29.11.20

Résurrection de la guerre de libération nationale

Par Zenan Mohamed Brahim

Celui qui étudie l'histoire du peuple saharaui à travers les siècles passés ne sera point surpris de constater qu'à chaque fois que ce peuple est l'objet d'une menace extérieure, très rapidement il s'unit autour de ses représentants légitimes pour repousser toute agression ou tentative d'annexion et ce, quel que soit le degré de clivage ou frictions tribales internes.

Après trois décennies d'attente infructueuse d'une solution politique du conflit et devant la passivité coupable de l'ONU conjuguée à l'excès de zèle du Maroc dans son attitude belliciste et provocatrice, les Saharauis où qu'ils se trouvaient, en territoires libérés ou occupés, aux campements des réfugiés, dans les pays voisins ou en Europe, se sont levés tous, comme par un coup de sifflet, le 14 novembre 2020, dans un grand sursaut national, pour marquer de leur empreinte le déclenchement irréversible de leur deuxième guerre de libération nationale.

Il l'ont déjà fait, on s'en souvient, dans des conditions beaucoup plus difficiles à l'appel du 20 Mai 1973.

20 Mai 1973- 14 Novembre 2020: deux dates marquantes dans la lutte du peuple saharaui. Si la première constitue le déclenchement de la lutte armée, la seconde, par contre, marque inexorablement le début de la fin définitive de l'occupation illégale du Maroc sur l'ensemble des territoires de la RASD.

Alors que le monde fustigeait, condamnait, dans leur 45ème anniversaire, les odieux accords tripartites de Madrid du 14 novembre, à contrario, le peuple saharaui bénit cette date par le port des armes en enterrant définitivement ces accords de nature illégaux et devenus caducs car dénoncés par leurs propres contractants eux-mêmes: tout d'abord par la Mauritanie qui a reconnu et signé un accord de paix avec la RASD, ensuite par l'Espagne qui reste, aux yeux des Nations Unies, la puissance administrante du Sahara Occidental, et enfin par l'occupant marocain qui a signé, malgré lui, un autre accord tripartite-le seul valable - avec le Front Polisario et le Conseil de Sécurité de L'ONU en avril 1991, accord connu sous l'appellation onusienne de "Plan de Règlement" vertébré sur les deux piliers indissociablement liés: cessez-le-feu et référendum d'autodétermination du peuple saharaui.

Pour mieux mesurer l'engagement, la détermination du peuple saharaui, il est nécessaire de faire un parallélisme entre ses deux guerres de libération nationale.

20 Mai 1973: les combattants saharauis se comptaient par dizaines, n'avaient pas d'expérience et ne disposaient à l' époque que de quelques armes rudimentaires et pour moyens de transport le dos des chameaux.

14 Novembre 2020: les combattants saharauis se comptent par milliers, disposant d'armement hautement sophistiqué et avec la facilité de mobilité que requiert toute guerre.

20 Mai 1973: le peuple saharaui était à 99% analphabète avec à peine une dizaine d'universitaires.

14 Novembre 2020: le peuple saharaui est à 100% alphabétisé grâce aux campagnes estivales d'alphabétisation d'adultes, outre une scolarisation obligatoire pour tous les enfants, alors que les universitaires se comptent par milliers dans toutes les branches et spécialités.

20 Mai 1973: une absence complète de la cause saharaui sur la scène internationale.

14 Novembre 2020: le peuple saharaui est représenté dans tous les Continents à travers l'opérationnalité d'ambassades résidentes de la République saharaui ou par des représentations politiques du Front POLISARIO dans la plupart des pays du monde.

Autant dire s'il est vrai que le peuple saharaui, malgré le peu de moyens dont il disposait, à pu réaliser depuis le 20 Mai 1973,de grandes victoires politiques, diplomatiques et militaires, il est tout aussi indiscutable, preuves à l'appui, qu'après l'accumulation de 47 années d'expérience dans tous les domaines et animé par cette résurrection de sa guerre de libération nationale, il est déjà à quelques pas du bout du tunnel.

Pour clore ce chapitre, deux observations s'imposent pour le Maroc et L'ONU: Le Maroc, pays étranglé doublement par la crise économique et la Covid19 qui s'y propage exponentiellement, assis sur des bombes à retardement régionales et pris entre le marteau des attaques des combattants saharauis au sud et l'enclume surchauffée du Rif au nord, doit se rendre à l'évidence que le 14 Novembre 2020 n'est plus celui de 1975 et risque d'engendrer un changement radical de son système médiéval.

L'ONU, longtemps cocufiée par les canulars et prévarication du Maroc, doit prendre note de la nouvelle donne sur le terrain à savoir que la nouvelle guerre de libération nationale menée actuellement par de nouvelles générations lasses de promesses jamais tenues, de report en report sine die d'une solution confisquée, n'a pas dans son mécanisme ni freins ni marche arrière.

 Zenan Mohamed Brahim
zenanb[at]yahoo.fr
29.11.20

 -------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.


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13.11.20

El Sahara se le va de las manos a la ONU… Y a su status quo

Por A. Mahyub

Y finalmente llegó el día. La tormenta, anticipada por algunos, ridiculizada por otros y temida por muchos, ya está aquí. Se sabía que los signos y acontecimientos ocurridos en los últimos años anticipaban que el status quo podría saltar por los aires en cualquier momento. Nadie escuchó a las voces que, sabiamente, aconsejaban redoblar los esfuerzos para lograr un acuerdo justo. Los gobiernos occidentales, en la mayoría de las ocasiones más preocupados por contentar a la cúpula marroquí que en buscar una salida global, han abandonado a generaciones enteras de saharauis en medio del desierto, negándoles cualquier atisbo de esperanza y alimentando su desconfianza no solo hacia estos gobiernos sino también hacia los propios dirigentes saharauis, acusándoles de seguirle el juego a la ONU.

Desde el año 2015 el frente POLISARIO viene avisando de que un nuevo vacío en el Proceso de Paz ya no sería asumible y podría precipitar un desenlace de resultados impredecibles. Ese año Marruecos, aprovechando que terminaba el mandato de Ban Ki Moon al frente de la ONU y al amparo de Francia, provocó una crisis expulsando al componente político de la MINURSO. El Consejo de Seguridad optó por mirar a otra parte y ni siquiera defendió al Secretario General de la ONU de los ataques de un país que ha expulsado a una misión creada por el propio Consejo de Seguridad. Marruecos y muchos de sus acólitos vieron en la dejadez del Consejo una oportunidad para enterrar definitivamente el Proceso de Paz e iniciar un nuevo proceso que lleve a la capitulación del pueblo saharaui, siempre amparado por la ONU, utilizando eufemismos, en las diferentes resoluciones, para tratar de cubrirlo de cierta legitimidad.

Los dirigentes del frente POLISARIO, responsables del Proceso de Paz y proceso de negociaciones con Marruecos, han sido muy sabios, sosegados, serenos y sobretodo conscientes de la enorme responsabilidad de llevar a su pueblo hacia la autodeterminación, si es posible, sin el trauma de otra guerra. Mohamed Abdelaziz, Mahfoud Ali Beiba, Bujari Ahmed y Mhamed Khadad eran conocidos por su talante, cordura y saber estar. Los mismos habían advertido a la comunidad internacional, una y mil veces del peligro de dejar morir al Proceso de Paz. Hoy todos ellos han fallecido dejando el camino a una nueva generación que no está dispuesta a pudrirse en medio del desierto. Una generación cansada de Marruecos, de la ONU, del Proceso y preparada para iniciar una nueva etapa en la lucha por la independencia nacional.

EL talante de los dirigentes saharauis es la antípoda de los responsables marroquíes encargados del proceso. El Hima, Mansouri, Bourita y Hilale son verdaderos hooligans de la política que, envalentonados por mamá Francia y por los petrodólares del golfo, han creído, como nuevos ricos, que lo pueden comprar todo. Han corrompido a más de un funcionario para, no solo profundizar en el estancamiento del Proceso de Paz, sino también, para vaciarlo de su contenido original.

En medio de todo esto una nueva generación de saharauis ya no está dispuesta a seguir el juego que hace Marruecos, apoyado por Francia, en la ONU. Entre los saharauis ha calado la idea de que los dirigentes Marroquíes se ha acomodado tanto a la sombra de la ONU (Y FRANCIA) que no ven necesaria una solución dialogada al conflicto y abogan por lograr la capitulación del pueblo saharaui. El Marruecos de hoy, como en 1975, está dudando de la determinación de los saharauis y de su voluntad de hacer todos los sacrificios necesarios para recuperar su tierra y sus derechos nacionales. Hoy, como 1975, queda claro para la mayoría absoluta de los saharauis cree que habrá que demostrar a los nuevos gobernantes marroquíes que el descanso del guerrero ha llegado a su fin. La idea es que la vuelta a la guerra es un paso inevitable en el camino hacia la liberación. También está claro que el Proceso de Paz, en su estado actual, es una vía muerta. Entre los saharauis es unánime el sentimiento de que lucha va a ser larga y difícil y costará más sacrificios pero, también, es la única forma de recuperar los derechos usurpados poner fin a la larga espera. La experiencia de casi 30 años de engaños de la ONU y Marruecos dejan muy poco lugar a las dudas.

El entusiasmo y exaltación popular que recorre hoy los campamentos saharauis ya no tiene vuelta atrás. Ninguna iniciativa que lleve a volver al status quo va a dar resultados. El escaso seguimiento a la reciente resolución del Consejo de Seguridad de la ONU, prorrogando el vacío mandato de la MINURSO, y el creciente descontento contra la ONU y hacia cualquier dirigente saharaui que osara defenderla, representan claras muestras de que los saharauis ya han dicho basta al juego que interpreta Francia en el Consejo de Seguridad de la ONU. La crisis actual del Gargarat solo ha sido la gota que colmó el vaso de la paciencia de los saharauis.

Durante décadas la ONU y su misión en el territorio (MINURSO) ha intentado enterrar vivos a los saharauis. Las reiteradas advertencias de Mohamed Abdelaziz, de Mahfoud Ali Beiba, de Bujari Ahmed y de Mhamed Khadad cayeron en saco roto. Mientras Francia utilizaba a la ONU para propagar y cobijar la propaganda de El Hima, Mansouri, Bourita y Hilale. Así , la ONU prosiguió amparando las provocaciones del régimen marroquí y ni siquiera pudo defender a su Secretario General, Ban Ki Moon, cuando sufrió la ira y el desprecio de la monarquía Alauí. La ONU miró a otro lado cada vez que los aparatos del régimen marroquí torturaban, mataban o encarcelaban a civiles saharauis. La ONU se desentendía de todo el saqueo de los recursos naturales del Sahara Occidental y bendecía todas las ceremonias musicales y deportivas, apertura de falsos consulados y demás parafernalia en un territorio no autónomo, donde, supuestamente, mantiene una misión.

Hoy, gracias a la política del régimen marroquí y a la inacción de la ONU el pueblo saharaui se ha vuelto a unir en torno al frente POLISARIO. Como en 1975, por primera vez en muchos años, se respira una armonía total entre el pueblo y sus dirigentes. Un optimismo inusual inunda a toda la sociedad saharaui y cada vez hay más sensación de que el futuro volverá a estar en sus propias manos, lejos de la ONU y de Francia. En un mensaje, difundido en redes sociales, un grupo de jóvenes combatientes, en una base cercana al muro marroquí, se regocijan de la posible reanudación de la guerra y juran que no respetarían una nueva tregua con Marruecos hasta que no se retire del territorio ocupado. Y es que para muchos saharauis la cuestión ya no es si la guerra se va a reanudar o no, sino como se va persistir en la lucha armada hasta lograr la independencia.

A. Mahyub
westernsaharaunveiled[at]gmail.com
13/11/2020

-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
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3.11.20

EL GUERGUERAT Y LA ECONOMÍA

 

por ABDALAHI SALAMA MACHNAN

Víctor Hugo, que además de un literato mayúsculo era un intelectual comprometido, escribió que es cosa fácil ser bueno, lo difícil es ser justo. He recordado esta reflexión tras ver como mis compatriotas Saharauis han replicado con sagacidad a la ONU, cerrando el paso fronterizo del Guerguerat ante “la inacción” del Consejo de Seguridad en aplicar el derecho internacional. El hartazgo y el tedio hacia la ONU han hecho mella en la paciencia de los saharauis, son muchos años de espera, y el Consejo de Seguridad les deja sin otra opción que intensificar su lucha. La lección extraída, aunque triste, es que aquello que no hagamos por nosotros mismos, nadie lo hará. Si necesitamos una mano amiga, la encontramos al final de nuestro brazo.

La decisión de cerrar el paso fronterizo del Guerguerat, es acertada y ecuánime. Se ha llevado a cabo de manera cívica, sin recurrir a la violencia ni gastar una sola munición, salvaguardando en todo momento las vidas de nuestros conciudadanos. Un golpe de efecto sincronizado y ejecutado en el momento justo y en el lugar adecuado. Ha desconcertado al enemigo y asestado un duro golpe a su economía, y sin duda traerá nefastas consecuencias para la misma, cosa que la podría llevar a un escenario de recesión crónica.

Hacer predicciones, solo basadas en la intuición y la conjetura, es algo arriesgado. Pero me atrevo, pues, a predecir algunos caracteres de la economía poscovid-19. En concreto: es probable que nos encontremos con una recesión de larga duración a nivel planetario. La tasa de crecimiento potencial de las economías avanzadas era débil antes del confinamiento, y seguirá siéndolo, porque el crecimiento de la productividad seguirá siendo bajo. ¿Cuáles son las razones? El cierre de muchas empresas tiene como efecto una pérdida de capacidad productiva. Una tasa de desempleo elevadísima y de larga duración, con la consiguiente pérdida de capital humano y de capital social. Una reducción de la inversión y de la producción de bienes y servicios, caída del consumo. Problemas duraderos en algunos sectores importantes.

¿Puede ir a peor la economía marroquí? Según los datos, rotundamente, sí. La devastadora crisis económica actual provocada por el COVID-19, podría desestabilizar por completo al reino alauita . Lo más probable es que la situación límite que vive su economía: la caída del turismo, el descenso de las remesas, el cierre del paso fronterizo del Guerguerat, la merma del subsector de transporte por carretera (viajeros y mercancías), la bajada de los precios del petróleo, la escalada de la inflación por el encarecimiento de los alimentos que se sitúa en 1,3 puntos, el aumento del desempleo, el 15% de la población vive en una situación de pobreza. Todo este cóctel agravará las desigualdades económicas y extenderán el malestar social.

El cierre de fronteras y las restricciones a la movilidad también debilitarán al sector turístico. En Marruecos el turismo representa el 20% PIB (Producto Interior Bruto). La contracción económica tendrá un especial impacto en el desempleo y, sobre todo, entre jóvenes y mujeres. Debe tenerse en cuenta que Marruecos tiene un elevadísimo porcentaje de desempleo juvenil (un 26,0%), y un menor acceso de la mujer al trabajo asalariado (apenas un 20%), ya que muchas de ellas se ven abocadas al sector informal. Alrededor del 80% de los empleos son informales y las diferencias de ingresos son muy elevadas. En 2019, Marruecos ocupaba el puesto 123 de los 188 países del mundo en el Índice de Desarrollo Humano (IDH), detrás de Argelia (83º) y Túnez (97º). Es el país más desigual del norte de África, según la ONG Oxfam. Según diferentes previsiones, la pobreza aumentará de manera significativa en este país afectando al 25% de la población: un total de 8 millones de personas, lo que crearía una bomba de relojería de difícil gestión.

Dicho lo anterior, ahora procederemos a examinar de forma minuciosa y detallada al transporte de mercancías que discurre por el paso fronterizo del Guerguerat, que, por cierto, es una actividad ilícita y contraviene las leyes y acuerdos firmados en el año 1991 de alto el fuego entre el Frente Polisario y el Reino de Marruecos bajo los auspicios de la ONU.

Se calcula que antes de bloquear el paso fronterizo del Guerguerat del Sáhara Occidental hacia Mauritania, la media diaria de camiones pesados que cruzaban este punto es aproximadamente de 200 vehículos de alto tonelaje. Muchas leyes nacionales de terceros países limitan a 200 litros el gasoil que pueden cargar los camiones que atraviesan un puesto fronterizo; los camiones marroquíes que cruzan el paso fronterizo del Guerguerat en un acto piratería y dolo cargan hasta 1.500 litros, y no pagan IVA e Impuestos Especiales sobre el exceso. El tanque de un camión puede hacer hasta 1.500 litros de gasoil. En Marruecos cuesta 0,76 euros por litro, en Mauritania en torno a 0,98 euros por litro. Un camión marroquí, que llegue desde el otro lado atravesando el puesto fronterizo del Guerguerat ahorraría, echen la cuenta, algo más de 500 euros. Muchos camioneros marroquíes vienen en sus camiones hasta las cejas de combustible de contrabando y de algún que otra mercancía ilegal. Tampoco pagan la liquidación de impuestos en fronteras cuando atraviesan nuestro territorio (es aproximadamente de unos 700 euros). Los aranceles suponen una fuente de ingresos importante para cualquier estado, ya que es un impuesto de pago obligatorio: si no se abona, la mercancía no cruza la frontera. Y en nuestro caso, la zona del Guerguerat territorio jurídicamente Saharaui, ha estado durante los últimos 29 años escenario de pillaje por parte de los corsarios de un país ocupador cuyo eslogan es esquilmar recursos y riquezas. Ante tanta injusticia y abandono por parte la comunidad internacional hacia la justa causa del pueblo Saharaui; a uno le entran ganas de sollozar, de vaciar todas las lágrimas de su cuerpo, pero se contiene. Es tan tenue la frontera entre el sueño y la realidad.

¿Cómo llenar el vacío de la ONU y solucionar el tema del puesto fronterizo del Guerguerat? Dadas las reclamas de nuestro pueblo y la grave situación actual, solo hay una vía: sellar definitivamente este paso fronterizo o instalar un punto de control aduanero Saharaui permanente, que cobre los aranceles a cada medio de transporte de mercancías que entre. Y estampar en cada título de viaje o pasaporte un sello de entrada y de salida al territorio del Sahara Occidental.

ABDALAHI SALAMA MACHNAN.
sah_camaguey99[at]hotmail.com
03.11.20


-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.


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