par El Militante Lahaye.
Tout dépend de la fermeté du F.Polisario ou de la RASD de prendre la décision concernant les 19 prisonniers du trafique de la drogue. Si le F.Polisario prend en considération, la sortie des trafiquants du mur comme une violation flagrante du cessez-le –feu.
Seuls nous, savons sa menace, et pourrons prendre des décisions à cet égard qui pourrons rompre l’accord de paix qui ne travaille que pour le Maroc, depuis bientôt 22 ans pour élaborer un référendum à l’autodétermination du peuple Sahraoui.
Les Nations unies seront obligées à prendre d’autres mesures à cette infraction, tout dépend de l’ampleur et de la décision que le F.Polisario donne à cette violation. Dans le cas échéant, le Maroc aura sa dernière cartouche à jouer, qui n’est autre que nous inonder avec la drogue et des mercenaires, même Sahraouis, pour nous mettre en conflit avec nos familles dans les territoires occupés, donc nous devons savoir que cette confrontation ne sera guère en notre avantage, pour ceci il faut prendre les choses comme telles qu’elles se présentent, par exemple la Minurso, a pour but de contrôler tout le mur ou bien elle ne peut pas prendre cette décision nous serons obligé à le faire nous même.
De ce fait, nous ne devons pas prendre à la légère cette violation, en plus de prendre ces trafiquants, même s’ils sont Sahraouis, il faut les leurs infliger des peines très sévères pour que d’autres Sahraouis ne suivent leurs pas, sinon, le Maroc a la possibilité et la ruse de nous mettre sous les cordes et d’introduire une bonne majorité des Sahraouis dans cette branche en échange de n’importe quelle bêtise administrative pour les sauver d’un suivi administratif encombrant.
Dans cette version, nous devons prendre toutes les mesures les plus strictes et sévères pour qu’il n y aurait pas de suivisme et surtout des nôtres (qui sont presque tous au chômage).
Si nous n’appliquons pas des sanctions selon le niveau de son ampleur, pour ces 19 trafiquants de drogue, le Maroc nous immergera des trafiquants de la drogue, d’armes et de délinquants, comme il l’a déjà fait.
Les pays européens, avec les moyens qu’ils possèdent, n’ont pas pu le bloquer, ni le blâmer, à cause des commissions distribués de l’énorme quantité d’argent blanchit de la drogue.
L’ONU, quand à elle, doit être responsable de gérer non seulement le mouvement des personnes et véhicules sortants du mur de la honte, et doit considérer comme violation flagrante et très dangereuse, mais ceci, après le procès des 19 trafiquants, en présence de la Minurso, de l’interpole et de défenseurs du Maroc, pour son implication directe et explicite de la sortie du mur par ordre de son service secret et militaire.
Reniant son implication, comme attendu, nous devons démontrer que le Maroc est en train de mettre en danger l’accord de paix et la sécurité de toute la zone, démontrant que sa continuité dans le Sahara ne peut se prolonger, car il n’est pas responsable comme pays cherchant à trouver une solution juste pour le conflit ou un bon voisinage des pays limitrophes du Maroc (voire la relation des pays limitrophes au Maroc, inexistante).
Nous devons être ferme dans cette décision et ne pas la laisser passer, cette occasion plus qu’importante, l’exploiter à fond, il faut la saisir pour mettre le Maroc devant les faits ou au banc des accusés une nouvelle fois et démontrer son ingérence dans les affaires des autres pays.
Nous demandons aux instances internationales d’intervenir rapidement auprès de l’ONU, pour arrêter le nouveau plan du Maroc qui recrute les Sahraouis hors de leur propre grès, pour les confronter avec leurs frères de l’autre côté du mur de la honte.
En plus, nous prions l’autorité Sahraouie de prendre en compte sérieusement, cette nouvelle politique qui ne cherche qu’à mettre en jeu notre valeur, notre crédibilité et notre unité devant le peuple Sahraoui, qui après El Guerguerat, avons été déçu de la décision prise pour cette solution.
Sachez qu’il y va de notre honneur et de notre dignité devant notre peuple de bien gérer ce scandale ou violation, comme vous voulez le dénommer.
Le Maroc, comme souvent, niera son implication dans toutes les opérations de la drogue, sachant qu’il est le premier producteur mondial de hachich, et qu’il monopolise tout ce trafic dans toute cette zone , mais n’empêche que, nous Sahraouis, devons le contrecarrer mais aussi mettre en évidence sa faiblesse ou sa grandeur de contrôler le mur ou son implication dans ce trafic pour le monde et pour ses admirateurs.
Toute la patrie ou le martyre
El Militante Lahaye.
zemur[at]yahoo.es
30.07.17
--------------
Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.
30.7.17
22.7.17
F.POLISARIO: JOUER À L’ÉPOUVANTAIL EN GÉNÉRAL, ET FAIRE SEMBLANTS DANS LE CAS DE GDEÏM IZIK EN PARTICULIER.
par Maître Takioullah Eidda
Lors de la crise de Guergarete, j’étais de ceux et celles qui ont soutenu le fait que le F.Polisario est, de facto, responsable de la gestion et du contrôle de la partie du territoire se trouvant sous son autorité, le tout dans le but de mettre en œuvre les modalités de l’accord du cessez le feu, en attendant les résultats définitifs du référendum d’autodétermination à venir.
Évidemment, cette légitimité du F.Polisario, comprend, quant à moi, non seulement le devoir de réguler, mais aussi celui de contrôler et d’imposer les modalités nécessaires et efficaces, y compris des frais aux voyageurs passants et aux transporteurs transitaires dans la zone de Guergarete.
Le fait d’exercer de tels pouvoirs, n’est en fait qu’une contre partie de ceux exercés par le Maroc dans la partie du Sahara Occidental qu’il occupe illégalement en matière de taxation, directe et indirecte, d’exploitation des ressources et d’exportation de celles-ci, suivie d’encaissement des dividendes, et ce, sans se soucier le moindrement des besoins des populations locales, d’où le soulèvement de Gdeïm-Izik.
Malheureusement, et au premier brouhaha venant de New York, ou je ne sais d’où, le F.Polisario, dompté à la passivité chronique qu’on lui connait, a plié bagages fuyant sur ses genoux pliés, laissant la petite lueur d’espoir sahraouie se faire emporter par le torrent de boue enfanté par les mensonges de l’occupant.
Aujourd’hui, le F.Polisario revient à la charge, en verbalisant officiellement qu’il entend remettre à l’autorité internationale de l’Interpol les 19 trafiquants de drogue marocains, capturés récemment en pleine activité dans la région de Guelta-Zemour.
Au-delà du folklore de l’Union Africaine, se pose alors les questions élémentaires suivantes:
1) Y a t-il un État sahraoui?
2) Cet État dispose t-il d’institutions effectives constituantes de son autorité?
3) Dispose t-il des moyens et jouit-il réellement de sa souveraineté décisionnelle?
Si oui, pourquoi ne pas juger les 19 marocains, au regard de la gravité de leur crime, devant ses tribunaux et suivant les lois adoptées par ses propres institutions?
Chose est certaine, un État, dans le vrai sens du terme, assume ses responsabilités et ne les abdiquent jamais aux autres.
Et, dans ses rapports avec les autres, particulièrement ses ENNEMIS, un État applique rigoureusement la règle de la réciprocité.
Or, ce qui est étonnant, voire outrageant, c’est de voir le Maroc «juger partialement» et «condamner horriblement», à la face du monde, des sahraouis pour le seul crime d’avoir décrié son occupation et son injustice politique et social à l’égard des populations du territoire.
Devant un tel acte, le F.Polisario n’a trouvé à faire aux trafiquants de drogue marocains, corrupteurs de la conscience de la jeunesse et cancer de la cause du peuple sahraouie, que de les remettre tout bonnement à l’autorité de l’Interpol.
Si cette décision se matérialise, elle constitue objectivement un aveu d’impuissance, une absence d’autorité, un manque flagrant de jugement, voire un mépris pour la cause du peuple sahraouie et à la voie de son dénouement.
Maître Takioullah Eidda,
avocat Montréal, Canada
eidda.avocat[at]eidda.ca
22.07.17
-------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.
Lors de la crise de Guergarete, j’étais de ceux et celles qui ont soutenu le fait que le F.Polisario est, de facto, responsable de la gestion et du contrôle de la partie du territoire se trouvant sous son autorité, le tout dans le but de mettre en œuvre les modalités de l’accord du cessez le feu, en attendant les résultats définitifs du référendum d’autodétermination à venir.
Évidemment, cette légitimité du F.Polisario, comprend, quant à moi, non seulement le devoir de réguler, mais aussi celui de contrôler et d’imposer les modalités nécessaires et efficaces, y compris des frais aux voyageurs passants et aux transporteurs transitaires dans la zone de Guergarete.
Le fait d’exercer de tels pouvoirs, n’est en fait qu’une contre partie de ceux exercés par le Maroc dans la partie du Sahara Occidental qu’il occupe illégalement en matière de taxation, directe et indirecte, d’exploitation des ressources et d’exportation de celles-ci, suivie d’encaissement des dividendes, et ce, sans se soucier le moindrement des besoins des populations locales, d’où le soulèvement de Gdeïm-Izik.
Malheureusement, et au premier brouhaha venant de New York, ou je ne sais d’où, le F.Polisario, dompté à la passivité chronique qu’on lui connait, a plié bagages fuyant sur ses genoux pliés, laissant la petite lueur d’espoir sahraouie se faire emporter par le torrent de boue enfanté par les mensonges de l’occupant.
Aujourd’hui, le F.Polisario revient à la charge, en verbalisant officiellement qu’il entend remettre à l’autorité internationale de l’Interpol les 19 trafiquants de drogue marocains, capturés récemment en pleine activité dans la région de Guelta-Zemour.
Au-delà du folklore de l’Union Africaine, se pose alors les questions élémentaires suivantes:
1) Y a t-il un État sahraoui?
2) Cet État dispose t-il d’institutions effectives constituantes de son autorité?
3) Dispose t-il des moyens et jouit-il réellement de sa souveraineté décisionnelle?
Si oui, pourquoi ne pas juger les 19 marocains, au regard de la gravité de leur crime, devant ses tribunaux et suivant les lois adoptées par ses propres institutions?
Chose est certaine, un État, dans le vrai sens du terme, assume ses responsabilités et ne les abdiquent jamais aux autres.
Et, dans ses rapports avec les autres, particulièrement ses ENNEMIS, un État applique rigoureusement la règle de la réciprocité.
Or, ce qui est étonnant, voire outrageant, c’est de voir le Maroc «juger partialement» et «condamner horriblement», à la face du monde, des sahraouis pour le seul crime d’avoir décrié son occupation et son injustice politique et social à l’égard des populations du territoire.
Devant un tel acte, le F.Polisario n’a trouvé à faire aux trafiquants de drogue marocains, corrupteurs de la conscience de la jeunesse et cancer de la cause du peuple sahraouie, que de les remettre tout bonnement à l’autorité de l’Interpol.
Si cette décision se matérialise, elle constitue objectivement un aveu d’impuissance, une absence d’autorité, un manque flagrant de jugement, voire un mépris pour la cause du peuple sahraouie et à la voie de son dénouement.
Maître Takioullah Eidda,
avocat Montréal, Canada
eidda.avocat[at]eidda.ca
22.07.17
-------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.
F.POLISARIO: JOUER À L’ÉPOUVANTAIL EN GÉNÉRAL, ET FAIRE SEMBLANTS DANS LE CAS DE GDEÏM IZIK EN PARTICULIER.
APLAZAMIENTOS O RETRASOS.
لحديد يبتط الا حا مي
por El Militante Lahaye
La lucha contra el narcotráfico tiene que ser muy urgente, una prioridad absoluta, ahora o nunca, muy estricta y sin cuartel, es peor que el enemigo, se expande rápidamente, peor que el cáncer maligno, ya tiene raíces muy profundas y respaldada tribalmente, hay que tratarlo con cautela y una buena sensibilización al pueblo, con un reglamento especial y generalizado, se puede tener un éxito rápido y seguro, bien que se debilitaran por un momento, pero siempre sobreviven independientemente por el dinero ya habían ganado, si es que ya son grandes mafias.
Por lo que es una lacra que hubiéramos podido acabar con ella en su tiempo, los mismos señores que han sido implicados en ella, no la pueden combatir como responsables porque se les revelaran sus secretos, están sobornados y por lo tanto no podrían aplicar la ley anti-narcotráfico, y se abrirá la brecha en dicha ley y se esfumaran todos los esfuerzos que se emprendieron.
No podemos llegar hasta aquí en nuestra trayectoria y nos quedamos enfrentándonos con los delincuentes, los mafiosos en los propios campamentos, no podemos dejar a nuestros hijos en las zonas ocupadas a la merced de los marroquíes condenándolos injustamente por protestar legalmente en el campamento de la dignidad de Gdeim Izik, , no podemos dejar todos los esfuerzos, todas las victorias que hemos hecho, desvanecerse por unos señores que no buscan sino rellenar sus bolsillos a costa nuestra, no podemos seguir con los mismos señores que no pueden exigir el respeto de la ley porque ellos mismos son cómplices de lo que está pasando ahora en los campamentos de refugiados.
Si no se combate rápidamente, aumentaran las personas que buscaran enriquecerse ilícitamente y rápidamente, aumentaran las victimas y se extenderán los delitos en todos los campamentos, y será nuestro fracaso total, y la disolución de la revolución saharaui por unos delincuentes aunque hayan algunos del ejecutivo sobornados, que reparten con ellos el pastel.
Si de verdad queremos combatir la delincuencia y renovar la promesa aplicando la ley, no será con los mismos señores que se mancharon de los beneficios ilícitos de la droga y de las irregularidades que tanto hemos vivido estos últimos años, parece que no quieren moverse de Tinduf, porque han encontrado la comodidad, lo que nunca han tenido, el poder, una riqueza eterna, la iniciativa, la libertad de los eventos en todos los niveles y en toda la nación.
Han vendido nuestra fama en todos los países limítrofes, por un puñado de dólares robados, han arrastrado nuestra gloria hasta el más bajo nivel, han violado la ley y los principios de la revolución, de los mártires, de la unión nacional, de todos los Saharauis en general, han defraudado el país que nos acogió (Argelia),¿ qué más se puede esperar de ellos? Que nos entregan al enemigo en una bandeja de plata, lo están haciendo, bien que lentamente, están participando en agotar nuestra paciencia, dividiéndonos, y enriqueciéndose a costa nuestra, olvidando así que les eligieron para aplicar la ley y ser los más ejemplares para llevarnos de verdad a nuestra meta final, que no es más que la independencia total y el retorno de nuestro pueblo a su tierra natal, que es el Sahara y no Tinduf.
Quiero añadir que si de verdad queremos combatir este fenómeno, esta anomalía, hay que crear un grupo de investigación y lucha contra el narcotráfico, que no tengan nada que ver con los enriquecimientos ilegales de la limosna que se otorga a los pobres refugiados, y que tengan el poder absoluto para arrestar cualquier persona o vehículo sospechoso o que tenga relación con esas irregularidades. También los que van a ser los protagonistas, deben tener un respaldo total de la autoridad, la cobertura amplia y un apoyo total.
Toda la patria o el martirio.
El Militante Lahaye.
zemur5[at]yahoo.es
22.07.17
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
APLAZAMIENTOS O RETRASOS.
18.7.17
NEGOTIATIONS
par Nafaa
Mohamed Salem
18.07.17
-------------- This text expresses the opinion of the author and not of the moderators of the forum.
We do not consider a Quid pro Quo -
Autonomy in particular - a real base for
negotiations. Simply because half-truths are lies and to be 'half free' is to
be enslaved.
Our rationally bounded aspiration
point is a free Western Sahara. The middle is a bargaining option where you “give
some and gain some” which is not our zone of possible agreement (ZOPA).
The nibbling tactic used to bite
into the rights of the Saharawi people has munched its way from rights as
undeniable to a merely perceived to a
simply thought as possible. And as time goes by, we will be told at the end of
the day: It’s just the way things are, or: Time heals everything.
It is as clear as day that the
situation no longer can be shunned or at least it is foreseeable that, in the
least favourable case, no longer can be addressed effectively. But we are not
at yard sale, so we assume that there is something non-negotiable though. OUR
LAND. It is a principle that reigns supreme.
We may help the UN and Morocco by
maximizing our bargaining prowess in negotiations, but we do not allow any ill-conceived
move that will make us suffer an everlasting perilous consequences.
In a nut
shell, while circumstances might encourage or even mandate compromise on a
position, we never can compromise on a principle. Never.
Nafaa
Mohamed Salem
nafaasalem[at]yahoo.com18.07.17
-------------- This text expresses the opinion of the author and not of the moderators of the forum.
NEGOTIATIONS
3.7.17
VIDAS QUE SE APAGARON EN LA JUVENTUD
por Abdalahi Salama Machnan
¿Se puede medir o cuantificar el dolor causado por la pérdida de un amigo cercano o un familiar? ¿Cuántas lágrimas? ¿Se puede llorar un mar de lágrimas?
El volumen medio de una lágrima humana es de alrededor de 6,2 microlitros. Durante y después de nuestra estadía en Cuba, hemos vertido miles de mililitros de lágrimas, a causa de la muerte prematura de algunos compatriotas y amigos.
La muerte de nuestros seres queridos nos causa un dolor especialmente profundo. Podemos entender la pérdida, como una parte natural de la vida, pero, aún así, nos pueden embargar la tristeza y la confusión, especialmente si la muerte es de una persona joven, pues altera el orden natural de sucesión entre generaciones. Pasan los días fugaces, los meses y los años, el tiempo no se detiene, pero las “ausencias se hacen presentes” y así, en pequeñas tertulias, entre amigos alrededor de un té, casi siempre salta en la conversación el recuerdo de aquellos muchachos cuyas vidas se habían truncado a edades muy tempranas en Cuba, y en otros lugares. Nos invade una honda tristeza, nos encoge el corazón cuando una vida joven se apaga prematuramente.
Hace ya más de un siglo que el poeta nicaragüense Rubén Darío retrató la etapa de la juventud en su poema Canción de otoño en primavera:
Y con solo un par de versos plasmaba un sentimiento, quizás universal, de anhelo para esta etapa de la vida. Hoy, después de muchos años mi memoria me invita a rendir un homenaje póstumo a aquellos muchachos y muchachas, junto a quienes habíamos compartido gratos recuerdos en la niñez. Tirando de la hemeroteca y recopilando datos e información de amigos, colegas y conocidos, he podido rescatar y actualizar una lista de los jóvenes y adultos Saharauis cuyas vidas se habían apagado prematuramente en tierras lejanas:
AZIZA ALI DEID HAIMUDA, HASSAN ABDALAHE BACHIR RADA.A, AHMED HERMA CHEJ, ARBI WALIA CHEJ, MOHAMED SALEM MOHAMED, DAHA ALI BRAHIM, EHMEDNAH ABDAL.LA, SALAMA MOHAMED LAMIN, ALYEN MOHAMED ALI ALYEN, EL GAUZ SEYED AUEMIR, SALACU ABNU ABDALA, MULAY MOHAMED MEHDI, ARAFAT MOHAMED, BEITUHA EMBAREK MAICHAN, RACHID SALEK BABIH, DAHA SIDAHMED ALI, SALAMBUHA ABDALAHI ELMEHDI, EZMAN ALI CHIA.A, JATRI LABAT NAFA.A, ABA.A MOHAMED LAMIN HASSAN, HAMMAD MOHAMED HERBAL, JALIL MOHAMED HERBAL, AHMED HIYA MULAY ALI, EL HADRA ABDERRAHMAN, MOHAMED SALEM BALALI, ELFALAG MUSA LEBSIR, ALI LABAT, ELFILALI SAID FADI, ARAHMANI SID ALMUSTAFA, SID ALFAFAD ESLAMA EL BACHIR, HAIMUDA HERMA, AMATU BAL.LA MACHNAN, LWALI AHMAD, JALIHNA WIT, LEMGAIFRI BALALI, MAHMUD LEM.MADA EFDELI, MAHFUD ATIT, MUFID SALAMA, SLEIMAN RAMDAN NESS, MOULUD EL MEKI, LULO AHMED EL ARBI, MED EMBAREK BUBACAR BRAHIM AHMED, FADILI YESLEM, LAROSI CHEJ BUYA, RAGUEB BAHIA, SAFIA DADI MOHAMED HUSSEIN, MOHAMED SALEH MOHAMED SIDI ALAL, NANA.A MAHMUD, SIDNA ABA.AD, CHUEIB MAHMUD, LIMAM EL KORI, AGDAFNA TAGUI, MOHAMED EL BUJARI, HABUB HAIMUDA, ABDULLAH MOJTAR, BOIDIDI, HAMDI MOHAMED SALEM, MOHAMED MULAY BRAHIM, EL ARBI SALMA ERGUEIBI, JATRI BRAHIM, SID BRAHIM SALAMA, ALI SALEM NAYEM, SALEK SALEH EDDID, MAHMUD MA.ATI (MUTI), DADAH BUDAH SIDAHMED, NAFEI MOHAMED BABEH, ALI MOHAMED SALEM, BAHAHA TALLEB, ALI BRAHIM, BAH MUSTAFA, ALI MOHAMED SALEM B. SALEM, HDEYA DEIFALLA, MULAY LABAT, SALAMU MOHAMED LAMIN, HABUB HAIMUDA LEMGAIMAD, SULEIMAN AHMED RAMDAN, MOHAMED EMBAREK MALAININ, MOHAMED AHMED ALHAJ, HAMDI MUHAMED SALEM ABDAL.LA, HADIA MAHMUD RAMDAN, DADAH BUDAH, KBIRI CHEJ BUJARI, BAHAH SIDAHMED AHMED TAYEB, BRAHIM AHMED (EL BARBERO), AHMED SALEM MOHAMED ELWALI (BUCHEIBA).
Siempre supuse, que para que un recuerdo sea una senda hacia la eternidad, y no un simple y fugaz instante, se debería haber compartido muy de cerca con alguna de estas almas que nos han dejado en el camino, vivencias, alegrías, lágrimas, risas, penas, inocentadas, peleítas de niños... Ese conjunto de experiencias contiene en su interior un arraigado e intrínseco sentimiento de pertenencia, es un recuerdo profundo e íntimo, es personal. Son momentos a los que soy capaz de honrar, mientras siguen licuándose con mi sangre, entremezclándose en un néctar que me sigue identificando.
Estoy verdaderamente impresionado, después de enterarme de la creación de la: Asociación Dra. Beituha Embarek Maichan, que surgió a raíz de una espontánea iniciativa de un grupo de mujeres saharauis que habían estudiado en Cuba. Durante largos minutos me ha hecho reflexionar sobre la sociedad en la que vivimos, una realidad liquida que evoluciona y revoluciona. Recordar y rendir tributo a la memoria de todos aquellos y aquellas jóvenes que habían fallecido en Cuba o después, demuestra que nuestra sociedad Saharaui no está «agotada y acabada». Me ha conmovido mucho que esta organización social sin ánimo de lucro que riega de optimismo la idea de hacer el bien allí donde parece imposible.
Y que esta iniciativa, haya nacido del seno de la sociedad civil, y por parte de mujeres, cuyo noble objetivo va encaminado a honrar la memoria de estos chicos y chicas, — y que mejor manera que presentar propuestas y proyectos viables para paliar las condiciones de nuestros compatriotas en los campamentos de refugiados en Tinduf—, esa experiencia, ha empezado a vibrar en los campamentos. Durante el mes de Junio se ha llevado a cabo la primera parte con éxito. La idea es crear microespacios que ayudan a la integración y cohesión social, y mejorar la salud y el bienestar de las personas.
El nombre de la asociación se cerró en un pacto unánime entre las chicas «Saharauis – Cubanas» que forman el grupo. Una lágrima se hizo espuma gruesa en sus gargantas, al escoger el nombre de la difunta doctora: Beituha Embarek Maichan. Aquella chica avispada, estilo bohemio. Tenía veintidós años, una cabellera larga, ojos felinos y un cuerpo largo y ágil. También era aguda e inteligente. Trágicamente, en un accidente de tráfico el día dieciséis de enero de mil novecientos noventa y siete, en la provincia de Cienfuegos en Cuba, su vida y su juventud se apagarían eternamente. La vida es un regalo frágil.
Pese a todo y sorprendentemente, ese grupo de mujeres que han creado esta asociación no han olvidado a esas vidas que se han apagado en el camino. Tienen una intuición pura para interpretar sentimientos, hacen el bien sin ruido, practican la elegancia del silencio. Hoy, en su mayoría convertidas en madres, esposas, y cabezas de familias, y con años sobre la espalda nos hacen quedar con la parte positiva de esta historia, que es que los años también tienen sus ventajas, pues con ellos crecen la confianza y la seguridad y se apacigua el desánimo. Somos y existimos mientras los demás nos recuerdan y ese, es parte de nuestro débito para con los seres a quienes amamos y que nos han importado.
Barcelona, 02 de julio de 2017.
ABDALAHI SALAMA MACHNAN.
sah_camaguey99[at]hotmail.com
-------------- Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
«Tengo los años que necesito para vivir libre y sin miedos
para seguir sin temor por el sendero,
pues llevo conmigo la experiencia adquirida y la fuerza de mis anhelos».
José Saramago
¿Se puede medir o cuantificar el dolor causado por la pérdida de un amigo cercano o un familiar? ¿Cuántas lágrimas? ¿Se puede llorar un mar de lágrimas?
El volumen medio de una lágrima humana es de alrededor de 6,2 microlitros. Durante y después de nuestra estadía en Cuba, hemos vertido miles de mililitros de lágrimas, a causa de la muerte prematura de algunos compatriotas y amigos.
La muerte de nuestros seres queridos nos causa un dolor especialmente profundo. Podemos entender la pérdida, como una parte natural de la vida, pero, aún así, nos pueden embargar la tristeza y la confusión, especialmente si la muerte es de una persona joven, pues altera el orden natural de sucesión entre generaciones. Pasan los días fugaces, los meses y los años, el tiempo no se detiene, pero las “ausencias se hacen presentes” y así, en pequeñas tertulias, entre amigos alrededor de un té, casi siempre salta en la conversación el recuerdo de aquellos muchachos cuyas vidas se habían truncado a edades muy tempranas en Cuba, y en otros lugares. Nos invade una honda tristeza, nos encoge el corazón cuando una vida joven se apaga prematuramente.
Hace ya más de un siglo que el poeta nicaragüense Rubén Darío retrató la etapa de la juventud en su poema Canción de otoño en primavera:
«Juventud, divino tesoro,
¡ya te vas para no volver!
Cuando quiero llorar, no lloro...
y a veces lloro sin querer...»
Y con solo un par de versos plasmaba un sentimiento, quizás universal, de anhelo para esta etapa de la vida. Hoy, después de muchos años mi memoria me invita a rendir un homenaje póstumo a aquellos muchachos y muchachas, junto a quienes habíamos compartido gratos recuerdos en la niñez. Tirando de la hemeroteca y recopilando datos e información de amigos, colegas y conocidos, he podido rescatar y actualizar una lista de los jóvenes y adultos Saharauis cuyas vidas se habían apagado prematuramente en tierras lejanas:
AZIZA ALI DEID HAIMUDA, HASSAN ABDALAHE BACHIR RADA.A, AHMED HERMA CHEJ, ARBI WALIA CHEJ, MOHAMED SALEM MOHAMED, DAHA ALI BRAHIM, EHMEDNAH ABDAL.LA, SALAMA MOHAMED LAMIN, ALYEN MOHAMED ALI ALYEN, EL GAUZ SEYED AUEMIR, SALACU ABNU ABDALA, MULAY MOHAMED MEHDI, ARAFAT MOHAMED, BEITUHA EMBAREK MAICHAN, RACHID SALEK BABIH, DAHA SIDAHMED ALI, SALAMBUHA ABDALAHI ELMEHDI, EZMAN ALI CHIA.A, JATRI LABAT NAFA.A, ABA.A MOHAMED LAMIN HASSAN, HAMMAD MOHAMED HERBAL, JALIL MOHAMED HERBAL, AHMED HIYA MULAY ALI, EL HADRA ABDERRAHMAN, MOHAMED SALEM BALALI, ELFALAG MUSA LEBSIR, ALI LABAT, ELFILALI SAID FADI, ARAHMANI SID ALMUSTAFA, SID ALFAFAD ESLAMA EL BACHIR, HAIMUDA HERMA, AMATU BAL.LA MACHNAN, LWALI AHMAD, JALIHNA WIT, LEMGAIFRI BALALI, MAHMUD LEM.MADA EFDELI, MAHFUD ATIT, MUFID SALAMA, SLEIMAN RAMDAN NESS, MOULUD EL MEKI, LULO AHMED EL ARBI, MED EMBAREK BUBACAR BRAHIM AHMED, FADILI YESLEM, LAROSI CHEJ BUYA, RAGUEB BAHIA, SAFIA DADI MOHAMED HUSSEIN, MOHAMED SALEH MOHAMED SIDI ALAL, NANA.A MAHMUD, SIDNA ABA.AD, CHUEIB MAHMUD, LIMAM EL KORI, AGDAFNA TAGUI, MOHAMED EL BUJARI, HABUB HAIMUDA, ABDULLAH MOJTAR, BOIDIDI, HAMDI MOHAMED SALEM, MOHAMED MULAY BRAHIM, EL ARBI SALMA ERGUEIBI, JATRI BRAHIM, SID BRAHIM SALAMA, ALI SALEM NAYEM, SALEK SALEH EDDID, MAHMUD MA.ATI (MUTI), DADAH BUDAH SIDAHMED, NAFEI MOHAMED BABEH, ALI MOHAMED SALEM, BAHAHA TALLEB, ALI BRAHIM, BAH MUSTAFA, ALI MOHAMED SALEM B. SALEM, HDEYA DEIFALLA, MULAY LABAT, SALAMU MOHAMED LAMIN, HABUB HAIMUDA LEMGAIMAD, SULEIMAN AHMED RAMDAN, MOHAMED EMBAREK MALAININ, MOHAMED AHMED ALHAJ, HAMDI MUHAMED SALEM ABDAL.LA, HADIA MAHMUD RAMDAN, DADAH BUDAH, KBIRI CHEJ BUJARI, BAHAH SIDAHMED AHMED TAYEB, BRAHIM AHMED (EL BARBERO), AHMED SALEM MOHAMED ELWALI (BUCHEIBA).
Siempre supuse, que para que un recuerdo sea una senda hacia la eternidad, y no un simple y fugaz instante, se debería haber compartido muy de cerca con alguna de estas almas que nos han dejado en el camino, vivencias, alegrías, lágrimas, risas, penas, inocentadas, peleítas de niños... Ese conjunto de experiencias contiene en su interior un arraigado e intrínseco sentimiento de pertenencia, es un recuerdo profundo e íntimo, es personal. Son momentos a los que soy capaz de honrar, mientras siguen licuándose con mi sangre, entremezclándose en un néctar que me sigue identificando.
Estoy verdaderamente impresionado, después de enterarme de la creación de la: Asociación Dra. Beituha Embarek Maichan, que surgió a raíz de una espontánea iniciativa de un grupo de mujeres saharauis que habían estudiado en Cuba. Durante largos minutos me ha hecho reflexionar sobre la sociedad en la que vivimos, una realidad liquida que evoluciona y revoluciona. Recordar y rendir tributo a la memoria de todos aquellos y aquellas jóvenes que habían fallecido en Cuba o después, demuestra que nuestra sociedad Saharaui no está «agotada y acabada». Me ha conmovido mucho que esta organización social sin ánimo de lucro que riega de optimismo la idea de hacer el bien allí donde parece imposible.
Y que esta iniciativa, haya nacido del seno de la sociedad civil, y por parte de mujeres, cuyo noble objetivo va encaminado a honrar la memoria de estos chicos y chicas, — y que mejor manera que presentar propuestas y proyectos viables para paliar las condiciones de nuestros compatriotas en los campamentos de refugiados en Tinduf—, esa experiencia, ha empezado a vibrar en los campamentos. Durante el mes de Junio se ha llevado a cabo la primera parte con éxito. La idea es crear microespacios que ayudan a la integración y cohesión social, y mejorar la salud y el bienestar de las personas.
El nombre de la asociación se cerró en un pacto unánime entre las chicas «Saharauis – Cubanas» que forman el grupo. Una lágrima se hizo espuma gruesa en sus gargantas, al escoger el nombre de la difunta doctora: Beituha Embarek Maichan. Aquella chica avispada, estilo bohemio. Tenía veintidós años, una cabellera larga, ojos felinos y un cuerpo largo y ágil. También era aguda e inteligente. Trágicamente, en un accidente de tráfico el día dieciséis de enero de mil novecientos noventa y siete, en la provincia de Cienfuegos en Cuba, su vida y su juventud se apagarían eternamente. La vida es un regalo frágil.
Pese a todo y sorprendentemente, ese grupo de mujeres que han creado esta asociación no han olvidado a esas vidas que se han apagado en el camino. Tienen una intuición pura para interpretar sentimientos, hacen el bien sin ruido, practican la elegancia del silencio. Hoy, en su mayoría convertidas en madres, esposas, y cabezas de familias, y con años sobre la espalda nos hacen quedar con la parte positiva de esta historia, que es que los años también tienen sus ventajas, pues con ellos crecen la confianza y la seguridad y se apacigua el desánimo. Somos y existimos mientras los demás nos recuerdan y ese, es parte de nuestro débito para con los seres a quienes amamos y que nos han importado.
Barcelona, 02 de julio de 2017.
ABDALAHI SALAMA MACHNAN.
sah_camaguey99[at]hotmail.com
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VIDAS QUE SE APAGARON EN LA JUVENTUD
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