecinos, la orquesta sinfónica española, nos quiere engañar, diciéndonos que ha entrado con una falsa identidad. O toman a los lectores por tontos o la necesidad de sobres procedentes del sur es extremadamente acuciante. Y a todo esto, los medios españoles parecen no haberse acordado del daño que hacen a la imagen de las fuerzas y cuerpos de seguridad del Estado.

En segundo lugar, la cuestión de la querella. Aquí lo que ha sucedido es muy sencillo de explicar. A alguien se la ha dicho, ‘tú pon la querella, lo demás no es cosa tuya’.

O, en otras palabras, existe una querella que ha sido interpuesta no para tener un determinado recorrido judicial, sino para tener un sonoro recorrido mediático, con independencia de los avatares judiciales del caso.

Y ya que ningún medio español lo ha hecho, nosotros vamos a reproducir lo que dice el artículo 607 bis del Código Penal español: 

De los delitos de lesa humanidad

Artículo 607 bis
1. Son reos de delitos de lesa humanidad quienes cometan los hechos previstos en el apartado siguiente como parte de un ataque generalizado o sistemático contra la población civil o contra una parte de ella. En todo caso, se considerará delito de lesa humanidad la comisión de tales hechos:

1. Por razón de pertenencia de la víctima a un grupo o colectivo perseguido por motivos políticos, raciales, nacionales, étnicos, culturales, religiosos, de género, discapacidad u otros motivos universalmente reconocidos como inaceptables con arreglo al derecho internacional.
2. En el contexto de un régimen institucionalizado de opresión y dominación sistemáticas de un grupo racial sobre uno o más grupos raciales y con la intención de mantener ese régimen.
En un territorio donde operan el HCR, el PAM, UNICEF, la MINURSO, la Cruz

Roja Internacional, la Agencia Española de Cooperación Internacional, infinidad de ONGs internacionales y donde anualmente aterrizan decenas de vuelos cargados de europeos que vienen a mostrar su solidaridad con la legítima lucha del pueblo saharaui, y de los que ninguno ha informado jamás de delitos de esa naturaleza, alguien nos quiere hacer creer que un juez, nada menos que de la Audiencia Nacional, otorga verosimilitud a una querella por la comisión de delitos como el arriba transcrito. ¡¡¡Libre Dios a los jueces españoles de los medios de comunicación españoles!!!

En un territorio donde no hace mucho aterrizaba el Secretario General de NNUU y donde el gobierno español pone a disposición un avión para el traslado de los Enviados de NNUU, alguien quiere hacernos creer que, en verano de 2019, se cometieron delitos de lesa humanidad que, por cierto, sólo han podido ver los ojos de una persona, el querellante, vinculada a Marruecos, para más señas.

Además de fabricar una querella de semejante magnitud, los medios españoles han ido un poco más allá y han imputado falsamente al juez de la Audiencia Nacional un auto de citación judicial contra Brahim Gali. Un Auto que jamás ha existido. Llegado el día de la supuesta citación, y descubriéndose la falsedad de la noticia, la Agencia EFE se ha tragado su batuta y el resto de la orquesta se ha dedicado a tocar otra sonata de mal gusto, esta vez anunciando una fecha posterior. A pesar de las reiteradas peticiones de disculpas en las redes sociales, la Agencia EFE aún no se ha disculpado por difundir información completamente falsa.

Por otra parte, hace ya bastantes días que la ministra de exteriores de España había declarado, citándolo por su nombre, que el Secretario General del Frente Polisario, Brahim Gali, se encuentra ingresado en el hospital San Pedro de Logroño. ¿Mentía la ministra al decir Brahim Gali? ¿Confundía, la ministra, a Brahim Gali con otra persona distinta?

Más aún, Marruecos ha llamado a consultas al embajador de España en Rabat, Ricardo Díez-Hochleitner, para pedir explicaciones por la entrada en España de esa misma persona, no otra. ¿Podría ser posible que las poderosas antenas de Marruecos en España, también, se hayan confundido con relación a la identidad del paciente ingresado en Logroño?

Por su parte, el embajador saharaui en Argel y el representante del Polisario en España, ambos, han declarado que Brahim Gali, efectivamente, se encuentra ingresado en Logroño.

Pero con todos estos datos, los medios de comunicación españoles nos quieren hacer creer que hay un juez de la Audiencia Nacional que, dudando todavía de la identidad del paciente ingresado en Logroño, ha enviado a la policía para identificar quién es esa persona. ¿De verdad hay un juez de la Audiencia Nacional que, después de tantas declaraciones y llamadas a consultas, todavía no sabe de quién se trata y tiene que enviar una patrulla de la policía para determinar su identidad? ¿Insinúa el juez que la ministra, quizás, haya mentido al decir que se trata de Brahim Gali? ¿De verdad son tan malos los jueces de la Audiencia Nacional, a ojos de la prensa española?

Después de demostrada la falsedad de la citación judicial y la falsedad de la identificación supuestamente efectuada por la policía, para esconder el fiasco y no aburrir al público, los medios españoles nos remiten a una próxima entrega, el uno de junio.

Curiosamente, todas las informaciones publicadas en la prensa española no son mas que traducciones, al español, de informaciones previamente publicadas, en francés, en la prensa del vecino del sur. Eso si, tanto la versión original francesa, como todas las traducciones al español, se remiten a “fuentes jurídicas”. Ninguno cita una fuente judicial o una fuente oficial española.

Haddamin Moulud Said.
07/05/2021
mouludsaid[at]gmail.com

-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.


Share/Bookmark

2.5.21

À LAGOUÉRA LA MAURITANIE EST DANS TOUS SES DROITS FACE AU MAROC AU STATUT D’AGRESSEUR OCCUPANT DU SAHARA OCCIDENTAL!

 par Maître Takioullah Eidda

Le 14 novembre 1975, à Madrid, l’Espagne, alors puissance coloniale, signait un accord avec la Mauritanie et le Maroc, dit «Accord de Madrid».

En vertu de cet accord, la région du Sud (Wadi Edahab), à savoir les villes de Dakhla, Awserd, El Argoub, Tichla, Legouéra, etc, revenaient à la Mauritanie et Lâyoun, Smara, Boujdour et tout le Nord revenaient au Maroc.

Le 5 août 1979, un accord de paix fut signé entre la Mauritanie et le Front Polisario, lequel spécifie à son article 3 I.a) que:

«La République Islamique de Mauritanie déclare solennellement qu’elle n’a et n’aura pas de revendications territoriales ou autres sur le Sahara Occidental».


Nulle part dans cet accord, la Mauritanie n’a renoncé à son statut de «puissance administrante» de la partie du territoire qu’elle occupait. Cette réserve se comprend aisément aujourd’hui, compte tenu des enjeux relatifs à la sécurité de ses frontières et à l’incertitude entourant l’avenir du Sahara Occidental en tant que tel.

Sans chercher à renégocier avec la Mauritanie et l’Espagne les termes de l’accord de Madrid du 14 novembre 1975, le Maroc a tout bonnement, unilatéralement et illégalement, annexé les parties Sud du territoire, délaissées volontairement par la Mauritanie dans la précipitation et l’écœurement.

En revanche, la Mauritanie a tenu à conserver la bourgade de Lagouéra. Cette décision a été respectée par le Maroc, compte tenu de sa reconnaissance expresse, suivant l’accord de Madrid le 14 novembre 1975, de la souveraineté de la Mauritanie sur le Wad Edhahab.

Alors, en vertu de quel droit, accord, traité ou reconnaissance internationale le Maroc peut revendiquer aujourd’hui un statut quelconque sur Lagouéra? AUCUN!

Mieux: en tant que «puissance administrante», à laquelle l’Espagne a remis le territoire, la Mauritanie peut juridiquement et valablement demander au Maroc le retrait pur et simple de toutes les zones du Sud qui lui revenaient suivant l’accord de Madrid du 14 novembre 1975.

Ce n’est pas parce que la Mauritanie a renoncé à toute revendication sur le Sahara Occidental, que cela lui enlève pour autant le droit de conserver et de gérer ce territoire en tant que «puissance administrante», en attendant un règlement définitif accepté par les parties et entériné par les Nations-Unies.

Le jour où un tel règlement interviendrait, la Mauritanie a déjà reconnu, et le réitère à chaque fois que l’occasion se présente, qu’elle n’a pas de revendication sur le Sahara Occidental et qu’elle s’attache aux principes inviolables des Chartes de L’ONU et de l’Union Africaine relatifs au droit des peuples de disposer d’eux-mêmes et à l’intangibilité des frontières héritées de l’époque coloniale.

Il est donc dans l’intérêt du Maroc de se tenir bien tranquille quand vient le temps de parler de la zone de Lagouéra, car elle met en évidence son statut d’occupant dans la partie Sud du Sahara Occidental, à l’instar de son statut dans le Nord de ce territoire: statuts de plus en plus décrié par les instances internationales, y compris par la Cour Européenne de Justice, laquelle a décidé, le 10 décembre 2015, qu’aucun pays européen ne peut inclure dans ses accords avec le Maroc le territoire qu’il occupait illégalement: le Sahara occidental.

Maître Takioullah Eidda, avocat
Nouakchott, Mauritanie.
02.05.21
eidda.avocat[at]hotmail.com


--------------  Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.


Share/Bookmark